« Projections et débats UPOPAM » : différence entre les versions

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Suite à la projection, le public a eu l'occasion d'échanger et de débattre avec le réalisateur sur son film et son histoire.
Suite à la projection, le public a eu l'occasion d'échanger et de débattre avec le réalisateur sur son film et son histoire.





Version du 13 juin 2014 à 16:01

Regarder un film et échanger avec les autres sur ce film, c'est avoir une possibilité de découvrir la multitude des ressenties générés par les images. Cela permet à chacun de s'enrichir du regard et de l'opinion des autres. De plus, la présence du réalisateur est importante pour pouvoir échanger avec le public, pour avoir des éléments de compréhension sur sa démarche de création ou encore le contexte de fabrication.


Un père Américain, de Jean-Baptiste Mathieu

La première soirée diffusion documentaire s'est déroulée le 24 avril 2014 à la salle polyvalente du Centre « Le Lierre ».


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« Un père Américain » est le documentaire que nous avons proposé au public ce jour là. Le réalisateur, Jean-Baptiste Mathieu nous raconte qu'a travers l’histoire de sa propre famille, où l’absence paternelle se transmet d’une génération à l’autre, il cherche des réponses à une interrogation qui le hante : comment un enfant grandit-il sans son père ? Et comment un père grandit-il sans son enfant ? Les réponses surgissent alors grâce un voyage insolite, un jeu de l’oie du souvenir où l’on passe de case en case, de paysages ferroviaires en jardins publics, d’un fort de la ligne Maginot à une gare abandonnée, d’une fête foraine à la forêt amazonienne. Avec ce film, Jean-Baptiste Mathieu se joue des supposées frontières entre images documentaires et art vidéo, et nous propose un objet étrange et très réjouissant, où l’énergie et l’humour côtoient la tendresse et les interrogations intimes.

Un documentaire intéressant ou la paternité est abordé dans toute sa complexité, ou l'on s’aperçoit des difficultés que l'on peut rencontrer dans les relations père-fille.

Suite à la projection, le public a eu l'occasion d'échanger et de débattre avec le réalisateur sur son film et son histoire.


On remuait les lèvres mais on ne disait rien, de Gabrielle Schaff

La seconde diffusion documentaire s'est déroulée le mardi 6 mai 2014 à la salle polyvalente du Centre « Le Lierre ».


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Nous avons choisi de diffuser le film « on remuait les lèvres mais on ne disait rien » de la réalisatrice Gabrielle SCHAFF. Il s'agit d'un documentaire sur les malgré nous. Il revient sur le destin des grands-parents de la réalisatrice qui, durant la deuxième guerre mondiale, furent incorporés de force dans l'armée allemande. Ni mémoire victimaire, ni souvenir héroïque, le sort des « malgré-nous » fut longtemps passé sous silence, un mutisme au-delà des générations et des époques que ce film tout en pudeur tente d'analyser.






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À l'occasion de cette soirée diffusion, la réalisatrice nous a fait l'honneur de sa présence pour pouvoir interagir avec le public à la fin de la projection. Le public est, en effet, intervenu avec force lors du débat, avec de nombreuses questions et de nombreux témoignages personnels et familiaux. Une soirée riche en émotion qui nous a permis de reconstituer la mémoire et l'histoire de l'Alsace-Moselle.

Au fond des bois dormants, de Marion Vaireaux

Le 10 juin 2014, la troisième diffusion documentaire dans le cadre de l'UPOPAM s'est déroulée à la Salle Polyvalente du Centre Centre « Le Lierre ».



La soirée a débuté par la projection du documentaire « Au fond des bois dormants », à l'issue de laquelle le public a pu échanger avec Marion Vaireaux, sa réalisatrice.

Le film a permis aux spectateurs de découvrir l'équipe de football féminine du quartier populaire des Bois Blancs, à Lille, qui a su s’ancrer à un niveau local et se développer là où d’autres ont échoué. En effet, en dépit du récent engouement pour le football féminin, il reste à celui-ci encore du chemin à parcourir pour exister. A travers le quotidien et l’histoire de cette équipe, on devine les raisons qui font la réussite ou non de la construction d’une équipe féminine. Aujourd’hui, malgré la détermination intacte des joueuses, l’équilibre atteint reste fragile et l’équipe doit rester vigilante quant à ses acquis, pour peut-être un jour se faire un place bien plus loin que les Bois Blancs…

Pour finir, c'est la réalisation collective « Allez les filles, foot et préjugés », qui a permis au public d'en apprendre plus sur l'équipe du SC Terville, sa passion pour le foot, et de se questionner là encore sur les préjugés liés au football féminin.




Pour plus d'information, vous pouvez consulter le livret UPOPAM

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