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Dernière version du 21 juin 2013 à 16:18
TRAITEMENT des EAUX USEES : journée portes ouvertes à Thionville-Manom.
L'eau est un bien précieux qu'il faut préserver.
L'usine de traitement des eaux usées de Thionville-Manom collecte et traite les eaux usées de 6 communes (Basse-Ham, Kuntzig, Manom, Terville, Thionville, Yutz) de la Communauté d'Agglomération Portes de France-Thionville, soit un bassin d'environ 80 000 personnes. Cinq personnes employées par Véolia gèrent le site sous forme de délégation de service public.
L'assainissement des eaux usées en trois phases.
Première phase : la collecte des eaux usées.
Elle se fait par un réseau de canalisation (collecteurs) qui achemine les eaux polluées vers l'usine. On s'efforce d'utiliser la pente naturelle des terrains. Ces eaux arrivent ainsi à l'usine à une profondeur de 15 mètres.
Deuxième phase : le nettoyage des eaux usées.
Les eaux sont ensuite "relevées" -relevage-photo 1 pour passer au travers de grilles -dégrillage- aux mailles de plus en plus resserrées pour éliminer les plus gros déchets. Ces opérations sont effectuées entre la station d'arrivée des eaux usées et de relevage photo 1 et le bâtiment principal photo 2.
Les eaux polluées passent ensuite dans un bassin de dessablage photo 5 où sables et graviers se déposent au fond. Dans ce même bassin, par une injection d'air, on fait remonter les huiles à la surface -déshuilage 5-. Tous ces déchets sont collectés photo 3 et photo 4 et valorisés quand c'est possible (sables par exemple).
A ce stade, les eaux passent par gravitation naturelle dans des bassins d'aération extérieurs pour un traitement biologique photo 6. Cette opération consiste à faire dégrader les matières organiques dissoutes dans les eaux encore polluées par des bactéries. Ces dernières vont consommer les matières polluantes et former des boues.
Dernière opération : la clarification photo 8. L'eau est séparée de la boue par décantation dans des bassins extérieurs appelés clarificateurs. Les boues sont en partie réinjectées dans le circuit (traitement biologique), ou valorisées après déshydratation en compost pour l'agriculture ou en énergie (combustible).
C'est à ce stade que des adjonctions de produits chimiques photo 10 sont nécessaires pour lutter contre les odeurs. Il n'y a pas ou très peu d'odeurs autour des bassins extérieurs.
Troisième phase : rendre une eau saine au milieu naturel.
Cette eau clarifiée photo 9, mais non potable, est ensuite rendue à la Moselle où elle reprend le cycle de l'eau.
A noter : le site accueille des scolaires du secteur afin de les sensibiliser aux problèmes de dépollution.
Des panneaux explicatifs complètent la visite et donnent de précieux conseils pour protéger l'eau.