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== Présentation ==
Les Infiltrés est un parcours d'activités culturelles et artistiques (sorties théâtre, ateliers photo, évènements culturels) pour les jeunes, autour des notions d'identité et de personnage.
Au cours de la saison 2015-2016, Les Infiltrés se sont plongés au cœur des pièces proposées au NEST-Théâtre. A partir des histoires racontées par ces dernières, ils ont réalisé des photographies mettant en scène certaines de leurs thématiques
A l'issue de chaque représentation, ils ont été invités à échanger avec un ou plusieurs membres de l'équipe de la pièce sur la base de ces photographies.
== les Infiltrés se présentent ==
IMÈNE
je m'appelle Imène, j'ai 14 ans et je suis née en Algérie. Je suis une fille avec un fort caractère, et je suis un peu folle sur les bords, mais juste
== Quelque chose de possible ==
== Quelque chose de possible ==



Version du 15 juin 2016 à 14:06

Présentation

Les Infiltrés est un parcours d'activités culturelles et artistiques (sorties théâtre, ateliers photo, évènements culturels) pour les jeunes, autour des notions d'identité et de personnage. Au cours de la saison 2015-2016, Les Infiltrés se sont plongés au cœur des pièces proposées au NEST-Théâtre. A partir des histoires racontées par ces dernières, ils ont réalisé des photographies mettant en scène certaines de leurs thématiques A l'issue de chaque représentation, ils ont été invités à échanger avec un ou plusieurs membres de l'équipe de la pièce sur la base de ces photographies.

les Infiltrés se présentent

IMÈNE je m'appelle Imène, j'ai 14 ans et je suis née en Algérie. Je suis une fille avec un fort caractère, et je suis un peu folle sur les bords, mais juste

Quelque chose de possible

Un homme et une femme que tout oppose. Lui, vit de petits boulots, Elle, travaille au Musée. Tout les oppose, sauf leur solitude, leur folie et leur désir d’amour. Et voilà que, Elle et Lui, se rencontrent… Rencontre amoureuse improbable dans une société trop matérialiste, trop individualiste, à laquelle ni elle, ni lui ne peuvent se conformer. Alors, Elle et Lui, accompagnés de leurs confidents, une amie de toujours et un étrange chanteur de cabaret, tentent de s’apprivoiser, d’échapper aux échecs passés et d’inventer une relation nouvelle.

La metteuse en scène Aurélia Guillet et l’écrivain-musicien David Sanson s’inspirent librement de « Minnie and Moskowitz » de Cassavetes et écrivent un spectacle singulier à la manière d’un film. Ellipses, fondus enchaînés, bande-son travaillée, vidéos projetées sont au service de cet éloge de l’amour, mais d’un amour dans sa réalité quotidienne, concrète, loin de son cliché romantique, un amour avec ses violences, ses situations imprévisibles, cocasses et tendres.


Dans ma chambre

Dans sa chambre, un adolescent de 14 ans compose des morceaux pour un concert et s’interroge sur lui-même. Au milieu d’instruments entremêlés, il erre dans ce labyrinthe de rêves où se mêlent les premiers désirs d’amour, l’indifférence des filles, les salles de perm, le lycée, internet et les premiers désirs de création. Puis, comme dans un monde parallèle, devenu adulte, l’homme interroge l’adolescent qu’il était : « Qu’est-ce que je suis devenu ? Ai-je trahi ce que je me promettais de devenir ? Comment me suis-je transformé, affirmé, révélé, inventé dans la musique ? » Dans cette chambre, installée dans une yourte mobile, Jonathan Pontier, musicien, et Samuel Gallet, auteur, font dialoguer théâtre et musique, mais aussi ces deux âges de la vie, pour tenter de comprendre comment naît et se construit un individu, un artiste, un être humain.


Hero %

Dans un espace scénique restreint, la chorégraphe, Karine Ponties met en scène un acteur-danseur qui incarne la figure du Héros. Son environnement est constitué d’images de films et d’une bande sonore. Tour à tour, images et sons investissent le corps d’Eric Domeneghetty et le chargent d’une histoire singulière, d’une énergie particulière et drôlatique. Le Héros subit de constantes métamorphoses et fait de cette instabilité, de ces changements radicaux, un tourbillon, un cyclone de gestes et de sons, bref une danse…

Dans ce solo, Karine Ponties poursuit sa recherche exigeante, où se mêlent sens de l’absurde et exploration de l’intimité. Elle questionne la figure du héros comme ce corps investi toutes les aspirations collectives, de milliers de rêves individuels et de désirs inassouvis : le Héros comme « incarnation de la démesure de l’espoir humain »

La Cerisaie

Après cinq ans d’exil à Paris, une aristocrate, Lioubov, rentre auprès des siens dans sa propriété au sud de la Russie, célèbre pour sa cerisaie. Mais rien n’est plus comme avant. Lioubov apprend, par un fils de Moujik, qu’elle est ruinée et que son domaine doit être vendu aux enchères. À travers l’histoire de la vente de cette maison, Tchekhov nous dépeint un monde en transition, entre passé révolu et avenir plein d’incertitudes. « Jouer la Cerisaie comme un Vaudeville », disait Vitez.

Par-delà cette invitation au plaisir immédiat, Yann-Joël Collin voit dans cette pièce un appel urgent à réinventer un théâtre en phase avec notre monde, où s’effacent les anciens repères et où les repères nouveaux sont encore incertains. En faisant du théâtre lui-même le principal décor de sa Cerisaie, le metteur en scène invente donc, le temps d’une représentation, un espace commun entre acteurs et spectateurs. Chaque interrogation d’un personnage sur sa raison d’être y devient interrogation de l’acteur et du public : interrogation sur le théâtre et son devenir, mais aussi sur nous-mêmes et notre capacité à inventer ensemble un avenir.

Une infiltrée raconte...

Les infiltrés sont un groupe de jeunes qui font des ateliers photo et video. Ils sont accompagnés par des animateurs: Thomas Guedenet, Marine Gerard et Flora Nestour (chargée des relations avec le public et la jeunesse au nest). Ils interviewent, prennent des photos et vidéos. Ils font des sorties au theéâtre, ils regardent des pièces, ils interviewent les metteurs en scène ou les acteurs. Avant la sortie de la pièce ils font un atelier avec Flora. Elle leur explique la prochaine pièce, ils en parlent, ils regardent le script, les photos et ils produisent des images des photos qui ont un rapport avec la pièce. La photo doit représenter la pièce (ils se déguisent, prennent des costumes).

Je fais partie des infiltrées, j'ai participé a un atelier photo pour représenter la pièce "Hero %" qui parle d'une personne qui veut devenir un héros mais qui n'y arrive pas car c'est un humain.

Dans cette pièce il n'y avait pas de parole, juste de la danse (chorégraphies) et des gestes. J' ai beaucoup aimé cette pièce car elle correspondait tout a fait à ce que j'avais imaginé.


Cette photo a été réalisée par mon amie Nehma et moi. Nous avons voulu montrer la vie de rêve et la vie normale de tous les jours. Le fond noir comprend des objets qui représentent la vie simple (casque de pompier pour montrer le travail et les baskets). Le fond blanc montre la vie de rêve (couronne, chaussures à talon).

Quand nous interviewons les acteurs ou les metteurs en scène nous leur demandons de se présenter et de présenter la pièce, de quoi est elle inspirée et si nos photos leur font penser à notre pièce, si oui pourquoi, les points communs ou les différences.

J'ai beaucoup aimé participé aux infiltrés car j'aime le théâtre et j'ai appris des choses.

Gamze.