Jack Balzan : jacky la bonne étoile

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Jack Balzan vient de quitter la Côte des roses et son ex-amie de cœur pour retrouver l’appartement où vit sa mère depuis cinquante ans maintenant au centre ville. Jack est comme chez lui à la côte : son parrain habite là, ses cousins, la Côte c’est les amis et les sorties. Il était encore là quand les gens de Batigère sont venus annoncer la future démolition de la barre du boulevard d’Océanie et recueillir les vœux de relogement de son amie.

Il était temps de démolir car rien n’est plus aux normes dans ces immeubles, l’électricité d’abord avec des fils de 1,5 de diamètre pour 2,5 aujourd’hui, les prises de terre qui manquent, les écoulements défectueux. Pourtant il a tout refait dans cet appartement mais il vaut mieux raser tout : à l’époque ils n’avaient pas les matériaux qu’on a maintenant. Les appartements sont insalubres et ça reviendrait plus cher de refaire que de démolir.

Jack a aussi vécu rue St Barbe entre 1991 et 1994.

Mais la bonne époque était déjà passée : la côte avait déjà sa mauvaise image à cause de la drogue. Son copain « mégot » était déjà tombé en 88 : il avait pris cinq ans pour avoir volé un commissaire de police.


la deuxième épouse de Jack

1991 c’est quand jack a donné sa démission à la ville.

Il avait travaillé comme chauffeur poids-lourds pendant quinze ans avant de partir sur un coup de tête.


Il avait une maison à Basse-Ham qu’il avait mis cinq ans à construire, il était le chauffeur le mieux payé de la ville mais, même Monsieur Mastropolito n’avait pu le retenir et à cause d’une dispute avec un collègue, il avait démissionné.

une amie de jack en 1994



1994 c’est l’année où Jack a été arrêté pour avoir braqué deux agences bancaires le même jour. Une à la côte et une en ville. Jack avait pété un câble. Poussé par le manque d’argent, le besoin de s’affirmer et l’alcool, il avait pris le risque d’attaquer sa propre banque.





Il savait qu’il avait été reconnu. Il s’attendait donc à être arrêté et toute la journée il avait payé à boire à ses copains pendant que la police, craignant qu’il ne soit armé, guettait au coin de la rue.

Neuf heures après son forfait il était fait prisonnier au café de Paris.

En prison, la règle est simple : si on veut être respecté, il faut respecter les autres et donc les matons. Jack a l’habitude de régler ses problèmes tout seul, il a toujours su se battre. Dès le début il a un conflit avec un gardien qui lui prédit qu’il est comme les autres, tout juste bon à lui caillasser sa voiture à l’extérieur et qu’il reviendra en prison. Jack mettra sa fierté à lui prouver le contraire.

La prison, ce n’est pas son monde, on n’y côtoie que des gens sans maturité et sans respect d’eux-mêmes, le plus souvent sous l’emprise de la drogue. Il devient auxiliaire, distribue le café le matin, le repas de midi plus un peu de ménage dans son couloir. En contrepartie il circule assez librement dans la prison : l’auxiliaire sert de relai entre les surveillants et les prisonniers en régulant le couloir.

Jack balzan a une bonne étoile : il a déjà échappé à la mort trois fois.

Sa troisième compagne l’a poignardé, il a percuté le monument aux morts de Kœnigsmaker en état d’ivresse et d’excès de vitesse, ce qui lui vaut sa cicatrice sur le nez, et il a eu juste eu le temps de sauter de sa voiture en panne sur un passage à niveau avant que le train ne la traîne sur plusieurs centaines de mètres.

Cette fois-ci, la banque a omis de se porter partie civile jusqu’à la veille du procès, c’est un défaut de procédure et il est libéré à la barre : jack n’aura passé que quinze mois en prison.

Il passe aux assises en 1997 et il est condamné à trois ans avec sursis grâce à ses efforts de réinsertion par le travail. Comme il l’avait promis au gardien qui est devenu son ami par la suite, il ne retournera pas en prison.


Aujourd’hui, il veille sur sa mère et s’est découvert un talent à part : Jack tire les cartes. Il n’a pas besoin de faire parler ceux qui le consultent pour savoir quoi leur dire: il laisse les cartes faire.