Regarder un film et échanger avec les autres sur ce film, c'est avoir une possibilité de découvrir la multitude des ressentis générés par les images. Cela permet à chacun de s'enrichir du regard et de l'opinion des autres. De plus, la présence du réalisateur est importante pour pouvoir échanger avec le public, pour avoir des éléments de compréhension sur sa démarche de création ou encore le contexte de fabrication.
C'est aussi un autre regard sur le monde, un autre regard sur nos contemporains, qui nous est proposé par le film documentaires qui permet à chaque citoyen de s'informer de manière sensible et de partager avec d'autres ses réflexions sur la société actuelle.
Programme 2015
Le Complexe de la Salamandre, de Stéphanne Manchematin et Serge Steyer
Diffusé le 17 septembre 2015 au Centre Le Lierre en présence des 2 rélisateurs
Dans les Vosges où il vit en retrait du monde de l’art, un artiste façonne, à son rythme, une œuvre énigmatique et singulière, à la fois contemporaine et sans âge. Au fil des saisons, entre travail concret et œuvres rêvées, entre précision du geste et économie de mots, entre promenades en forêt et brefs allers-retours à la capitale, Patrick Neu relie l’art des maîtres anciens à la création contemporaine.
Zicocratie, de Richard Bois
Zicocratie diffusé au Centre Le Lierre le 12 Juin 2015 en partenariat avec JazzPotes
L’exercice du pouvoir d’un chef d’orchestre avec ses musiciens (en l’occurrence Andy Emler et son MegaOctet) à travers le regard d’intervenants ayant exercé une forme de pouvoir dans des domaines totalement étrangers à la musique.
En présence de Daniel TRAINA saxophoniste qui a joué quelques notes de son instruments
La Bataille de Florange, de Jean-Claude Poirson
LA BATAILLE DE FLORANGE Diffusé le 30 avril 2015 au Centre Le Lierre en présence du réalisateur
Une Histoire de cœur et de courage
Jusqu’où seriez-vous prêt à aller pour défendre votre emploi et votre région si demain un prédateur financier vous mettait à terre, ruinant votre famille, votre commune, ne vous laissant plus aucun espoir de vous en sortir ? Quel avenir possible sans travail, sans écoles, sans hôpitaux, sans services publics, sans commerces, etc… ?
Les Arcelormittal de Florange ont mené une lutte exemplaire pendant près de deux ans pour sauver leurs emplois mais aussi pour garder la tête haute face à des cannibales financiers comme leur patron Lakshmi Mittal, N°1 de l’acier dans le monde. Malgré les promesses non tenues des deux présidents successifs, N. Sarkozy à Gandrange et F. Hollande à Florange, les deux derniers hauts-fourneaux de Lorraine sont désormais éteints. La mort dans l’âme, une région entière est désormais sinistrée et porte le deuil d’un passé glorieux. Malgré tout, grâce à leur lutte, les sidérurgistes ont réussi à préserver leurs emplois, par reconversions internes et obtenus de gros investissements pour moderniser leurs outils de travail.
Conflit hyper médiatisé, sans doute l’un des derniers grands combats de la classe ouvrière, ils sont devenus des héros forts sympathiques dans l’opinion. Pour certains d’entre eux, leur vie en a été profondément bouleversée.
La première partie de ce documentaire avait été diffusé lors de Festival Le Réel en vue en 2012
Programme 2014
Un père Américain, de Jean-Baptiste Mathieu
La première soirée diffusion documentaire s'est déroulée le 24 avril 2014 à la salle polyvalente du Centre « Le Lierre ».
« Un père Américain » est le documentaire que nous avons proposé au public ce jour là. Le réalisateur, Jean-Baptiste Mathieu nous raconte qu'a travers l’histoire de sa propre famille, où l’absence paternelle se transmet d’une génération à l’autre, il cherche des réponses à une interrogation qui le hante : comment un enfant grandit-il sans son père ? Et comment un père grandit-il sans son enfant ? Les réponses surgissent alors grâce un voyage insolite, un jeu de l’oie du souvenir où l’on passe de case en case, de paysages ferroviaires en jardins publics, d’un fort de la ligne Maginot à une gare abandonnée, d’une fête foraine à la forêt amazonienne.
Avec ce film, Jean-Baptiste Mathieu se joue des supposées frontières entre images documentaires et art vidéo, et nous propose un objet étrange et très réjouissant, où l’énergie et l’humour côtoient la tendresse et les interrogations intimes.
Un documentaire intéressant ou la paternité est abordé dans toute sa complexité, ou l'on s’aperçoit des difficultés que l'on peut rencontrer dans les relations père-fille.
Suite à la projection, le public a eu l'occasion d'échanger et de débattre avec le réalisateur sur son film et son histoire.
On remuait les lèvres mais on ne disait rien, de Gabrielle Schaff
La seconde diffusion documentaire s'est déroulée le mardi 6 mai 2014 à la salle polyvalente du Centre « Le Lierre ».
Nous avons choisi de diffuser le film « on remuait les lèvres mais on ne disait rien » de la réalisatrice Gabrielle SCHAFF. Il s'agit d'un documentaire sur les malgré nous. Il revient sur le destin des grands-parents de la réalisatrice qui, durant la deuxième guerre mondiale, furent incorporés de force dans l'armée allemande. Ni mémoire victimaire, ni souvenir héroïque, le sort des « malgré-nous » fut longtemps passé sous silence, un mutisme au-delà des générations et des époques que ce film tout en pudeur tente d'analyser.
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À l'occasion de cette soirée diffusion, la réalisatrice nous a fait l'honneur de sa présence pour pouvoir interagir avec le public à la fin de la projection. Le public est, en effet, intervenu avec force lors du débat, avec de nombreuses questions et de nombreux témoignages personnels et familiaux.
Une soirée riche en émotion qui nous a permis de reconstituer la mémoire et l'histoire de l'Alsace-Moselle.
Au fond des bois dormants, de Marion Vaireaux
Le 10 juin 2014, la troisième diffusion documentaire dans le cadre de l'UPOPAM s'est déroulée à la Salle Polyvalente du Centre Centre « Le Lierre ».
La soirée a débuté par la projection du documentaire « Au fond des bois dormants », à l'issue de laquelle le public a pu échanger avec Marion Vaireaux, sa réalisatrice.
Le film a permis aux spectateurs de découvrir l'équipe de football féminine du quartier populaire des Bois Blancs, à Lille, qui a su s’ancrer à un niveau local et se développer là où d’autres ont échoué. En effet, en dépit du récent engouement pour le football féminin, il reste à celui-ci encore du chemin à parcourir pour exister. A travers le quotidien et l’histoire de cette équipe, on devine les raisons qui font la réussite ou non de la construction d’une équipe féminine. Aujourd’hui, malgré la détermination intacte des joueuses, l’équilibre atteint reste fragile et l’équipe doit rester vigilante quant à ses acquis, pour peut-être un jour se faire un place bien plus loin que les Bois Blancs…
Pour finir, c'est la réalisation collective « Allez les filles, foot et préjugés », qui a permis au public d'en apprendre plus sur l'équipe du SC Terville, sa passion pour le foot, et de se questionner là encore sur les préjugés liés au football féminin.
Pour plus d'information, vous pouvez consulter le livret UPOPAM
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