Souvent, les adultes pensent que les jeunes d'aujourd'hui ne sont bons à rien, pourtant, voici trois jeunes femmes prouvant le contraire. Claire, Célia, Carmel. Toutes trois ont un parcours différent, mais toutes trois entrent dans ce troisième millénaire, avec le même enthousiasme et la même volonté de réussir. Leurs différences et leurs points communs, leur détermination font qu'elles se rejoignent et cela me donne confiance en l'avenir.
Claire.
Claire est une jeune professionnelle, animatrice au Centre « Le Lierre ».
Après un BTS en économie sociale, Claire fait une troisième année à l'IRTS (Institut Régional du Travail Social), pour avoir un diplôme d'état en économie sociale et familiale, en fait c'est une combinaison entre assistante sociale, et éducateur spécialisé. Claire s'est orientée vers ce domaine, car elle aime le contact et le partage humain, préférant le collectif à l'individuel. Malheureusement, il ne faut pas croire que trouver du travail dans ce secteur est facile. En effet, ces postes dépendent de subventions publiques qui peuvent diminuer ou ne pas être attribuées.
Après plusieurs essais qui ne lui ont pas convenu, Claire finalement trouve un travail au Centre « Le Lierre » en tant qu'animatrice auprès d'un public adulte. « Espace, vie et quotidien », l'atelier qu'anime Claire, propose des réflexions sur la nutrition, la santé, et bien d'autres sujets sur la vie de tous les jours. Parfois, des sorties au théâtre, au cinéma, en forêt sont proposées, Claire donne beaucoup de son temps et avoue que cela ne la dérange pas de sacrifier quelques samedi, car elle aime ce qu'elle fait.
Claire aime faire face à certaines situations un peu difficiles et privilégie souvent le dialogue. En arrivant au Lierre, Claire reconnaît avoir été touchée par certains liens continuant après les ateliers entre les membres du groupe.
Jeune femme du troisième millénaire, Claire se projette dans l'avenir en se voyant continuer à faire ce qu'elle fait : de l'animation auprès des enfants, des jeunes, des adultes. Continuer à se battre pour faire valoir le droit des femmes, mais aussi pour sensibiliser les êtres humains à la défense de notre planète.
A ma question : « n'as-tu pas peur que cela s'arrête ? », Claire me répond par un grand sourire : « Mais pourquoi cela s'arrêterait-il ? »
Merci Claire pour cet entretien sympa !
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Celia.
Après avoir passé son bac, Célia décide de partir pour voir la vie ailleurs, ces pas la mènent en Afrique. Pourquoi ? Elle même avoue ne pas le savoir ! La culture de ce pays lui plaît beaucoup. C'est en 2009 que, touchée par les besoins dont ces pays manquent que Célia se rapproche de l'association humanitaire « Pour un enfant » et décide de donner de son temps pour ce continent si proche et si lointain à la fois.
En association avec l'ONG « Savoir », elle bâtit le projet de construire un orphelinat à Kpalimé au Togo. Cette jeune femme énergique donne beaucoup de son temps, organisant des soirées à thème, des vide-greniers, des bourses aux jouets dont les bénéfices servent à payer tous les travaux nécessaires à la réalisation de son objectif. Célia remercie infiniment tous ces bénévoles qui l'entourent, répondant toujours présents, lorsqu'elle les sollicite, la ville d'Hettange qui met ses moyens à son service (prêt de la salle Europa pour ses soirées etc.....).
Pour superviser les travaux, Célia fait de fréquents allers retours sur le continent africain, et c'est en desserrant les cordons de sa bourse personnelle qu'elle paye ces voyages. Depuis 2013, Célia est devenue présidente de son association, elle vient de repartir à Kpalimé, et lorsque je lui demande si elle n'a pas peur de partir là-bas vu le contexte actuel, elle me répond que non.
A ma question : « ne crains-tu pas qu'un jour tout cela finisse ? », elle me répond en me regardant droit dans les yeux et avec un grand sourire : « mais cela ne finira jamais ».
Pour plus de renseignements sur l'association de Célia : [www.pourunenfant-asso.fr].
Voilà, trois portraits sympas, à travers ces jeunes femmes je pense à d'autres jeunes dont j'ai croisé la route et que j'aurais pu vous présenter. Ces filles et garçons avancent dans cette nouvelle ère avec la même conviction : croire en leur avenir.......