Monsieur Dalmar est né en 1940. Son père et son grand-père étaient tous deux architectes. A l’âge de dix huit ans, pressé d’entrer dans la vie active, il renonce au concours d’architecte et il intègre les services techniques de la ville au moment où le dessinateur en titre part servir en Algérie. Deux ans plus tard, il part à son tour, c’est le dernier contingent de vingt sept mois et demi de service. Charles conduit plutôt bien et devient le chauffeur du commandant Dunan à l’état major.
L’hiver en Algérie est une saison étrange : on quitte le constantinois encore pris par le froid et on pourrait se baigner en arrivant au bord de la mer. Pour Charles la guerre a un goût de vacance mais à vingt ans il peut prendre conscience de la légitimité des revendications des algériens et surtout de l’avidité de certains européens qui ne voient dans ce pays que leur profit.
Fin 1963 il reprend sa place : Charles accompagnera l’expansion de la ville et verra pousser les nouveaux quartiers là où il n’y avait que des champs auparavant, la Côte des Roses sur la ferme de la Briquerie et l’immeuble Charlemagne sur le Niederfeld. Il faut bien se rendre compte aujourd’hui, dans les années soixante, les limites de la ville étaient l’avenue de Guise et l’avenue Merlin ! Quand la ville lotira le quartier de la Milliaire, elle réservera des terrains aux employés municipaux désirant bâtir : c’est là que Monsieur Dalmar fera construire le pavillon qu’il habite aujourd’hui.
Charles Dalmar, grandir dans un Thionville allemand envoyé par le centre le lierre
la famille Dalmar est directement reliée à l'histoire du sport à Thionville. C'est le père de Monsieur Dalmar qu'on voit lire le journal sur l'eau qui fonda le Kayak club dans les années trente.
Son fils est le bébé assis dans le canoë arrimé au pont.
le chemin des bains en 1938: la première installation du club le long de la Moselle
josy Koelsch et georges Kunz, célèbres champions du club en route pour les J.O d'Helsinki en 1952 où ils représentaient la France
Charles Dalmar félicité par son oncle Paul dont le nom est aujourd'hui attaché à un gymnase de la ville
un film tourné avec le concours de l'office du tourisme de la ville sur les quartiers de la Milliaire, de st Pierre et Beauregard