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Version du 3 décembre 2015 à 22:00
Consulter notre site :
WWW.CANCER-ESPOIR-PLUS ici |
Magazine rédigé et illustré par Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
.
Ceci est un tableau fait par mon fils, SCHLITTER Alain, il y a quelques années : son chevalet placé devant la cathédrale de Metz, il laissa libre cours à son inspiration...Alain vient de décéder, au mois de février 2015, d'une intoxication médicamenteuse.Sa maman, Simone
NOUVELLE ENQUETE MEDICALE :
Voyez sous ACTUALITES |
Lecture du livre Cancer du soir...Espoir.
Si intéressé : tél : 03 82 83 42 71 |
Outre de plaisantes et instructives vidéos ici présentées, vous pourrez en visionner de nombreuses autres sur notre magazineALLÔ DOCTEUR, sur le site d'Intercom-Santé 57.
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/!\ A C T U A L I T E S 03 décembre 2015:"Les causeries de tante Yvonne: "Recettes pour vivre bien...et longtemps si possible"
22 août 2015:Enquête :"la secrétaire d'un angiologue nous explique - vidéo !"
7 août 2015 :Enquête :"la secrétaire d'un angiologue nous explique - questions ^préparant le sujet... !"
4 août 2015 : Tante Yvonne raconte :"mon expérience vécue de la nutrition par stomie"
7 juillet 2015 : Les causeries de Tante Yvonne :"La chaleur avec un grand chââle"
4 juillet 2015 : Les causeries de Tante Yvonne :"Vos yeux, ces mal-aimés"
29 juin 2015 : Les causeries de Tante Yvonne : "Tante Yvonne et la chaleur"
18 juin 2015 : Editorial de Juillet 2015 : "MORT PROGRAMMEE"
3 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ - Noviel Roger, professeur à l'Ecole de Taï Chi à YUTZ, répond aux questions de Cancer-Espoir
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ - Présentation du DRAGON BLEU - séance d'échauffement 1è partie, en vidéo, et présentation de l'Ecole
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ - séance d'échauffement 2è partie
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ - séance d'échauffement 3è partie
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ - Une élève, Geneviève, répond aux questions...
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ - Travail de l'éventail et du sabre
10 février 2015 :"Attention aux médicaments"
8 février 2015 : Le Dr F.VILLARD, responsable des soins palliatifs à Hayange,témoigne : 2è partie
31 janvier 2015 : La Fée Cigarette et notre troupe des Barbies Turique et Rac
11 janvier 2015 : Le Dr F.VILLARD, responsable des soins palliatifs à Hayange, témoigne...1ère partie
14 décembre 2014 : Editorial de décembre 2014 :"S'acharner à vouloir vivre"!
13 décembre 2014 : Suite de la lecture en vidéo du livre Cancer du soir...Espoir, par Nicole Lohezic - série 4
12 décembre 2014 : Dominique Marchal, un agriculteur atteint de leucémie, témoigne...2è partie...
12 décembre 2014 :Dominique Marchal, un agriculteur, témoigne de son combat victorieux pour faire reconnaître sa leucémie comme maladie professionnelle - 1è partie
30 novembre 2014 :Suite de la lecture en vidéo du livre Cancer du soir...Espoir, par Nicole Lohezic. Série 3
30 novembre 2014 :Estelle GIARRATANO témoigne en vidéo de sa lutte victorieuse contre le cancer du sein (2è partie)
6 novembre 2014 :ITW en vidéo :"En quelles circonstances consulter un sexologue ?" Le Dr Ramseyer répond (1è partie)
6 novembre 2014 : ITW en vidéo :"En quelle circonstance consulter un sexologue ?" Le Dr Ramseyer répond (2è partie)
5 novembre 2014 :Suite de la lecture de quelques pages du livre Cancer du soir...Espoir, de Simone Schlitter, par Nicole LOHEZIC, série 2
5 novembre 2014 :Si vous souhaitez vous procurer le livre Cancer du soir...Espoir!
5 novembre 2014 : Estelle GIARRATANO témoigne en vidéo de sa lutte victorieuse contre le cancer du sein (1è partie)
24 octobre 2014 : Lecture de quelques pages du livre Cancer du soir...Espoir, de Simone Schlitter, par Nicole LOHEZIC - série 1
20 avril 2014 : Les bienfaits du sport...de glace...
08 mars 2014 : Dans les coulisses du Lycée St André - Optique
07 mars 2014 :la journée d'un kinésithérapeute
06 mars 2014 :La journée d'une infirmière libérale
26 février 2014 :gym douce à l'EHPAD LA KISSEL
23 février 2014: Le patient nous écrit:"mes possibilités de bouger sont réduites !"
23 février 2014: Vidéo : une infirmière scolaire qui a du punch
15 février 2014: Les causeries de Tante Mathilde
15 février 2014: VRAI ou FAUX
12 février 2014: Introduction
/!\PARTICULIEREMENT IMPORTANT ! Estelle Giarratano, sortie victorieuse de sa lutte contre son cancer du sein, invite toute femme en détresse à ce propos de prendre contact avec elle. Elle se déplacerait si besoin ! "J'ai vaincu mon cancer du sein !" Estelle GIARRATANO témoigne (1è partie)
Tél: 06 64 88 34 78
MANIFESTATIONS PUBLIQUES DE L'ASSOCIATION CANCER-ESPOIR
Pour renseignements : Tél 03 82 83 42 71
- le mardi 1 septembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 15 septembre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 6 octobre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 20 octobre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 3 novembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 17 novembre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 1 décembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 15 décembre 2015: le tête et les jambes (voir plus haut)
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NB
Introduction
Bonjour à tous
C'est Marthe Humbert-Schlitter, Présidente de l'association Cancer-Espoir qui, dans ce cadre, a créé P'TIT CANARD MALADE et va essayer de s'en occuper pour le maintenir en pas trop mauvaise santé...
L'ambition de ce P'TIT CANARD, c'est de parler de la maladie et de la bonne santé, et de ce qu'il y a entre les deux... Et ceci, tant qu'à faire, plutôt à la façon de Toto, qu'à celle des célèbres Docteurs Diafoirus père et Fils (voyez sous Molière, dans Google...)
Nous prévoyons différentes rubriques qui sont en train de se préparer. Au fur et à mesure, pourront s'y ajouter d'autres rubriques, selon les idées des uns – et des unes (parce que maintenant c'est mixte ! - et des autres. . P'tit canard est bavard comme une pie ! Il acceptera pourtant pour la circonstance de céder la paroles à différents auteurs. Qu'on veuille bien lui pardonner une certaine lenteur dans la construction ou la tenue de ces rubriques (les bénévoles « littéraires » sont rares...)
Voici les premières 4 rubriques prévues :
Les causeries de Tante Mathilde :
Auteur : Tante Mathilde - Description : Madame sans gêne ...foulard sur la tête et jarretelles pour tenir les chaussettes , qui débarque, au 21è siècle, après un grand bond dans l'espace, depuis, seulement, quelques décennies But : le bon sens, la franchise, un brin de critique acerbe, et les « petits conseils de bonne femme » utiles à tous. Des questions, aussi, que Tante Mathilde, jouant les Candides, pourrait se poser, sur le fonctionnement de notre système de santé, en particulier, et sur notre société, en général.
Le Vrai ou faux :
Auteur : Sam Conney - Description : le journaliste scientifique, grosses lunettes sur le nez, qui « s'y connait » But : C'est un jeu permettant de tester si « on s'y connait » dans le médical... Plus piégeant qu'on ne pourrait le croire...
Les reportages et enquêtes :
Auteurs conjoints : Joelle Reugard -Delyncs et Joël Leuille-Delègle - Description : l'un porte la caméra et l'autre les grosses lunettes
But : caméra branchée à la source, sur le milieu médical ou paramédical. Avec une personne concernée, volontaire, qui nous ouvrira sa porte. Sujets variés. Sans oublier la caméra branchée aussi sur les patients qui ont des choses à dire. Et aussi sur des initiatives intéressantes, par rapport à la prévention, aux soins, etc.
Dans ce cadre : APPEL A TOUS LES ACTEURS DE SANTE DESIREUX DE TEMOIGNER : soit sur leur profession, ses joies et ses peines, ses techniques Et aussi
APPEL AUX PATIENTS , DESIREUX DE TEMOIGNER DE LEUR CAS, afin que tous puissent profiter d'expériences particulières.
Nous viendrons vous trouver avec plaisir, aux fins de réaliser un reportage vidéo, dans le cadre très large de l'hygiène de vie, de la prévention et de la santé. Merci d'avance de votre confiance.
Le patient invité à s'exprimer sur P'tit Canard par écrit :
Son vécu, ses remarques, ses questions.... Sous forme anonyme, ou avec initiales, ou vrai nom.
NB
EDITORIAL DE JUILLET 2015
MORT PROGRAMMEE
Un problème aux lourdes et graves conséquences se pose, dans le cas particulier d'un homme, Vincent Lambert, mais selon la solution qui va lui être apportée, cela va forcément faire jurisprudence. Et forcément influer sur notre mort programmée éventuelle.
Je précise que je ne suis ni croyante ni pratiquante, d'une quelconque religion, et que mon sentiment à propos de ce très grave sujet n'est nullement influencé par une culture, ou une habitude de pensée. Certes, et forcément, il est, comme pour tout le monde, influencé par mon vécu !
Actuellement, des gens glosent, jugent d'un cas – de loin – pour un soi disant sacro-saint principe, et le plus souvent sans du tout être restés de longues heures, assis aux côtés du malade, donc ne connaissant son cas propre que par extrapolation – ou avec la distance du corps médical (je ne parle pas de l'épouse...), ces gens font des lois, ils incitent, et font pression, pour que tout un chacun songe à ses derniers instants, et, dans cette optique, à placer un billet dans son porte-feuille, avec, écrit dessus...ses dernières volontés – et la teneur de ces dernières semble si évidente qu'on ne juge nullement utile de préciser : dites si vous souhaitez que votre vie soit dans ce cas abrégé, OU qu'au contraire, vous soyez maintenu en vie par des moyens techniques « artificiels ».
L'idée de placer dans son porte-feuille un billet, avec, mentionné dessus : »Je souhaite être maintenu en vie dans toute la mesure des possibles » paraît si choquante qu'on n'en parle même pas !! Cette alternative est court-circuitée...
Or moi, elle ne me choque nullement. Ce qui me choque, c'est que des gens qui n'ont jamais eu à soigner un grand malade, à domicile, pendant 20 ans – se sentent autorisés à juger à la place de ceux qui sont en 1è ligne, au front ! J'englobe dans ces personnes également les médecins, car le médecin n'est nullement « au front » ! Bien abrité dans son PC, il gère, ordonne. La personne qui est au front, c'est l'infirmière, et celle encore davantage au front, c'est l'épouse, ou la mère (voire la fille, ou l'époux), lesquels, à domicile, gèrent un cas très lourd, et on semble oublier que de nombreux cas se gèrent ainsi à domicile, dans l'ombre de modestes demeures.
Je vais essayer d'éviter de vous accabler du détail des problèmes personnels que nous avons vécu, mon époux et moi, pendant 20 ans, à propos d'une maladie rare, laquelle, dans les dernières 10 années de la vie de mon mari, a nécessité une alimentation par pompe nutritive branchée sur une stomie, au niveau de l'estomac. Mon mari, atteint d'une maladie, dite orpheline, la paralysie supra-nucléaire progressive ( qui s'installa lentement, en même temps d'ailleurs qu'une cécité totale), mon mari, au début, parlait encore, mangeait un peu, et se laissait guider, devenu, aveugle (là aussi petit à petit) puis, nous eûmes le choix entre : le laisser mourir de faim (déglutition impossible), ou le nourrir artificiellement. Pour moi, le choix ne s'est jamais posé!!Quand on connaît l'être qui vous est cher, que l'on étudie les moindres de ses réactions, aussi discrètes soient-elles, on SAIT ce qu'il souhaite !! Et ce qu'un être humain souhaite, c'est d'abord, d'être aimé par celle, celui ou ceux qu'il aime. Et ensuite, c'est aussi de souffrir le moins possible ! Or tout cela peut être rendu possible. Les antidouleurs sont au point... Par contre, l'amour, lui, ne se commande ni ne s'achète. Ce qui manque le plus à nos braves vieux (je ne place nulle intention péjorative dans cette appellation – c'est vrai, « vieux », à l'heure présente, cela veut surtout vouloir dire : incapable, inutile, usé, alors que dans MON esprit, le brave vieux, c'est celui qui a beaucoup vécu, et sait plein de choses que tant de gens négligeront de lui demander!)...ce qui manque le plus à « nos chers anciens », pour parler « plus moderne », c'est l'AMOUR. Ce dont ils souffrent le plus : la solitude, le guetto des maisons de retraite.
On pourra me rétorquer : Et ce fameux Vincent Humbert (et non Lambert), au cas tout aussi douloureux, et qui écrivit avec son pouce (seule pièce mobile de son corps...) dans la main de son médecin, et dans la main du journaliste qui l'aida à écrire ce fameux livre « le droit de mourir », ou similaire, qui écrivit une lettre à Chirac, (à l'époque Président de la République), lui, il désirait mourir, pourtant.... A eux, je répondrais : il désira mourir, oui...Mais sauriez-vous répondre à ceci : si sa bien-aimée avait choisi de rester à son chevet au lieu de partir (car elle avait craqué) – savez-vous si ce désir, exprimé APRES, ce serait également exprimé, dans ce cas de figure-là !?
De toutes façons, qu'un être jeune, tel Vincent HUMBERT, à l'époque, fauché, dans toute sa vigueur, puisse désirer mourir, avec, à ses côtés – ou non – un être aimé et qui le chérirait – je le conçois – le désir de mort peut être très fort chez un jeune, qui se sens diminué – et dans ce cas, je l'admets. Et si j'avais été la maman de Vincent Humbert, j'aurais fait comme elle, j'aurais tout fait pour que ce vœu se réalise, quitte à être emprisonnée. Mais les cas sont généralement très différents de celui-là : on s'attache à la vie de plus en plus, au fur et à mesure de son vécu. Ce qu'on souhaite alors le plus, c'est une main amie. Qui permette qu'on traverse ensemble toutes les épreuves. Je disais toujours à mon mari : « tu vois, tant qu'on est à deux, il ne faut jamais se plaindre ». Il ne pouvait plus me répondre, mais je sentais une petite joie, un petit apaisement, parcourir ses membres aux muscles tendus et crispés. (Car la paralysie, elle ne détend pas, elle crispe, elle fait mal...)
Nous avons ainsi vécu ensemble « une vraie guerre du Vietnam ». J'en raconte toutes les péripéties dans un livre au titre qui dit ce qu'il veut dire: »Non Docteur, je ne me résigne pas ! » Je déteste parler de cela devant des gens qui prennent un air apitoyé, en-même temps que cela suggère : »heureusement, à présent, il est ...mort ! »...(il est décédé à l'âge de 87 ans, à la maison, toujours, dans mes bras) . J'ai envie de crier à ces gens-là : Non, pas HEUREUSEMENT ! Je savais que la mort vaincrait ma patience, ma vigilance, mais j'en avais fait une affaire de vie ou de mort ! J'ai tenu le coup 20 ans, et...un moment d'inattention, un médicament s'étant ajouté à un autre, une soirée pas faite comme les autres, et voilà.
Mais si je me réfère à la tendance actuelle, cela voudrait dire que non seulement je me suis battue pour une vie à sauver pendant 20 ans, mais, que si cela se trouve, ce n'était pas de l'amour, mais de l'égoïsme, et de la cruauté. Que mon mari, dans le secret de son pauvre cœur, désirait mourir, mais que moi, je lui tenais, volontairement, la tête hors de l'eau !
Je trouve totalement inadmissible que l'on décide, pour un être qui ne peut plus se prononcer, de sa vie ou de sa mort à sa place ! En cas de doute, on doit lui laisser le bénéfice de la vie , et entretenir cette vie aussi correctement que possible. Personnellement, je n'ai jamais une seule seconde douté que mon mari souhaitait vivre, vivre avec moi, qui lui tenais la main, et lui balançais les bras au rythme de la musique des CD qu'il avait aimé : « le plus beau – de tous les tangos du monde – c'est celui – que j'ai dansé dans tes bras... »
Certes, a priori, on peut penser qu'un mot, remis à une personne de confiance, ou déposé dans son porte-feuille, peut régler bien des choses. Et que, dans ce sens, il est pertinent de le faire.
Mon vécu m'incite à penser que non, au contraire, il convient de s'en méfier absolument.
Certains peuvent y être incités, et céder à la pression sociale, ce faisant, sans véritable conviction personnelle. « Pour faire plaisir », « pour en finir avec ça ». Au jour J, heure H, ils resteront prisonniers d'un billet qui traduit plus la pensée des autres que la leur propre.
Mais il y a aussi ce à quoi on pense beaucoup moins : ce billet, écrit 10 ou 20 ans avant sa mort, est-il encore la vraie traduction d'un sentiment qu'à présent nous allons supposer comme tout à fait sincère, 10 ou 20 ans auparavant. On ne pense pas assez que nos cellules, nos opinions, nos désirs, notre aspect, TOUT change, en nous, sur 10 ou 20 ans! J'ai assisté personnellement au cas très grave suivant : quelqu'un, atteint de la maladie de Charcot, en pleine force de l'âge (50 ans), affirma, à qui voulait l'entendre, énergiquement, haut et fort, que, dans le cas où les muscles de la respiration deviendraient, eux aussi défaillants, il ne souhaitait pas être placé sous respirateur, mais, au contraire, souhaitait qu'on le laisse mourir. Deux ans plus tard, il changea totalement d'avis. Mais il ne pouvait plus le dire...Alors comment l'a-t-on su !? Car, étant un scientifique, il avait des collègues amis qui lui avaient placé sur son ordinateur un système de traduction en morse, et il exprimait ses idées, toujours très claires, en tapotant, du seul doigt qui pouvait encore bouger (l'index), sur un clavier d'ordi modifié pour la circonstance.
Si donc vous ne disposez pas de ce système en morse, ou ne pouvez plus ni bouger les lèvres, ni aucun doigt, ou avez partiellement perdu la tête, et souhaitez avoir le droit de changer d'avis pour une chose aussi grave que celle de votre maintien en vie – ou non – et que vous avez pris « la précaution » (entre guillemets...car s'agit-il bien d'une précaution!?), que vous l'avez prise, cette précaution du petit billet, croyant bien faire, dix ans auparavant, ou même, simplement, quelques années avant, sachez que vous vous êtes condamné à mourir, quand bien même, et c'est pourtant le droit absolu de chacun, vous souhaiteriez bénéficier, plutôt, de « votre droit à vivre ! »...(seuls les imbéciles ne changeant jamais d'avis!)
Personnellement, et je le clame, je rédigerai ainsi mon billet : »je veux bénéficier de mon droit à vivre » !
Autre chose, qu'il convient de ne pas laisser dans l'ombre : on vous suggère une mort sereine. Un cocktail antidouleur ET ou suivi – d'une sédation profonde. Arrêt de toute alimentation et hydratation, bien évidemment. On laisse mourir, on ne fait pas mourir...Nuance ? J'en vois peu... Mais, quelle que soit l'option, personne n'est jamais revenu de là pour expliquer si c'était vraiment vrai que l'on n'avait pas mal, et qu'on s'endormait d'un sommeil serein. Pour ce qui est de l'antidouleur: placée sous morphine, suite à une ablation d'un morceau d'intestin, je peux affirmer que cela me fut totalement pénible. Je paraissais, aux yeux des autres, ne pas souffrir, et d'un point de vue « classique », il ne s'agissait pas d'une souffrance, telle qu'on l'entend, mais plutôt d'une profonde perturbation de ma conscience, qui me donnait d'horribles nausées. Je préférais la souffrance « classique », on me débrancha de la pompe à morphine, et je gérais beaucoup mieux.
Question « sédation profonde » : mon frère, placé en soins palliatifs à la maison, souffrit, en silence, mais visiblement, pendant 5 jours, avant de mourir. De grosses gouttes de sueur froide étaient épongées par son épouse, terriblement choquée (elle me le raconta). Il ne pouvait juste pas le dire, qu'il était extrêmement perturbé ! Moi-même j'eus l'occasion d'observer un proche, à l'agonie « assistée », souffrant dans le silence, pendant de longues heures, apparemment immobile et endormi, avec des ulcères de sécheresse sur les lèvres et dans la bouche, sécheresse volontairement produite par des patchs de scopolamine, laquelle évite la salivation, et les râles produits par la salive, pendant l'agonie. Cela veut-il dire qu'on ne souffre pas !? J'en doute fort...
J'avais d'ailleurs eu l'occasion d'observer les dégâts de la scopolamine sur mon époux, médicament que le médecin de l'époque avait cru bon, à titre d'essai, de placer sur l'ordonnance. Selon les moments, en effet, mon mari pouvait saliver énormément (réflexe du corps malade, probablement), et il risquait de mourir noyé dans sa salive, puisqu'il ne pouvait ni l'avaler, ni la rejeter hors de sa bouche. J'observais alors les dégâts : vomissements de bile, teint totalement jaune. Perturbation profonde le rendant complètement flasque. Je stoppais la scopolamine au bout du 2è jour, et je reste persuadée que si je ne l'avais pas stoppée, mon mari serait mort dans les jours qui auraient suivi. Tout cela n'est pas très gai. Mais mon but n'a jamais été de vous écrire ici une « histoire gaie » !
J'ai l'air de juger sévèrement certaines personnes. Très sincèrement dit : j'aurais pensé comme elles, à trente ans !: « Ils souffrent, ils sont là, tout bossus, tout tremblotants ! Ce serait mieux pour eux qu'ils ne soient plus là. » Je l'aurais pensé. Car je n'avais pas encore expérimenté à quel point nous pouvons, si nous le souhaitons vraiment, par de gentils gestes, des attentions sans faille, le témoignage de notre amour, des paroles encourageantes , de la bonne humeur, de la disponibilité, de simples petits baisers, sur des joues creuses ou ridées, de l'optimisme, par rapport à leur situation qu'ils vivent mal - simplement, même, par des chansons, fredonnées souvent, en leur présence, leur redonner ce qui leur manque tellement, le goût de vivre ! C'est quand même mieux que de les condamner à mort !
Et surtout ne jamais croire qu'une personne qui ne vous voit plus et entend mal ne vous entend pas chantonner, ne perçoit pas votre présence, et n'entend pas si vous dites, distraitement, à quelqu'un d'autre : "Ce serait mieux qu'elle soit morte ». (Meilleur moyen pour qu'elle finisse par le souhaiter !)
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NB
EDITO DE DECEMBRE 2014
S'ACHARNER A VOULOIR VIVRE !
Souvent j'avais entendu ma mère décréter, en hochant la tête : « Faudrait une bonne guerre, tu comprends ! Les gens sont trop gâtés ! »
Je ne répondais jamais. Je n'avais pas l'habitude d'entreprendre des discussions avec ma mère. D'ailleurs cela se passait entre 1950 et 1970. Après, elle dormait beaucoup. Elle ne disait plus trop rien. Quant à moi, réformer le monde, c'était pas vraiment mon truc. Il y avait ceux du café du commerce, d'un côté, qui le réformaient en trinquant, ou en sirotant leur petit noir. Les énarques qui le réformaient en légiférant. Ou en faisant légiférer. Ce qui revient au même. Et puis les philosophes qui le réformaient à la faculté. Ou dans les bouquins. Ou dans les conférences.
Mais depuis que la loi Léonetti, lentement, mais sûrement, se modelait et se remodelait à grands renforts de sédatifs, je me reposais parfois la question.. Est-ce que nous n'étions pas un peu nombreux sur cette planète dont l'horizon se rétrécissait à vue d'oeil ? Un peu trop à l'étroit, bientôt ? Entre le niveau de la mer, qui gagnait du terrain, la mer d'Aral qui s'asséchait, les îles de plastique au milieu de l'océan, juste assez souples pour étouffer les poissons, et un peu trop molles pour se transformer en terrain constructibles, entre les promoteurs qui construisaient en zones inondables, les chinois qui bientôt nous envahiraient – et étaient d'ailleurs présentement en train de le faire – les bébés qui voulaient naître à tout prix, fût-ce dans le ventre des mères porteuses et à tous les prix – et les vieux qui s'obstinaient à devenir centenaires, nous allions où, au juste, à ce train-là !? Au Moyen-Âge, on mourrait à 50 ans. Bon, un peu tôt tout de même, faut dire ! Mais de là à devenir centenaire, vous voyez l'écart !? Je ne dis pas qu'on devrait réunir les estropiés, les malades, et les croûlants, dans de grandes bennes, pour les emmener à l'abattoir, ce serait quand même exagéré. Le film Soleil Vert, il y a quelques décennies, il était plutôt méchant – et fort inquiétant. Heureusement, il ne s'agissait que de Science Fiction, et (merci mon Dieu), on n'est pas prêt de transformer de la chair humaine en petite tablettes nutritives de jolie couleur verte. Mais enfin, pourquoi ne pas appeler un chat un chat !?
S'acharner à faire vivre à tous prix !? D'ailleurs c'est défendu maintenant ! La loi le dit bien ! »pas d'acharnement ». Et si vous ne savez pas ce que vous devez faire à partir d'aujourd'hui, c'est que vous avez les oreilles très bouchées...Avez-vous placé dans votre porte-feuille ou dans votre coffre-fort, ou à la banque, ou sur votre cœur, ou dans toutes les poches de tous vos costumes, ou dans votre sac à main, le fameux billet... !? Vous savez bien ! Celui qui dit que vous renoncez à vouloir vivre si vous êtes trop patraque. A quel degré de « patraquerie » faites-vous allusion !? Ben c'est simple, quand même, non !? Si vous faites pipi et caca dans la culotte, bavez sur votre chemise, ne pouvez plus tenir votre cuillère dans la main, bégayez au lieu de parlez, avalez de travers à chaque bouchée, et emmerdez votre entourage, de ce fait, plus qu'il n'est permis de faire – et que de surcroît vous ne pouvez ouvrir votre bouche – possiblement édentée – que pour proférer d'horribles râles, au lieu de dire : »je veux mourir, qu'on en finisse à la fin ! », comprenez que c'est quand même difficile pour votre entourage de ne pas essayer – ou au moins de faire semblant – de vous tenir la tête hors de l'eau ! Et pas qu'un jour, si vous avez le cuir coriace ! Et comme en plus vous ne pourrez même pas vous suicider, faute de muscles, et d'irrigation de votre cerveau pour vous donner un peu de punch, pour ce geste libérateur, vous n'avez qu'à écrire (comme Gainsbourg l'aurait fait ») : « Suicidez-moi !! ». Enfin, je veux dire : « tuez-moi légalement ». Enfin, je veux dire « sédatifiez-moi ».
Les patchs de scopolamine, collés derrière l'oreille, vont vous empêcher de vous étouffer dans vos râles pendant que vous mourrez. D'ailleurs, avec eux, vous n'avez plus ni faim ni soif, vous êtes au paradis sur la terre. Et puis il existe à présent bien d'autres mixtures aux mêmes fins, et encore plus pratiques. Plus besoin de manger et de boire pendant ce temps-là. Et ça va vite. En quelques jours, vous êtes passés, comme une fleur, de l'autre côté du chemin. Sereinement. C'est moi qui vous le dis. Si vous ne me croyez pas, c'est que vous êtes de mauvaise fois. Bon, d'accord, ça dure quand même quelques jours. Parfois même un peu plus. Alors que pour les chiens, les chats et les chevaux, une seule piqure, et hop, c'est bon...Nous n'en sommes pas là, certes. Laissons quand même évoluer les choses...
En attendant, je vous le recommande, pensez au fameux billet placé à la bonne place, et à remettre ou faire remettre à qui de droit lorsque vous serez en danger de mort. Vous commettrez un acte civique qui arrangera tout le monde, vous le premier.
Et surtout ne soyez pas farceur au point d'écrire sur votre billet : « JE M'ACHARNE A VOULOIR VIVRE ». Cela s'appellerait un manque de tact évident, après tout le mal que se donnent nos autorités pour notre bien général !
La Présidente de Cancer Espoir
Simone
NB
Les causeries de Tante Mathilde
L'heuh-Tanasie
J'sais pas si vous, vous avez ben compris l'problème. Pour moi, c'est simple : y a plusieurs camps :
Le camp du Docteur Machin qu'y dit : « S'y veulent mourir, faut les aider à mourir », et pis le camp du Docteur Chouette qui dit : « Faut les laisser mourir ». J'ai quand même pas bien compris s'y a p'être encore un 3è camp qui dit : « Faut pas les laisser mourir, faut les aider à vivre – dans tous les cas ». Mais j'ai bien compris qu'y a un camp qui dit : « en fin de vie, faut pas les aider à mourir, faut les aider à survivre encore un peu, en douceur. Ça, ça s'appelle : soins palliatifs, je crois.
Alors bon !
« Les aider à mourir », y en a qui disent que ça s'appelle « tuer » en français. Y parlent de suicide assisté. Pis y a les aut' qui disent :
« oui, mais qui qu'c'est qui vous prouve qu'y veulent vraiment mourir, ces gens-là ? » Alors, y en a qui répondent :
« Ben, c'est parce qu'y l'ont écrit avant d'mourir ! »
Pis c'eux d'l'autre camp qui rétorquent :
« ça fait dix ans qu'y balladent c' billet dans leur porte-feuille. En 10 ans, vous changez pas d'avis, vous !? Moi si ! (Y a qu'les imbéciles qu'y changent jamais d'avis...)
Pis ceux d'l'aut' camp qui répondent : « Oui, mais en plus, le malade, à l'heure qu'il est, aussi, y veut mourir ! »
Pis ceux du camp adverse qu'y répondent : « Comment vous l'savez, puisqu'y peut pu parler !? »
Pis les aut' qui répondent : « j'le vois, parce qu'y hoche la tête, ça veut dire : »j'veux mourir » ! Et de plus, y tourne de:l'oeil, ça veut dire : « on achève bien les ch'vaux » ! C'est cruel de le laisser vivre...
Pis y a ceux qui décrètent : on va confier l'analyse à des psy, qui vont voir, d'après certains signes, s'y veut mourir ou pas !
Alors, y a ceux des soins palliatifs qu'y s'en mêlent, et qu'y disent : « chez nous, on meure doucement et sans souffrance, quand l'heure est venue ! »
J'ai juste pas très bien compris comment ça se passe « pour ceux dont l'heure est encore pas venue » ! Par exemple des gens de 20 ans, ou 40 ans, ou même de 80 ans, dont le cœur est encore bien costaud, mais qu'y sont dans l'coma. J' crois qu'à 20 ans, ils les gardent en vie, avec des tuyaux. Mais à 80 ans, c'est sûr, même avec un bon cœur, y parlent « d'acharnement thérapeutique » J'ai pas trop bien compris à partir de quel âge ça s'appelle « acharnement, d'ailleurs... » …
Sur ce, j'vais vous raconter c'qui est arrivé à mon brave vieux Maurice, appelé Momo (mon beau-frère) : Momo, après son AVC, s'était tout bien rétabli, y r'montait, descendait les escaliers, j'lui faisais faire « sa gym » tous les jours, tout se passait bien jusqu'au 2è AVC. Là, j'avais pas t'nu le coup, pour le soigner, parce qu'y fallait l'attacher dans le lit, et qu'j'avais à m'occuper de mon mari chéri, paralysé total.
Et si j'avais mis mon mari à l'hosto, dans son état j'le condamnai à mort à coup sûr !...alors, j'vous l'dis franchement : mort pour mort, j'avais laissé partir le brave vieux Momo à sa place.
Anita (c'était mon aide), et moi, on faisait à Momo des biberons de bonne soupe aux légumes, avec du lard cuit dedans, on passait tout ça à la moulinette, et à la passette, et Momo, y buvait 5 biberons de soupe par jour. Parfois, quand il avait bien bu, y nous faisait un p'tit sourire. On avait encore apporté les biberons à l'hosto. Mais le personnel nous r'gardait d'travers... Après, y m'avaient obligée de le placer. J'avais signé son arrêt de mort.
J'savais bien qu'c'était son arrêt de mort, mais j'savais pas qu'ça irait si vite...Pour simplifier, au lieu des biberons, y zavaient branché un tuyau dans une veine du cou, avec une poche sur une potence. Momo avait pu besoin d'biberons. Et comme y lui collaient des patchs de scopolamine, Momo passait son temps à dormir – et vous savez bien : « qui dort dîne ». C'était bien pratique, et la perf n'avait pas besoin de couler...Comme elle semblait toujours bouchée quand j'arrivais, c'était moitié mal, vu que Momo « dormait au lieu de dîner »Parfois, la f'nêtre était grande ouverte, au mois de mars, et quand je râlais, on m'disait :'il a trop chaud » ! Sur ce, on fermait la f'nêtre et on apportait une couverture, pas vraiment pour satisfaire Momo (puisqu'il dormait), mais pour que « j'arrête de râler tout l'temps ! »
Le plus grave : Momo, à cause d'la scopolamine, n'avait plus d'salive...Comment j'sais ça!?Ah ben, mes pov chéris, Tante Mathilde en a bavé assez dans sa longue vie pour savoir ça ! La scopolamine, elle a deux avantages : d'abord elle fait dormir. Ensuite, elle empêche les demi-mourants de saliver, donc ils ne meurent pas étouffés dans leur salive, ils meurent sans bruit – et sans râles, et ne dérangent personne! Quand l'infirmière était pas là – c'était souvent le cas – je rinçais la bouche de Momo avec du sérum phy (l'eau salée qu'on met dans les yeux des bébés pour les laver). J'faisais attention d'pas lui faire mal, parce qu'il avait plein d'ulcères dans la bouche (vu qu'elle était sèche). Au téléphone, le toubib préposé aux soins – rarement là car il était ailleurs – avait sèchement asséné : « pas d'acharnement thérapeutique, Madame. D'ailleurs, vous avez signé pour qu'on lui fasse pas d'gastrostomie » !
J'tombais des nues ! J'avais rien signé du tout. Alors j'avais l'choix : ou j'm'occupais de mon bon mari chéri, paralysé, et nourri par gastrostomie, j'm'en occupais bien, et j'laissais tomber les procès, et la lutte pour la survie d'Momo – et telles que les choses étaient parties, elle était plutôt compromise, cette survie ! Ou bien j'me battais sur tous les fronts, et j'allais perdre toutes les batailles.
Et c'est pour ça, parce qu'j'avais pas vraiment l'choix, que not pov vieux Momo mourut quelques s'maines plus tard.
Et j'suis pas sûre du tout qu'ce fut sans douleurs. Parce que je sais qu'on peut dormir à moitié, avoir très mal, et ne pas pouvoir ouvrir la bouche, et ouvrir les yeux, pour dire « ça va pas » ! J'l'ai vécu !! Et ses ulcères, dans la bouche, ça m'étonnerait beaucoup qu'ils l'aient laissé mourir et partir tranquille et sans souffrance...
Vous savez, avec c'qui z'appellent « l'acharnement thérapeutique », faut en prendre et en laisser !! C'est une belle expression savante pour dire qu'on va laisser la barque dériver au fil de l'eau... Quant à l'heuh-Tanasie, j'vais vous dire : à propos de Roger, mon mari, un jour, une bonne femme qui aimait juger de toute sa hauteur, et de loin, m'affirma : « C'est par égoïsme que vous le maintenez en vie » ! Lui VEUT mourir! C'est VOUS qui n'voulez pas !
Moi, je répondis tranquillement : "Non, y n'veut PAS mourir ! » Elle : « Comment vous pouvez l'savoir !? » Moi : « C'est parce que, parfois, sur ses lèvres, je vois comme l'ombre d'un p'tit sourire » ! Et cette femme à la langue si bien pendue, et aux idées si péremptoires, après ça, à mon grand soulagement, elle se tut !
= = = =
Note de l'auteur : Mon livre : Non, Docteur, je ne me résigne pas, parle précisément d'une lutte de 20 ans pour « la survie de Roger » !
NB
LES CAUSERIES DE TANTE YVONNE
Note au lecteur :
Tante Yvonne est la cousine de Tante Mathilde. Un peu plus éduquée, elle parle un langage plus châtié. Elle a obtenu, aussi, son certificat d'études, en 1946 Alors que Tante Mathilde n'avait obtenu, elle, que le diplôme d'aide ménagère.
TANTE YVONNE ET LA CHALEUR
Bonjour mes chéries ! (Ce n'est pas tant que les hommes soient les oubliés de l'histoire...mais de mon temps, c'étaient tous des machos, qui n'avaient pas de leçons à recevoir des femmes. On dirait que depuis, ça a un peu changé, mais bon, je conserve mes bonnes habitudes...m'écoutera celui qui veut...)
Donc, il paraît que nous allons avoir très chaud, prochainement. J'espère que vous avez lu, dans le Répu, tout ce qu'il faut faire et ne pas faire. Naturellement, Tante Yvonne va mettre son grain de sel, sinon la soupe sera ratée !
Est-ce qu'on vous a dit, mes chéries, tout d'abord, qu'il convenait que vous habitiez dans une maison aux gros murs, ça conserve au frais, comme un frigo. Ah, si vous habitez dans une cage à lapin, même isolée avec cette saleté de poly-machin-chouette-vynile-laine-de-verre ou je ne sais quoi, ou si vous avez eu la mauvaise idée d'une mansarde en-dessous du toit, en plus, ça va chauffer, dans tous les sens du terme, je vous le promets !
Bon, on va dire que vous n'avez pas le choix du logement. Admettons. Avez-vous pensé aux persiennes à fermer, de jour ? Vous savez, les bons gros volets en bois, avec les petits cœurs, qui vous évitent la claustro-machin-phobie. Ah, ben, si vous n'avez pas de volets, bon, à la rigueur des stores intérieurs, je ne dis pas non, mais ça ne remplace pas vraiment. Si vous allez à l'hosto les jours de grande chaleur, attention : si vous êtes exposés en plein sud, avec votre lit juste derrière les grandes baies, assurez-vous qu'il y a la clim dans votre chambre. Sinon changez d'hôpital. Mais s'il y a la clim , assurez-vous que vous n'êtes pas en plein courant d'air, sinon vous allez en baver (baver du nez, au sens propre, car cela va réveiller les sinusites endormies – et – à cause des filtres pas assez souvent nettoyés, les microbes aussi, ça les réveille). Bien sûr, vous allez fermer le store intérieur, mais c'est pas pareil : la chaleur, elle est tapie, déjà, entre le carreau et le store, bien décidée à faire ses dégâts. Vous voyez le genre.
Ah, si vous habitez à la campagne, c'est mieux. A la ville, il fait toujours quelques degrés plus chaud. (Toutes ces maisons et grands blocs, ça fait pare-vent, et ça se réchauffe, l'un l'autre.)
Bon, si vous n'avez pas le choix de la ville ou de la campagne : ou que vous soyiez, un chapeau de paille, pour sortir, c'est pas mal. En plus, ça va faire touriste, et vous serez bien vues par tous les commerçants. La paille, c'est mieux que la casquette, c'est plus aérée et frais. Moi ce que je fais quand j'ai trop chaud ? Je mets ma tête sous l'eau, mes chéries. Bien mouillée, à peine ressuyée, ça vous désembrume les idées, illico. Tout le monde n'aime pas. Les unes, c'est parce qu'il faut retourner chez le coiffeur tout de suite après, les autres parce qu'elles ont peur de prendre froid (par 39 ° à l'ombre, faut pas rêver...!), les autres encore parce que « ça ne se fait pas » de se mouiller les cheveux. Les autres : parce que ça dégouline dans le cou. Ah, mais dans la vie, faut savoir choisir, mes chéries. Essayez voir : une nuit où vous étouffez dans votre lit, fenêtre pourtant grande ouverte : 2 gants de toilette imbibés d'eau fraiche, et bien essorés, l'un sur le milieu de la tête, l'autre sur le front, vous m'en direz des nouvelles (pas le temps de compter les moutons que vous ronflerez déjà.)
Sans parler des ventilateurs et climatisateurs bien pratiques, il y a aussi la tenue vestimentaire, sur laquelle il convient de jouer. Le lin, c'est l'idéal, mais l'on n'en trouve plus. Evitez le polyester et tous ces trucs en synthétique, qui « collent » à la peau. Mais c'est difficile aujourd'hui d'éviter le synthétique...une bonne cotonnade, à défaut de lin ? OK, pas mal. Sauf que, comme toutes les cotonnades, à présent, sont importées de Chine, il est difficile d'en trouver qui ne soient pas imprégnées de colorants – hm – un peu suspects. Jusqu'au coton écru, à présent, qui paraît vaguement bizarre au toucher. Comme s'il collait un peu aux doigts.
Enfin, en testant sur la fine peau de votre joue, vous pourrez trouver, tout de même, des choses valables, et n'aurez en principe pas besoin de vous promener, nues, ou enveloppée de papier alu.
N'oubliez pas que les socquettes sont très importantes! Se promener pieds nus, c'est ouvrir la porte à toutes sortes de maladies de peau appelées mycoses, bien embêtantes. Et des socquettes en nylon, avec la chaleur, c'est pire que pas de socquette du tout. Se tremper les gambettes plusieurs fois par jour dans le bac à douche, avec de l'eau un peu fraîche, et pourquoi pas tout le corps, si on en a le courage, cela ne peut faire que du bien. A condition d'être prudente, et de ne pas vous étaler ensuite sur le carrelage mouillé.
Pour la boisson : je vous ai déjà dit ce que j'en pensais, je crois me rappeler.
Bon, si vous avez soif, buvez donc ! Le Répu vous l'a dit : de l'eau, c'est mieux ! De mon temps, c'était pas trop conseillé, parce que, parfois, ça donnait mal au ventre, surtout lorsqu'un moissonneur en buvait des litres, en pleine chaleur, après avoir glané, avec le fouet, et dévoré, à pleine dents, quelques pommes encore vertes en bordure de route. Mais aujourd'hui, comme on ne mange pas, normalement, de pommes pas mûres en même temps qu'on boit des litres d'eau, il ne devrait rien vous arriver de mauvais. Si c'est de l'eau minérale, vous ferez, en plus, marcher le commerce, et ce sera mieux (du moins c'est ce qu'on dit maintenant), et si c'est de l'eau ordinaire, et qu'elle ne sent pas trop la javel, vous pouvez aussi.
Maintenant, je vais vous dire : si vous n'avez pas mangé trop salé le midi, si vous n'avez pas rajouté une tonne de sel sur votre saucisse et vos frites, que vous n'avez pas abusé de la moutarde en entrée, ni du camembert au dessert, il se peut que vous n'ayez pas aussi soif que l'on pourrait le penser, aussi, n'ayez pas trop de complexes de culpabilité si vous ne buvez pas 2 l d'eau ou de liquide, par jour...Je me cite en exemple : en aucun cas, je ne parviens à atteindre le litre p.jour (potage et café-au-lait y compris...) Si vous en doutez, je vous envoie une photo récente, et je vous assure que je me porte bien (vous verrez sur la photo!)
Vous savez, de mon temps, on ne buvait pas comme aujourd'hui : ma grand-mère avait un « coquemard » au coin de feu, avec, dedans, une sorte de mixture, qui était un café léger, fait de grains de café moulus, additionnés de malt, et d'une grosse cuillerée de chicorée. Elle jetait tout ça d'un coup dans l'eau frémissante du « coquemard », et laissait reposer. Puis, elle filtrait le breuvage, lentement, dans une passette. Elle le préparait pour la journée, et en consommait encore pas mal. Nous, les gosses, on avait souvent soif. Parfois, on avait droit à de la limonade, mais pas tous les jours. Parfois, on s'empiffrait, à la fontaine, mais, assez vite, on avait perdu l'habitude, parce que ça nous donnait mal au ventre. Je ne me souvient pas avoir vu ma mère ou mon père boire à longueur de journée. Normalement, on buvait aux repas. Point. Parfois nous, les gosses, on buvait entretemps, mais juste quand il faisait chaud. Pourtant, ma mère bossait dur. Des lessives, chez les gens, du matin 6 h à 3 ou 4 h de l'après-midi, avec 2 poses pour du café-au-lait. (Chaque fois un grand bol). Pour vous rassurer : elle vécut jusqu'à 87 ans – il y a 20 ans de cela – et elle ne mourut pas de maladie, du moins pas directement : elle décéda d'être attachée, sans plus avoir le droit de vaquer à ses occupations, car elle était atteinte d'Alzheimer.
On vous parle aussi, dans le Répu, de « pipi foncé ». Bien sûr que ça, c'est une preuve de manque d'eau ! Le mieux, pour que vous compreniez, c'est de comparer avec un bon bouillon de bœuf :
Admettons que vous prépariez un bon bouillon. Ma belle-mère et ma mère avaient chacune à ce propos leurs habitudes et exigences très précises ! Par exemple pour la marmite moyenne (environ 6 l), où l'on plaçait 2 kg de basse-côte, remplie ensuite d'eau claire, on prenait 1 gros poireau ficelé avec quelques branches de persil, une feuille de laurier, un oignon piqué d'au moins 4 clous de girofle, un ou deux navets, une tranche de celeri rave, une branche de céleri verte, au moins deux carottes, ces légumes ficelés ensemble. Parfois du cerfeuil, en tout dernier...Un ou deux os à moelle, un bouillon cube (« Maggi »). Encore deux pincées de gros sel, et on y ajoutait : 2 ou 3 gousses d'ail (on n'enlevait pas le germe, dans le temps...), et plusieurs petits oignons et petites carottes qu'on laissait caraméliser au coin du feu. (Pas de pommes de terre...ça « troublait » le bouillon...)
Vous mettez votre bouillon sur le feu, et vous laissez cuire, quelques heures... Si vous laissez cuire trop longtemps, à gros bouillons, le bouillon va s'évaporer, il y en a même qui va passer par-dessus bord, et si vous vous retrouvez avec la moitié de la marmite, au lieu de la marmite pleine, vous comprenez bien que « ce ne sera plus vraiment de la soupe », mais que cela sera devenu une sauce épaisse... Pour notre palais, ce sera devenu du trop concentré, trop salé - si l'on aime ça, tant mieux – mais s'il s'agit au lieu du bouillon de bœuf de notre liquide intérieur, il vaudrait mieux « rajouter de l'eau » pour que ça fonctionne comme prévu pour la machine. Par contre, vous comprenez bien que si dans la marmite où une partie s'est perdue dans l'air, et l'autre partie sur le fourneau, on rajoute de l'eau, à force, cela risque de donner un mauvais bouillon, qui n'aura plus beaucoup de goût, à la fin.
Ce qu'il y a de bien, avec notre machinerie, à nous (je veux dire le corps), c'est que s'il y a trop d'eau, le corps la chasse. Tââc, un petit coup de pipi par-ci, et de sueur par-là, et tââc, le bouillon est redevenu juste bon à point. Encore que vous avez bien compris que la ménagère ne peut pas passer son temps à laisser cuire et déborder le bouillon et passer son temps à rajouter de l'eau ! Et que notre corps, ben il ne peut pas non plus s'empiffrer à longueur de journée pour ne pas se déshydrater par sa vessie, et tous les pores de la peau. En tout l'excès nuit, et il faut garder une juste mesure.
C'est l'avis de Tante Yvonne.
La prochaine fois, je vous parlerai encore du bouillon de bœuf, mais à propos de l'hémo-heuh, enfin le terme est rébarbatif, c'est pour ça qu'on ne le retient pas. Quand on ne sait pas que hémo veut dire « sang », on retient mal que l'hémoglobine, c'est ce qu'il y a dans nos globules rouges. Je vous en parlerai, à propos du bouillon de bœuf. Car j'adore le bouillon de bœuf, sauf que maintenant, je l'aime moins, parce que dans la basse-côte, et aussi dans la haute-côte, et même dans la plate-côte, ils fourrent systématiquement un colorant – rouge – s'entend. Ou plutôt, c'est le contraire : la viande est fourrée dans un bac pour tremper dans le colorant. Au moins un, le rouge cochenille. Sur internet, il est dit qu'il est inoffensif. Bon, espérons...
Vous ne croyez pas ? Vous avez raison, sinon vous n'allez plus trop aimer le bouillon de bœuf , et même avec colorants, c'est un délice!
= = =
NB
Tante Yvonne vous sermonne :
Vos yeux, ces mal-aimés...
« J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux »...Cet adage est-il vraiment vrai !? Pour commencer, mes chéries, je n'ai rien contre le maquillage, même si, par ces chaleurs, ça fait parfois barbouillé plus que dessiné...mais ces produits, même baptisés « non allergisants », ne sont pas destinés au contact avec la fragile membrane de l'oeil qu'on appelle la cornée – et d'autant plus si de surcroît vous portez des lentilles. Les laits démaquillants contiennent des produits agressifs pour cette fragile membrane. Alors pensez au « sérum phy » pour bébés, (phy = physiologique) ; il n'y a rien de plus approprié que cela, pour rincer l'oeil, en le tamponnant doucement, après démaquillage. Ne parlons pas des filles qui ne se démaquillent pas le soir...Ce sont des inconscientes !
On devrait toujours disposer dans son armoire à pharmacie de ces petites ampoules dont la teneur se rapproche de la composition de nos larmes: eau et sel : après le shampoing qui a un peu coulé dans l'oeil, ou simplement si nous portons des lentilles, ce petit liquide tout simple, qui ne fait pas de mal à nos fragiles bébés, ne fera pas non plus de mal à nos yeux, si fragiles eux aussi. Il ne leur fera que du bien, au contraire.
Passé cinquante ans, on devrait aller au moins tous les deux ans chez l'ophtalmo, et s'il décèle quelque chose de « pas très bon », il faut absolument y retourner au rythme où il vous l'a préconisé. Et s'y prendre bien à l'avance avec les RV, car les ophtalmos ne sont pas assez nombreux et débordés par la clientèle (ils disent « patientèle », ça fait mieux ! )
« La vue, c'est la vie » ! Il ne faut l'oublier à aucun moment.
Vos verres de lunettes : Nettoyer soigneusement avec un mouchoir spécial, ou une peau de chamois régulièrement renouvelée. Ne jamais poser vos verres au contact direct du support. Regarder régulièrement au travers pour déceler les éventuelles rayures. Généralement faits en verre dit organique, c.à. d. en matière synthétique, ils sont facilement rayables, n'ayant de loin pas la dureté du vrai verre. Toutefois, vu les importantes corrections nécessaires, souvent, en « vrai verre », ceux-ci seraient bien trop lourds, compte tenu de la nécessité d'une certaine épaisseur. Il faut donc « faire avec » et changer plus souvent ses verres s'ils sont trop rayés...
C'est vrai que les lunettes représentent un certains budget...et si le prix de la monture paraît parfois être « à la tête du client », dans la mesure où vous pouvez vous le permettre, n'économisez pas sur la qualité des verres. Une 2è paire, à l'abri, dans l'armoire, sera votre sécurité en cas de perte ou d'oubli...et les lunettes solaires avec verres correctifs sont ma fois très utiles au volant en été...ou aux sports d'hiver !
Bien sûr, c'est aussi une question de budget...je m'abstiendrai du laïus sur les remboursements par les caisses, c'est la même cata là aussi que pour les dents !
Mais si nos poches sont vides, rien n'empêche d'avoir « une tête bien faite »
Le choix de la monture :
« Chéri, elles me vont comment, celles-là !? »
Avant de vous laisser aller à votre coup de cœur, informez-vous tout de même auprès de l'opticien pour savoir si vos précédents verres vont devoir être rognés (meulés) pour s'adapter à votre nouveauté. Plus petits, votre champ visuel de confort va lui aussi être rétréci. Rien de pire au volant que de se demander constamment : « sur la droite, c'est quoi, que j'entrevois là-bas, et à ma gauche, on dirait bien un panneau, mais je n'en suis pas sûre... » Pour les verres progressifs, le choix de la monture est particulièrement important...Je vais vous donner un exemple un peu simplet et forcément caricaturé, mais c'est celui-là que vous allez retenir, alors que l'exemple scientifique, vous le digérerez mal ! Donc je m'abstiens, n'est-ce pas !
L'exemple « simplet », mais pas si inopportun que ça, le voici :
Vous voulez lire un beau livre, mais c'est écrit trop petit...Le mieux, bien sûr, ce serait de regarder la télé. Mais bon, vous êtes une acharnée...Vous disposez d'une grande loupe, qui grossit un peu, à large champ, vous pouvez lire, sans trop d'efforts, en un peu plus gros, une ligne d'un coup. Mais vous disposez aussi d'une petite loupe, qui grossit beaucoup, mais pas plus de quatre lettres à la fois... Vous prendrez la petite ou la grande loupe pour lire ?
Caricature mise à part, des lunettes avec un champ réduit, à longueur de journée, c'est n'est pas tellement moins énervant que de déchiffrer un beau !livre, mot par mot
Des lentilles ?
C'est l 'idéal...à condition de les supporter...l'oeil, à leur contact, se dessèche très vite. Il faut donc l'humidier souvent avec « de fausses larmes ». Les lentilles existent en matière organique souple, depuis...des lustres. Il faut savoir qu'il y a une cinquantaine d'années, elles existaient déjà, mais en verre minéral dur. Elles étaient néanmoins relativement mieux supportées, car le verre dur, à parois lisses, n'était pas un nid à microbes, alors que nos lentilles actuelles sont en matière poreuse...et on sait que les éponges sont avides de microbes ! Même en respectant une hygiène rigoureuse, il arrive un moment où la cornée de l'oeil ne supporte plus les lentilles, et il faut stopper : ce délai est variable :
pour « pas d'chance », un mois, on va dire. Pour « avec du bol « des années... l'âge joue aussi, comme pour tout.
Une fois la cornée érodée, méfiez-vous, et évitez de l'agresser à répétition...
Les bain en piscine :
Je viens de me tremper hier dans une eau thermale désinfectée au brome. Comment je le sais ? Ben, parce que cela ne sentait pas du tout le chlore, lequel se perçoit, à des centaines de mètres de distances, lorsqu'on a le nez fin. Le chlore est très mauvais pour les yeux, le rhinopharynx, nos bronches et nos alvéoles pulmonaires.
J'adorais plonger, et remonter des objets, à 2 ou 3 m de fond, à la piscine municipale de T... Pendant quelques années, ce fut un sport bien agréable et peu coûteux, en compagnie des gosses. Un beau matin, je me pointais en catastrophe chez l'ophtalmo, laquelle me reçut en urgence. Je m'étais faite conduire par le voisin, mon manteau sur la tête. Chaque fois qu'un rayon, de lumière atteignait mon œil, suite à une fausse manip du manteau qui me recouvrait, je bondissais en l'air, étouffant à grand peine un hurlement. L'ophtalmo me dit : « vous avez des microlésions de la cornée », dues à l'eau chlorée des piscines. En fait, c'est une allergie au chlore, assez fréquente. Une fois installée, elle ne vous quittera plus. C'est moi qui quittait ensuite les piscines chlorées. J'ai remarqué par contre que le brome, lui, ne m'agressait pas.
Si vous ne me croyez pas, regardez sur Google - avec ou sans lunettes - vous verrez bien !
= = =
NB
LES CAUSERIES DE TANTE YVONNE
LA CHALEUR AVEC UN GRAND CHÂÂLE...
La chaleur ...avec un grand...CHÂALE
Ben oui, voilà, j'ai mis mon grand...chââle : Moins chaud !? Oh oui, beaucoup moins chaud ! Parce que j'ai trouvé le truc. En fait, j'avais le choix : ou « trouver le truc », ou me retrouver « dans le couloir de la mort »...je veux dire aux urgences, dans le couloir desquelles j'avais poireauté l'autre fois, comme quelques autres quidam d'infortune, de 23 h du soir à 3 h du mat, en équilibre instable sur une chaise roulante, jusqu'à ce qu'on me roule auprès de l'interne de service, gentil, dévoué, mais guère spécialisé pour le problème en question.
Alors j'ai trouvé « le truc ». Parce que vous comprenez, tant qu'à faire, mieux vaut le trouver que de se retrouver là-bas. Donc, lorsque j'ai remarqué qu'au 1er étage, chez moi, mon cœur commençait à s'affoler un peu, je me suis dit : maintenant, trouve le truc, et vite !
Alors, vite, je l'ai trouvé : je me suis fourrée toute habillée dans l'eau (tiède-froide) de ma baignoire...d'abord...brrrr...mais ensuite... âââhhh... super : je me suis ressuyée avec de grosses serviettes éponges, et, mon bermuda, ainsi que mon petit chemisier à manches courtes, en voile léger, toujours mouillés, mais plus trop dégoulinants, faisant office de frigo, m'ont réellement aidée à passer le cap. Mes cheveux, essorés, prisonnier d'un bandana, mouillé lui aussi... j'avais par ailleurs pris soin de fendre les manches de mon chemisier-léger, afin que l'air passe mieux. C'était mieux que d'avoir carrément enlevé les manches, car le flottement des pans mouillés, sur les bras, rafraîchissait davantage. Cela me permit d'avoir le courage de laver mon sol carrelé, ce qui rafraîchit encore l'ensemble d'un demi-degré. Et comme, à un moment, tout cela séchait un peu vite, je me rajoutais un châle en voile, lui aussi mouillé, autour du cou.
Ahhhh : je sentis une bonne fraîcheur gagner tous mes capillaires gonflés et malmenés, et mon cœur s'apaiser, lentement mais sûrement.
Bon : je ne sais pas si vous ferez comme moi, du coup. Peut-être bien appréhendez-vous de mouiller vos sièges avec un bermuda pas assez essoré – ou simplement appréhendez-vous le mouillé partout ailleurs qu'à la piscine. Et plus encore que le couloir des urgences, où « cela circule à la vitesse grand V « en ce moment.Je puis aussi vous dire qu'on y rencontre des gens sympas, avec lesquels on peut faire la causette quand ils ne sont pas encore à l'agonie. Et puis se rassurer l'un l'autre, à voir que l'autre n'est en guère meilleur état que vous-même !
Tante Yvonne Rescapée (encore) de la température du 7 juillet 2015, dans la région de Thionville.
NB
TANTE YVONNE RACONTE
Mon expérience vécue de la nutrition par stomie :
Mon mari, suite à une paralysie de la glotte fut maintenu en vie pas stomie pendant presque dix années. Il décéda finalement, à 87 ans, pour diverses raisons sans aucun rapport avec celle-là.
Pour le profane, tout ceci présente quelque chose de mystérieux, de vaguement affligeant, dont il est préférable qu'on n'aborde pas le sujet, afin de pouvoir rester gai et de bonne humeur. Pour le malade et ses proches, au début, c'est tout à fait perturbant. Cette tuyauterie, qui semble à demeure vouloir s'installer dans le nez ou dans le ventre, et dont on n'arrive pas à occulter l'indispensable présence...quelle situation d'angoisse !
Il y a, pour les aidants, cette chape de plomb qui leur pèse sur les épaules : vont-ils pouvoir gérer la situation à domicile ? Rester calmes, confiants, efficaces, en face de cette machinerie dont le fonctionnement les dépasse souvent un peu – parfois les dépasse beaucoup...Pourront-ils éviter les fausses manœuvres ? Seront-ils condamnés à rester pendus au téléphone, en train de questionner, et d'emm. leur médecin, le jour et la nuit ?
Et puis, peu à peu, leur confiance revient. Et celle de leur malade aussi. Encore que, souvent, ils soient amenés à se poser certaines questions, d'ordre tout à fait technique, mais fort embarrassantes. Et là, je me suis dit : « pourquoi je ne raconterais pas, en quelques pages, cette expérience vécue, techniquement parlant – cela, sûrement, pourrait servir à d'autres, car on n'en sait jamais trop ! Emotionnellement parlant, bien sûr, c'est une autre paire de manches. Référez-vous alors à mon livre Non, Docteur, je ne me résigne pas, édité chez Publibook (auteur : Simone Schlitter).
1) Pose de la sonde nasale En principe, cela se passe ainsi : au début, on nourrit le malade à l'aide d'une sonde passant par une narine, et aboutissant dans l'estomac. La pose de cette sonde ne nécessite aucune anesthésie. Il faut quand même savoir que la sensation, pour la personne ainsi nourrie, est d'autant moins agréable que le liquide nutritif n'est pas à la température du corps. Il conviendrait au moins que le soignant prenne soin, une nuit à l'avance, de placer la poche nutritive à la température de la chambre, ou même du corps (entre les 2 jambes de la personne malade p.ex.).
L'infirmière devra alterner les narines régulièrement, sous peine que des escarres de frottement ne s'installent. Le mieux serait au moins une fois hebdomadairement ...mais il faut en avoir les moyens...
2) Les packs nutritifs Les établissements qui fournissent les packs de nourriture liquide sont trouvables sur une liste que peut ou même doit vous fournir l'hôpital. Vous avez le droit d'en changer à votre gré. En principe, vous êtes fourni en nourriture pour un mois, ou au moins 28 jours. Ces packs contiennent tous les principes nutritifs utiles au malade. Leur composition peut varier, selon que le médecin estime plutôt prescrire le « normal », ou « l'hyperprotéiné », etc... Ces packs sont conditionnés en 0,5 l ou 1 litre en principe. Des packs d'eau sont rajoutés ensuite, en fonction de la demande du malade ou des aidants.
3) La nutrition-hydratation, composition : On compte en principe 2l d'eau par jour...mais l'eau est déjà apportée sous forme d'aliment liquide (on pourrait comparer à une bonne soupe moulinée p.ex.), il ne faut donc pas en plus encore 2 l d'eau ! Une hyperhydratation est plus immédiatement dangereuse qu'une soushydratation. La composition de notre liquide intérieur ne pouvant se permettre de varier trop vite dans n'importe quelle proportion !
Donc attention avec ça ! Tout va être, surtout au début, mais même par la suite, question d'observation et de tâtonnements... Il sera parfaitement possible, toujours par ce système, de nourrir la personne avec des aliments tout à fait naturels, fabriqués « maison », ex. : du jus d'orange filtré, du bouillon de viande et ou de légumes, mouliné, additionné d'un peu de crème ou de lait, et « passé », au gré de vos idées. Ainsi, par ex., j'avais mis au point pour mon époux, après quelques tâtonnements, la méthode suivante :
-Le matin à 6 h : l'infirmière lui administrait ses médicaments broyés, délayés dans environ 100 ml d'eau , et l'asseyait « à moitié » pour éviter les reflux.
-Ensuite l'infirmière branchait le système de nutrition avec le pack d'1 l
vers 9 h, on (je dis « on » pour mon aidante ou moi), lui administrait 1 jus d'orange (env.100 ml ) avec un autre médicament + env.100 ml d'eau, pendant qu'il continuait d'être nourri par le pack en position demi-assise vers midi, il recevait 1 soupe « naturelle », env. 250 ml puis un rinçage de la tuyauterie, avec de l'eau, à nouveau 100 ml Ensuite stop : sieste couché ! Entre 15 h et 15 h 30, levé position assise, et réalimentation, avec pack.
Entre 18 h et 18 h30, le pack était vide. Le litre d'aliments liquides une fois absorbé, on rinçait en même temps qu'on administrait les médicaments du soir avec encore 100 ml d'eau. Cela ramenait la prise d'aliments liquides à env.1750 ml, et il s'est avéré que ceci a toujours été suffisant pour lui, qui ne pouvait plus bouger par lui-même. Pour quelqu'un de même poids et taille (1,62 m et env. 65 kg...) marchant encore, et s'activant un peu, il faudrait peut-être compter un peu plus d'eau, mais encore cela devrait dépendre si la personne exprime ou non des signes de déshydratation. Mon époux a toujours bénéficié d'une peau élastique, d'une urine de couleur normale (claire), et d'une absence de rides, signes d'hydratation suffisante.
Entre 19 h et 19 h 30, couché : moi avec l'aide de l'infirmière. (Laquelle venait matin et soir)
4) Nutrition-hydratation: pénétration dans l'estomac : Au début, sonde nasale, je l'ai dit. Mais ce principe ne doit pas dépasser quelques mois, il est agressif pour la gorge et les fosses nasales. Le mieux est que le chirurgien interviennent déjà après 8 jours, pour placer une stomie. Cela signifie que l'aliment va pénétrer au niveau de l'estomac par un orifice communiquant avec l'extérieur, placé un peu au-dessus du nombril, à hauteur d'estomac. Une sonde fonctionnant selon le même principe qu'une sonde urinaire est bloquée dans l'estomac par un ballonnet intérieur, gonflé d'eau, qui retient un «tube » en matière souple synthétique, qui sort du « trou », à l'extérieur. Ce tube comporte un robinet qui va empêcher, une fois le système extérieur débranché, de rejeter au dehors le précieux aliment injecté par ce tube.
L'extrémité de ce tube souple se branche ensuite sur une tubulure, laquelle se « visse » dans le pack nutritif, suspendu en hauteur à une potence. Sur cette tubulure est prévue une dérivation avec robinet, pour injections diverses, dont, justement : injection de liquide de rinçage, autres aliments liquides supplémentaires, etc.
Ces « tuyauteries sont obligatoirement remplacées par de nouvelles tuyauteries, quotidiennement. Leur nombre est donc forcément égal au nombre de packs fournis... Le principe est le même que pour les perfusions hospitalières.
Sauf que, normalement, l'aliment liquide ne doit pas s'écouler par simple gravitation, mais être « poussé » ou plutôt aspiré, du pack, vers l'estomac, par une pompe électrique. Tout système uniquement basé sur la gravitation serait peu sérieux, car la viscosité de l'aliment liquide est bien supérieure à celle de l'eau, et aurait d'autant plus de difficultés à suivre son chemin normal, au rythme programmé, que la souplesse du tube serait altérée par divers facteurs tels que : mauvais stockage des tubulures, les comprimant à divers endroits, matière synthétique mal étudiée par le fabriquant, température trop basse altérant les qualités de souplesse d'une matière synthétique donnée, etc.
La pompe, électronique, comprend une batterie qui permet au système, même avec coupures de courant, de fonctionner « quelque temps »...La tubulure s'enroule sur une came permettant, en tournant, une aspiration du liquide. Elle se programme pour une vitesse donnée. Tout cela au départ, est expliqué par le fournisseur, lequel, au besoin, revient vous réexpliquer. Le tout est de programmer le système pour que l'aliment ne passe pas trop vite, car sinon, l'estomac, fragilisé, est surchargé, et le malade risque les vomissements. Mais il faut aussi , si possible, que le malade puisse se libérer de son système quelques heures par jour, déjà pour pouvoir se coucher totalement (ce qui n'est pas trop conseillé pendant la nutrition). Et qu'il puisse si possible se libérer pour marcher, et même aller un peu se promener au besoin. Il faut noter que ce n'est pas idéal que le malade soit alimenté la nuit, car un repos vraiment couché est tout de même utile, déjà pour diminuer le risque d'escarres au niveau des fesses, et aussi pour permettre un bon sommeil, et palier au risques de vomissements pendant le sommeil.
La pompe possède un système d'alarme qui va sonner en cas d'arrêt de passage de liquide, p.ex.si la tubulure est coincée, ou obturée d'une façon quelconque. Mais l'alarme ne se déclenchera pas si pour une raison ou une autre, il y a une fuite qui va faire partir le liquide ailleurs, p.ex.par terre. Ceci peut se produire par un geste intempestif du malade, arrachant la tubulure de son emplacement normal, ou par un mauvais branchement , au départ. Si le malade est vigilant, et le temps « de fuite » court, ce n'est pas bien grave. Mais si le malade est inconscient, diabétique sous insuline, et que « la fuite » est remarquée bien tard, le taux de la glycémie aura tout le temps de baisser, et le malade de risquer le coma hypoglycémique. Dans tels cas, un redoublement de la vigilance par les soignants devient indispensable... (Bien sûr, on peut et DOIT dans ce cas injecter un liquide très sucré pour compenser rapidement...)
Le branchement est réalisé en principe par le personnel infirmier, le matin, et débranché, le soir, de même. Mais mon personnel autre, et moi-même, étions amenés, régulièrement, à savoir brancher et débrancher le système, cela n'était pas très compliqué.
Le système avec un tube, dépassant en-dehors de la stomie, n'est pas destiné à rester « toujours » en place. Là aussi, cela doit rester provisoire : il s'agit d'un tuyau, gradué à la base, d'environ 30 cm de long, fermé, donc, par un robinet, sur lequel va s'emboîter la tubulure. Mais ce tuyau, solidaire de l'estomac, rincé, certes, mais jamais désinfecté, va se recouvrir, à l'intérieur, de microscopiques algues vertes. Un système beaucoup plus élaboré doit le remplacer. Mais seulement au bout de quelques mois (entre 3 et 5 mois?) : car pour adopter ce qu'on appelle « le bouton de gastrostomie » extrêmement pratique, il faut attendre que la paroi de l'estomac se soit suffisamment rapprochée, par traction, de la paroi du ventre, tirée par la sonde à ballonnet. Et justement, les graduations, à la base du tuyau, vont témoigner de ce progressif rapprochement. Il faudra donc que vous restiez en contact avec un gastro-entérologue, qui devra surveiller la chose, afin de pouvoir intervenir « au bon moment ». Tout médecin, hélas, n'explique pas toujours tout cela au patient ou à sa famille. Et il faut dire aussi qu'inversement certaines personnes ne s'informent pas, par elles mêmes, suffisamment, dans des situations délicates telles celle-là. Notre gastro-entérologue de l'époque fut formidable, et chaque fois qu'un problème se posait, il m'expliquait tout, schéma à l'appui! Tout le monde n'aura peut-être pas cette chance. Je reste à la disposition de tous ceux qui auraient besoin d'être plus amplement renseignés. Cette sonde d'origine est ensuite enlevée, à l'hôpital, pour être remplacé par ce fameux « bouton de gastrostomie », introduit en lieu et place. Son avantage : à l'extérieur, un système clipsé permet à une tubulure intermédiaire de se clipser dessus, elle aussi, le matin. Quand l'alimentation est terminée, le soir, après le rinçage, on « ferme le bouton », on est propre, tranquille, sans tuyau qui dépasse.
Ce système gagne toutefois à être remplacé lorsque le tout devient un peu lâche, et qu'il risque d'y avoir quelques fuites, sans compter que, bien sûr, les microbes y pullulent quelque peu, même si, habituellement, il s'agit plutôt de « bons » microbes. Je faisais personnellement changer ce bouton tous les 4 ou 5 mois. Notre gastro de l'époque avait eu la gentillesse de se déplacer personnellement pour montrer à l'infirmière comment procéder. Ensuite, ce fut notre infirmière qui prit la relève. Le bouton, ainsi que toutes les autres choses nécessaires au bon fonctionnement, étaient régulièrement prescrits par notre médecin traitant, sans aucun problème.
Je changeais deux fois de fournisseurs, en raison de plus ou moins grandes facilités ou difficultés de me procurer telle ou telle sorte de tubulures, en fonction de différents impératifs. Je fus toujours bien livrée, en temps et en heures. Sauf accidents ou incidents peu prévisibles, il faut que l'on veille à différentes choses ; entreposer à température d'au moins 15°C tout le matériel, et éviter bien sûr les sources de chaleur intempestives. -éviter que les tubulures ne soient écrasées ou déformées par un stockage peu réfléchi.
La veille, amener le pack dans la pièce du malade, et même au besoin lui permettre de se réchauffer dans le lit, la nuit, à température du corps.
ne pas se contenter de cette nutrition préconditionnée, mais cuisiner sa propre soupe pour p.ex. 3 ou 4 jours ; tenue au frais, et tiédie avant administration : carottes, flocons d'avoine, poireaux, céleri, endives, persil, oignons, ail, p.d.t., flocons d'avoine, ou tapioca, bouillon maggie, etc. Broyer les médicaments « solides) pour les administrer avec de l'eau Vous avez droit à un broyeur et son pilon.
-Préparez-vous un cahier ou une série de tableaux sur lesquels vous inscrirez quotidiennement les quantités différentes d'aliments absorbées – et pourquoi pas, en même temps , des paramètres médicaux (tension, glycémie, etc...) et présence de selles, température, etc ;
ATTENTION A :
-toujours redresser le malade pendant l'alimentation
-ne jamais forcer la vitesse de passage pour « à tout prix » administrer une quantité estimée nécessaire : personne ne meurt d'une privation de nourriture une journée durant..., par contre le malade risque de s'étouffer par des vomissement intempestifs, provoqués par son estomac surmené, et fragilisé par la stomie. En cas de diabète sous insuline, administrer du sucre dilué dans l'eau, et, en cas de forte perte d'aliments, demander au médecin, en fonction de la glycémie, si la prochaine prise d'insuline, ce même jour, doit ou non, être annulée...ou modifiée...
-toujours chercher la cause d'une difficulté de passage de l'aliment liquide au travers de la tubulure. Celle-ci peut être induite par différentes raisons : tubulure écrasée par un mauvais stockage (chez le fabriquant...) si le lendemain ou quelques jours plus tard, l'obturation se reproduit, vérifier tout le stock, et demandez le cas échéant au fournisseur de remplacer le stock défectueux. Autre raison possible de mauvais écoulement : vous-même stockez dans un lieu trop froid une matière synthétique qui supporte mal cette température. Autre raison de mauvais écoulement : certains packs, perforés aux fins d'accrochage dans leur partie haute, peuvent présenter une perforation qui n'est pas dans le bon axe, et ne permettent plus le bon tombé vertical du produit, lequel alors, freiné par sa propre viscosité, dans un mauvais axe d'écoulement, va risquer de ne pas s'écouler avec la vitesse programmée. Dans ce cas, l'alarme sonne. Mais vous ne pouvez pas rester au garde-à-vous toute la journée à côté de la pompe. Dans ce cas, aussi, demander un remplacement au fournisseur.
-un truc, quand même : en cas de freinage par tubulure écrasée à un endroit, on peut, en massant le « plastique », permettre un bon écoulement, lequel peut alors perdurer...souvent, sinon toute la journée...
-Il existe des systèmes de tubulures avec accrochages en Y, lesquels permettent le branchement SIMULTANE de 2 packs, p.ex. La pack « aliment » et le pack « eau » ou encore : le pack de 0,5 l d'aliments hyperprotéiné, et de 0,5 l d'aliments « normal ». Entres autres variations possibles.
-On peut téléphoner à divers fournisseurs et leur poser des questions
-Il convient d'être attentif aux possibilités d'approvisionnement : ainsi un fournisseurs occasionnel, tel qu'un pharmacien, qui n'a pas un grand écoulement de son matériel, car il n'est pas spécialisé dans ce domaine, peut ne pas pouvoir vous approvisionner dans le matériel dont vous avez l'habitude d'user, en temps et en heure...Un « petit » fournisseur peut très bien stocker aussi longtemps au même endroit des tubulures qui risquent de s'abîmer, écrasée dans une position inappropriée davantage qu'un « gros » fournisseur, chez qui l'écoulement du matériel s'effectue rapidement...
-Il convient de contrôler la date de péremption des packs.
Cette bonne gestion est liée aux bons renseignements dont vous disposez, à la vigilance des soignants (vous...), à celle du personnel infirmier, et bien sûr aussi, et heureusement, à « votre entraînement » personnel !
Dans tous les cas, à domicile, votre malade sera bien entouré, dans un climat réconfortant pour lui, et, au fur et à mesure que vous serez bien entraîné à tous ces maniements au départ plutôt rébarbatifs, voire angoissants », vous reprendrez « du poil de la bête » !
Bon vent pour ce parcours enrichissant, et, en réalité (on pourrait ne pas le croire...) mais véritablement épanouissant, lorsque vous voyez « votre malade » vous sourire, et savez que sa survie est si bien assurée, aussi et SURTOUT : grâce à VOUS !
Simone 03 82 83 42 71
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NB
ATTENTION AUX MEDICAMENTSPoint de vue de la Présidente de Cancer-Espoir...à propos du débat qui se tiendra ce soir sur FR 5. D'ores et déjà, ci-dessous, un article paru ce jour dans le RL...(10-2-2015) , de Gilles BOUSSAINGAULT – dont j'admire le franc parler ! De mon fauteuil, je vais donc assister aux débats, et vous donnerai ensuite à ce propos mon point de vue Simone Schlitter
Ceci est un extrait d'une conversation que j'eus avec un certain spécialiste . Et à présent, je pose la question à tous les patients : » Qui serait en mesure de donner cette réponse au médecin qui vous en a fait la prescription... ? » Ce qui démontre que pour que le patient soit en mesure de s'opposer à une prescription, il convient déjà: Un :qu'il ait déjà subi l'expérience au moins une première fois, donc qu'il ait couru le risque de dommage(s), au moins une fois... Deux : qu'il sache de quoi il parle, donc qu'il possède une certaine culture médicale. Trois : qu'il accepte le principe suivant : on est jamais si bien servi que par soi-même. Principe acquis suite à des expériences fâcheuses, le concernant personnellement, ou concernant ses proches. Qu'il ait « un certain courage », sinon, soit il dira « oui », en pensant « non », soit il dira oui, baissera la tête, et ingurgitera, fataliste, ce qui lui a été prescrit ! Il est tout à fait légitime et normal que des films tels celui projeté sur F5 le mardi 10 février en soirée soient réalisés et servent à l'éducation du public et à le faire réfléchir aux conséquences de ne pas se poser les bonnes questions... Ce film nous présentait les principes de vente à outrance de leurs médicaments, par certains laboratoires, dont le puissant laboratoire MERCK (américain), entre autre à propos d'un certain antiinflammatoire, le VIOX, heureusement retiré depuis du marché, et qui fit de nombreux morts. Il nous entretint aussi et entre autre, du GARDASIL, vaccin contre le développement du cancer du col de l'utérus provoqué par certaines souches de papillomavirus, qui fut imposé par les gouvernants de certains états – séduit par les sirènes du laboratoire, à la population, avec des effets secondaires propables dont on a pas fini de faire le tour. Un médecin femme, cadre de Merck, (ex-cadre, probablement...), nous montre son désaccord complet : le labo ne fit pas d'essais sur un groupe suffisant de personne, ni assez longtemps...donc les résultats sont faussés, biaisés. Mais le chef des ventes lui fit clairement que « les affaires sont les affaires », et que « la vente » a priorité sur le reste ! Ce qui est totalement choquant. Et on ne le dit pas assez !! Le MEDIATOR des laboratoires SERVIER fut également à l'honneur. Comme le dit l'article : entre 15000 et 20000 morts par an, en France, liés aux effets secondaires des médicaments ! MAIS mais....combien meurent dont il n'est pas forcément établi que ce soit lié aux effets secondaires... Le réalisateur du film, comme le dit l'article du RL, plus haut cité, est un ancien cadre de MERCK...a-t-il dû souffrir pour en arriver à faire ce film... Après le film eut lieu une discussion. Etaient présents: la présentatrice qui coopère avec Michel Cyme, sur F5, dans ALLODOCTEUR – la Présidente d'un groupement d'associations de patients militant pour une plus grande sécurité des médicaments – Le directeur de la revue Prescrire (lui-même médecin) – Un autre médecin, « avocat » des laboratoires. Naturellement ce dernier connaissait fort bien son sujet, et mit en avant le côté très fâcheux, selon lui, de dégrader, par un tel film, l'image des laboratoires, laquelle se doit de rester positive aux yeux du public, puisque les laboratoires ont pour priorité la santé (avec un grand S...) Le directeur de la Revue Prescrire, connaissant fort bien son sujet, lui aussi, se paya le luxe de rester très calme, un petit sourire entendu au coin de la lèvre. C'est lui qui conclut (avant la Présidente aux souhaits de laquelle fut réservée la fin de l'émission) que : à chacun son rôle : La recherche ne devrait pas être confiée aux laboratoires qui en tirent profits financiers, mais à des chercheurs indépendants... Quand ce rêve deviendra-t-il réalité !? Si personne ne dit jamais rien, il ne le deviendra...jamais !!
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NB
VRAI ou FAUX
Je teste mes connaissances médicales...
Essayez de répondre à chacune des questions en 15 sec.max. Voyez les réponses après la fin des QUESTIONS.
QUESTIONS :
Prévention du cancer
A - Une campagne est entreprise afin que les femmes aillent régulièrement et gratuitement se faire réaliser des mammographies, dans le but de détecter précocement un cancer du sein.
B - Dans un même ordre d'idées, une même campagne est entreprise pour déceler précocement un cancer de la prostate.
C – Dans un même ordre d'idées, une campagne est entreprise pour déceler précocement un cancer du colon.
D - Le PSA est une substance présente dans le sang, dont la concentration, au-dessus d'un certain seuil, va permettre de suspecter un cancer de la prostate.
E - Une telle substance est appelée « marqueur ».
F - Si plusieurs femmes de votre famille ont développées un cancer du sein, vous-même, si certaines conditions génétiques sont remplies, courez plus de risques qu'une autre de le développer aussi.
G - Il est indubitablement prouvé que le stress va augmenter les risques de cancer
La glande thyroïde
A – La TSH, sur vos feuilles d'analyse biologique, permet d'étudier le fonctionnement de votre thyroïde.
B – Plus cette TSH est élevée, plus votre thyroïde s'emballe.
C – La thyroïde est une glande dont la destruction va vous obliger à être sous médicaments votre vie durant.
D – Si votre thyroïde fonctionne trop fort, cela peut fatiguer votre cœur.
E – Dans ce cas, la meilleure solution est de vous la détruire.
F – la thyroïde étant très avide d'iode, on va la doper à l'iode radio-active pour améliorer son fonctionnement.
Alimentation et poids
A – Une femme en surpoids court statistiquement plus de risques qu'une autre de développer un cancer du sein.
B – L'IMC = indice de masse corporel en abrégé
C – Si vous souhaitez perdre du poids, mieux vaut vous en tenir à 2 repas par jour, plutôt qu'à 4.
D – Plus vous mangerez lentement, et plus vous aurez tendance à prendre du poids.
E – L'huile de paraffine est plus calorique que l'huile d'olive
F – Le pain sec est plus calorique que le pain frais
G – Le café est plus calorique que le thé.
H – le grignotage entre les repas fait grossir
I -Manger salé fait grossir.
REPONSES :
Cancer :
A - VRAI
B - FAUX
C – VRAI
D – VRAI
E – VRAI
F – VRAI
G – FAUX : ce n'est pas INDUBITABLEMENT prouvé...
Thyroïde :
A – VRAI
B – FAUX : C'est juste le contraire !
C – VRAI
D – VRAI
E – FAUX : ce n'est pas forcé...Et cela mérite réflexion, car le geste est irréversible !
F – FAUX : C'est juste le contraire...L'iode radio-active détruit la thyroïde
Alimentation et poids :
A – VRAI
B – VRAI
C – FAUX, c'est juste le contraire
D - FAUX, c'est juste le contraire
E - FAUX : l'huile de paraffine n'est pas un aliment, son équivalent calorique est zéro...c'est un produit pétrolier...qui n'est pas anodin à consommer, d'ailleurs...
F - VRAI. Car à poids EGAL, il contient moins d'eau, donc plus de féculent...
G – FAUX : zéro calorie si sucre non ajouté, pour ces deux matières, qui ne sont « des aliments » que par l'eau ajoutée...
H – VRAI
I – VRAI...hélas !
NB
NOS ENQUETES
La secrétaire d'un angiologue, Sophie Chevalier, répond aux questions de Cancer-Espoir. Enquête en vidéo
Simone, pour le compte de Cancer-Espoir, profite du séjour au mois d'août de « la famille », pour interroger Sophie, épouse du petit-fils...
QUESTIONS :
1) Peux-tu, Sophie, te présenter, et nous dire de quoi s'occupe ton patron, angiologue dans la région parisienne ?
2) Pour nos auditeurs, pourrais-tu expliquer ce qui distingue spécialement un cardiologue d'un angiologue ?
3) Revenons à des détails plus...statistiques...La proportion des patients masculins et féminins est-elle la même, ou qu'en est-il ?
4) Les personnes âgées prédominent-elles... ?
5) Combien de temps environ, et EN MOYENNE, dure une consultation ?
6) L'agenda « du patron » est-il compliqué à gérer ?
7) Tu es naturellement chargée, entre autre, de la réception du patient. Cela se passe-t-il toujours plutôt bien !?
8) Es-tu parfois – ou souvent – chargée de seconder « le chef » pendant certains examens, et si oui, à propos desquels ? Peux-tu développer un peu ?
Au cours de cette enquête, Sophie aura tout loisirs de nous surprendre par l'étendue de ses connaissances, et par l'intérêt et même la passion qui l'anime, à propos de pathologies réellement complexes... Entre autres : -C'est quoi, une trombose !? C'est quoi, une embolie ? -Pourquoi une artère est-elle plus importante qu'une veine ? C'est quoi, un doppler ? -C'est quoi, un AVC ? Une rupture d'anévrisme ? Comment ton patron peut-il observer l'état des capillaires ? Et pourquoi observer des capillaires ? Et c'est quoi les capillaires !? Dans quel(s) cas va-t-on réaliser un scanner plutôt qu'un doppler ? Peux-tu nous entretenir un peu des anticoagulants ? Etc.etc... Voici la vidéo développant ces questions...
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Sophie Chevalier, secrétaire chez un angiologue, explique...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Sophie Chevalier, secrétaire chez un angiologue, expliqueUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Le Dr François Villard, responsable des soins palliatifs à l'hôpital de Hayange, nous explique... - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Les reportages et enquêtes :
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Estelle Giarratano, psychologue du travail, témoigne : "J'ai vaincu mon cancer du sein : je suis vivante, et heureuse !"
Estelle GIARRATANO a vaincu son cancer du sein (1è partie)Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
Estelle Giarratano, psychologue du travail, témoigne : "J'ai vaincu mon cancer du sein : je suis vivante, et heureuse !"
Estelle GIARRATANO a vaincu son cancer du sein (2è partie)Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
Un sexologue explique...
Interview du Dr Ramseyer François, sexologue, par Cancer-Espoir, en vidéo : quand et pourquoi consulter un sexologue ? 1ère partie
Le Dr Ramseyer, sexologue, est interviewé sur le thème : "En quelles circonstances peut-on être amené à consulter un sexologue?"Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
Un sexologue explique...
Interview du Dr Ramseyer François, sexologue, par Cancer-Espoir, en vidéo : quand et pourquoi consulter un sexologue ? 1ère partie
Le Dr Ramseyer, sexologue, est interviewé sur le thème : "En quelles circonstances peut-on être amené à consulter un sexologue?"(Suite et fin)Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir, suite et fin
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Enquête sous forme de vidéo auprès d'une infirmière scolaire, au collège Jean-Marie Pelt de Hettange-Grande
Bénédicte PETIT-MEYER va nous entretenir de sa mission d'éducatrice à une bonne hygiène de vie et à la santé auprès des collégiens
Elle sera, dans le cadre de notre ITW, amenée à développer de nombreux points, dont quelques-uns, non exhaustifs, ci-dessous :
QUESTIONS :
Depuis combien de temps exercez-vous la profession d'infirmière ? Depuis combien de temps exercez-vous dans un collège ? Pourquoi avoir choisi précisément d'exercer votre profession sous cette forme particulière ? Nous avons cru comprendre que votre rôle ne se borne pas exactement aux soins de quelques bobos ou malaises – le plus souvent et heureusement – sans gravité – mais ce rôle dépasse largement ce cadre...puisqu'il aborde une véritable éducation à la santé, et ceci sous de nombreuses formes...Nous aimerions que vous développiez à présent ce que vous réalisez, dans ce cadre, précisément...
Nous laisserons Mme PETIT-MEYER développer dans le détail les différents aspects de la chose, et nous bornerons, par-ci, par-là, de demander quelques précisions.
D'avance, nous la remercions vivement d'avoir accepté, avec énormément de bonne grâce, notre proposition d'interview, et de nous avoir entrouvert...un monde ignoré...à savoir le rôle éducatif très réel et efficace que peuvent jouer à présent les infirmières scolaires « qui en veulent »!Aussi bien au niveau de la relaxation, contre le stress – au niveau du « bien dormir » et de « l'assez dormir », en abordant aussi les problèmes de la propreté, de la nutrition, des bonnes attitudes pour ménager son dos, et beaucoup d'autres choses qu'une fois grand, les patients occultent fâcheusement, trop souvent satisfaits de se contenter de « guérir » plutôt que de « prévenir »...
NB
Une infirmière scolaire qui a du punch ! 1Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Une infirmière scolaire qui a du punch ! 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Une infirmière scolaire qui a du punch ! 3Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
Les reportages et enquêtes :
Enquêtes sous forme de vidéo auprès de deux amies, infirmières libérales associées, installées à Zoufftgen .Il s'agit de Virginie CASTAGNA et de Laetitia ANDRZEJEWSKI.
Questions :
Voulez-vous nous détailler votre journée de travail, vos difficultés, vos joies, vos peines...Nous décrire aussi la conception que vous avez du rôle d'une infirmière ?
La journée d'une infirmière libérale.Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
NB
Les reportages et enquêtes : Il s'agit ici d'une ITW de Régis Dauphin, kinésithérapeute établi à Zoufftgen (57330). Petit village près de la frontière du Luxembourg. Mr Dauphin ne se cantonne pas à Zoufftgen... Oyez plutôt :
La journée d'un kinésithérapeute (1).Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
La journée d'un kinésithérapeute (2).Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
La journée d'un kinésithérapeute (3).Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
NB
Dans les coulisses du lycée St André:
Ici, nous essayons d'initier le grand public à l'enseignement de l'Optique au travers d'une visite guidée dans les locaux du lycée St André d'Ottange.
Générique du film:
"Visite filmée par Cancer-Espoir
Sur une idée de Simone Schlitter
Intervieweuse : Simone Schlitter
Caméraman : Teddy Ellerkmann
Montage - arrangement image et musique - création artistique : Mr Eric Thiel, directeur technique du Lycée
Avec le concours des élèves et professeurs du lycée, ainsi que le personnel administratif."
Dans les coulisses du lycée St André d'Ottange, département OptiqueUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
NB
Le patient invité à s'exprimer sur P'tit Canard par écrit :
Un patient nous écrit...LES MOUVEMENTS ET MOI...
(Il s'agit de M.S., qui souhaite l'anonymat) :
J'ai 69 ans. Il y a 4 mois, j'ai fait un AVC, et mon côté gauche était paralysé. J'ai suivi des séances de rééducation à l'hôpital, et cela m'a bien aidé. J'ai gagné en autonomie. Mais depuis que je suis rentré à la maison, le kiné ne vient ici que trois fois dans la semaine, me fait faire des mouvements et un peu marcher mais ça ne suffit pas. J'ai peur de marcher seul, même en déambulateur. Je suis déjà tombé, perdant l'équilibre, même au bras de ma femme.Pensez-vous que le quart d'heure que le kiné peut me consacrer (il est trop pris pour rester davantage), puisse suffire pour me rendre plus autonome ? Sinon que faire ?
Réponse de P'TIT CANARD MALADE :
Bien sûr, le kiné fait le maximum dans son temps disponible, et chez vous ne dispose pas non plus de tout l'appareillage « idéal »...Il ne faut pas vous borner à ces seules séances, mais beaucoup travailler par vous même. Si nous comprenons bien, vous passez donc vos journées assis, sans remuer! A ce rythme, vous ne progresserez guère...
Vous DEVEZ bouger. Bien sûr, pas d'imprudence, ne pas vous lancer – encore – tout seul, même avec déambulateur, comme vous n'avez pas encore le pied « assez sûr ». Aujourd'hui, nous vous donnerons quelques conseils pour bouger, assis dans le fauteuil, et par la suite, aussi, pour développer davantage la souplesse et la force de vos jambes. Puisque votre épouse est très consciente du problème, c'est aussi à elle que nous nous adressons : Madame, il est vital que votre mari bouge, sinon tout son corps va risquer de se rouiller, comme on dit ! Il faut qu'il fasse des mouvements (outre ceux avec le kiné), plusieurs fois par jour, pendant au moins encore ¼ d'h chaque fois.L'idéal serait de le répéter toutes les heures. La force et l'assurance lui reviendront en-même temps que ses muscles se re-développeront. Essayez de le dynamiser avec un peu de musique, permettant aussi un meilleur rythme des mouvements. Pour l'instant, assis dans sa chaise, il ne risque rien du tout. (Sauf les escarres, et l'endormissement...) Il faut une volonté énorme pour faire cela « tout seul ». Donc encouragez-le... Nous vous donnons ici, pour vous, et d'autres qui seraient dans un même cas, ces quelques conseils écrits, et, ci-dessous, dessinés... C'est vraiment l'ABC, juste pour vous mettre en confiance. Dans quelques jours, nous vous donnerons la suite...
Bon travail ! P.S. : demandez à votre médecin traitant de vous prescrire une séance de kiné par jour au cabinet du kiné. Posez la question de savoir si l'ambulance assise vous sera remboursée. Sinon, essayez de vous faire véhiculer par ailleurs.
Ces séances journalières vous feraient le plus grand bien. Sans vous dispenser pour autant des exercices que nous vous préconisons, entre temps.
NB gym douce à la Kissel:
Afin de mieux imager encore cette infinité de mouvements possibles en position assise, nous vous présentons quelques séances de gym douce auprès de personnes âgées et souvent handicapées physiquement,à l'Ehpad LA KISSEL de Hettange-Grande. Chacun fait comme il peut, et ce qu'il peut, mais tous sont bien contents de le faire, et ont ainsi un bien meilleur moral, et une meilleure forme physique également!
Gym douce à l'EHPAD La Kissel 1Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Gym douce à l'EHPAD La Kissel 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Gym douce à l'EHPAD La Kissel 3Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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La leucémie de Dominique Marchal a enfin été reconnue maladie professionnelle - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Dominique Marchal, agriculteur, nous confie :"Grâce à une lutte acharnée, ma leucémie a été reconnue en tant que maladie professionnelle !"
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La leucémie de Dominique Marchal a enfin été reconnue maladie professionnelle - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
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LE TAÏ CHI
==Par le Professeur Roger NOVIEL, de l'Ecole de YUTZ, le DRAGON BLEU
Déjà, ci-dessous, quelques photos. Suivies, régulièrement, de nos ITW en vidéo...
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 3è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Geneviève répond aux questions...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - L'éventail et l'épéeUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
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Mr Noviel, professeur à l'Ecole de Taï Chi LE DRAGON BLEU, répond aux questions de Cancer-EspoirUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
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LUTTE CONTRE LES MEFAITS DU TABAC
Dans le cadre de notre atelier théâtre et de sa troupe LES BARBIES TURIQUE ET RAC, nous avons monté la pièce LA FEE CIGARETTE, jouée déjà à de nombreuses reprises. Nous venons en particulier de la présenter au Centre Europa de Hettange-Grande. Pour plus de renseignements :[ici]
Les bienfaits du sport...de glace. J'ai pratiqué de longues années durant un sport passionnant : la danse sur glace. J'ai débuté à 45 ans - Puis interrompu, pour reprendre le flambeau à 67 ans. Jusqu'à presque 79 ans. Voyez détails ci-dessous
Sur la 1ère vidéo : 78 ans...je danse avec Christian le canasta-tango à la patinoire de Metz Sur la 2è vidéo : 76 ans...je danse en solo la Golden-Skater-Valse à la patinoire d'Amnéville, dirigée par Steve Sur la 3è vidéo : Ici, en duo avec Steve, le Canasta-Tango C'est un sport qui développe plein de qualités : éducation à la rapidité des réflexes, à la mémoire gestuelle,à la souplesse, à l'équilibre, au courage...renforcement de muscles peu sollicités dans "la vie habituelle", etc.etc. Juste pour vous dire : je suis née en 1931... Je pourrais encore me livrer à ce sport actuellement.(Sans entraînement, bien sûr, ce serait moins gracieux..!) Toutefois, une fragilisation au niveau genou me rendrait vulnérable: je risque de ne plus savoir "bien tomber"...c'est tout le problème...(qui prendrait soin de mon chien dans ce cas !?)
Les bienfaits du sport : Simone à la patinoireLes bienfaits du sport |
Les bienfaits du sport : Simone à la patinoireLes bienfaits du sport |
Les bienfaits du sport : Simone à la patinoireLes bienfaits du sport |
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Reportage en vidéo à l'Ecole Energie-Shiatsu de Yutz
Aujourd'hui : lecture par Nicole Lohezic du livre écrit par Simone Schlitter, parlant de son expérience vécu du cancer...Il s'agit du livre Cancer du soir...Espoir
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 1Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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' /!\Si vous souhaitez vous procurer le livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir ! , téléphonez au 03 82 83 42 71. Il est à votre disposition au prix de 17,50€. Le bénéfice est entièrement reversé à l'Association Cancer-Espoir.
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Lecture à haute voix...
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Lecture à haute voix...
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 3Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Aujourd'hui : lecture par Nicole Lohezic du livre écrit par Simone Schlitter, parlant de son expérience vécu du cancer...Il s'agit du livre Cancer du soir...Espoir. Série 4
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 4Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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LES CAUSERIES DE TANTE YVONNE
Recettes pour vivre bien (et longtemps, si possible)
1ère Partie :
Cela avait pris un certain temps avant que mon éducation corporelle ne se mette en place...Auparavant, j'avais été affligée de différentes déformations dont je n'avais pas la moindre conscience. Cela commença par une lordose, dont je ne me rendis compte que des années plus tard, en contemplant une ancienne photo. Probablement provoquée par un rachitisme induit par une sousalimentation d'après -guerre. De longues années plus tard (j'avais alors 36 ans), je crus, en me contemplant dans la psyché, avoir fait une erreur de coupe sur la belle chasuble rouge que je m'étais fait un plaisir de me confectionner : l'épaule droite baillait, par rapport à la gauche. Je remesurai, recalculai, rien à faire, la chasuble avait été parfaitement coupée. Et c'est là que, me contemplant dans le miroir, avec un certain effarement, je constatai que mon épaule gauche était plus haute que la droite – un décalage d'environ 2 cm, c'était fort fâcheux. Replacer cette épaule en alignement avec l'autre nécessitait un réel effort, et surtout de penser à maintenir l'effort constamment. Une radio détermina que mon squelette n'était pas déformé, à ce niveau. Il s'agissait simplement d'une mauvaise posture, bien ancrée dans mes habitudes de vie. Au départ, cela ne m'inquiéta qu'à moitié. De temps à autre, je songeais à corriger la posture. Mais dès que je rencontrais un miroir, il me renvoyait l'image d'une personne qui se tient mal. Ce mauvais maintien n'eut de conséquences que quelques années plus tard, lorsque l'idée me piqua de choisir le patinage comme sport préféré. Au départ, je fonçais dans le tas, les jambes écartées, les pieds « en-dedans ». La tête regardant les pieds. Incapable de me tenir sur un seul pied plus longtemps qu'une seconde. Petit à petit, l'idée me prit de faire mieux que de foncer dans le tas, j'admirais tant toutes ces gracieuses filles du club artistique qui faisaient à peu près n'importe quoi de leur corps, avec une aisance époustouflante.Le chemin fut long – très long, jusqu'au jour où je réussis sur une longueur de piste mes changements de carre en marche avant et marche arrière sur un pied. Pendant tout ce temps, mon épaule me donna du fil à retordre. Surtout, elle empêchait la maîtrise de belles rotations mettant en jeu l'épaule gauche. L'éducation de la gestuelle, du positionnement de chaque partie du corps, orteils y compris: dompter les mauvais réflexes – en acquérir de nouveaux, utiles, ceux-là, pour le but poursuivi – apprendre à se laisser tomber – à diriger sa chute – le port de la tête – la direction du regard – à répéter, inlassable, des milliers de fois, les mêmes pas de danse sur des parcours complexes, tout cela me permis d'accumuler un capital de souplesse...inestimable. A trente cinq ans, j'avais une démarche de charretier. A présent, octogénaire, j'ai, pour peu que je m'applique un peu – une démarche de danseuse.
Quelques trucs pour vous tenir en forme , en travaillant votre souplesse Le corps doit bouger à tous les niveaux articulaires. Néanmoins, ne jamais faire ceci : - démarrer sec sans échauffement préalable et vouloir forcer la rapidité du mouvement dès le départ. - si vous avez une douleur qui apparaît régulièrement pendant certains types de mouvements, ne forcez pas beaucoup. Forcez juste un peu, et si la douleur ne disparaît pas, allez consulter. − se méfier de mouvements intempestifs faisant intervenir la colonne vertébrale, aussi bien dans les courbures en avant, que surtout dans les courbures vers l'arrière, et les rotations du tronc. Déjà parce que le cisaillement, au niveau d'hernies discales plus ou moins latentes et ignorées, peut entraîner plus que quelques désagréments. Sans parler de vertiges entraînés par une tête changeant trop vite de position. − Que faire et comment faire !? Je m'adresse ici aux séniors... Il faut un courage extrême, à partir d'un certain âge, pour se forcer à se placer devant un miroir pour 10 minutes voire un quart d'heure d'exercices de souplesse quand on n'a pas de coach sous la main. Pourtant, après cela, on est toujours quelqu'un d'autre . Qui voit la bouteille à moitié pleine, alors qu'avant la séance, cette même bouteille était pour le moins à moitié vide ! − Faire des mouvements si possible amples et lents. Il ne s'agit pas de compétitions de vitesse...sauf pour les échauffements où de petits mouvements rapides sont utiles, le mouvement rapide incite à le faire « en trichant », et en rognant sur l'amplitude. − Se rappeler que toutes les articulations doivent bouger, et que dans la vie courante, certaines sont trop sollicitées, et d'autres pas assez. − Votre plan de travail peut être le suivant : s'occuper des élongations :vertèbres et pieds..., puis des bras, puis des jambes. − Les vertèbres : les élongations − Un travail facile et très utile : baisser fortement vos épaules, sortez complètement votre cou « de dehors vos épaules », tirez votre cou en l'air, ATTENTION, le menton ne doit pas se relever...si vous n'avez pas mal au ventre, appuyez des 2 mains jointes sur votre ventre, de façon à faire ressortir votre poitrine – tenez en prononçant le mot « len-te-ment », dix fois (environ 10 secondes si vous n'avez pas avalé la moitié du mot...), et relâchez. Cela doit vous faire du bien lorsque vous stoppez. Sinon, c'était mal fait. Recommencez au moins 5 fois, mais cette fois en tournant très lentement la tête à droite puis à gauche, toujours en appuyant assez fort vos mains sur votre ventre, en vous grandissant autant que vos forces vous le permettent. Ce mouvement se fait normalement debout, mais peut très bien se faire assis (en chaise roulante p.ex.) Ceci est un mouvement d'élongation, qui redonne la bonne courbure à votre colonne. Dans un miroir, vous allez voir que vous avez réussi à vous grandir d'au moins 2 cm. En plus, non seulement cela fait du bien quand on s'arrête, mais aussi pendant le mouvement, on commence à prendre conscience que toutes les vertèbres bougent, d'une façon qui ne leur est pas habituelle , et, on pourrait dire, « sont contentes » ! Elles travaillent ! Et d'une façon inoffensive pour une partie du corps qui souvent pose beaucoup de problèmes ! − Un autre travail utile : dans l'embrasure d'une porte ouverte, tenez l'encadrement à droite et à gauche, puis placez-vous sur la pointe des pieds, et essayez de toucher le haut du chambranle, avec les 2 mains, le plus haut possible. Tenez une seconde, et recommencez au moins 6 fois. La pointe du pied doit absolument se muscler. − Musclons nos pieds et mollets : Ce mouvement est facile à faire quand on l'a bien compris...Il s'agit de « marcher » sur place, en prenant appui, en alternant, sur la pointe de chaque pied...donc tour à tour, votre corps doit se surélever et se rabaisser d'environ 5 cm...Il ne s'agit pas de piétiner sur place, mais de se surélever, par la force du pied et du mollet, en alternant. On peut faire ainsi 100 « pas » - en surplace - pour commencer, et avec de l'entraînement beaucoup plus. Cela donne beaucoup de force à l'avant pied. Et une souplesse de la cheville. Observez la démarche des gens. Vous remarquez que souvent, hélas, à partir d'un certain âge, les gens ne savent plus marcher, car ils n'utilisent pas (plus?) le potentiel de l'avant-pied. Cela va leur donner le pied plat, tôt ou tard...Et une cheville fragile. Inversement, un talon de plus de 5 cm de dénivellation est traumatisant pour le pied, pour le genou, et pour la colonne...à éviter... − Voyez le schéma correspondant à l'exercice ci-dessus en fin de texte...
2è partie : Entretenir la souplesse des bras et des jambes d'une façon systématique Le thème sera abordé dans la prochaine causerie.