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Magazine rédigé et illustré par Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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VOYEZ LES QUESTIONS CONCERNANT NOTRE NOUVELLE ENQUETE MEDICALE SUR P'TIT CANARD MALADEici |
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Lecture du livre Cancer du soir...Espoir.
Si intéressé : tél : 03 82 83 42 71 Voyez aussi sous ACTUALITE du 29-11-2014 |
Outre de plaisantes et instructives vidéos ici présentées, vous pourrez en visionner de nombreuses autres sur notre magazineALLÔ DOCTEUR, sur le site d'Intercom-Santé 57.
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/!\ A C T U A L I T E 16 août 2015 : Atelier "La tête et les jambes :"gym douce - la statue"
4 août 2015 : Tante Yvonne raconte : "mon expérience vécue à propos de la nutrition par stomie"
7 juillet 2015 : Les causeries de Tante Yvonne :"La chaleur avec un grand chââle"
4 juillet 2015 : Les causeries de Tante Yvonne : "Vos yeux, ces mal-aimés"
1er juillet 2015 : Les causeries de Tante Yvonne : "Tante Yvonne et la chaleur"
23 juin 2015 : Nos Barbies aux Erables dans le Républicain Lorrain
23 juin 2015 : l'AG 2015 de Cancer-Espoir dans le Républicain Lorrain
18 juin 2015 : Edito de juillet 2015 : "Mort programmée"
2 juin 2015 : Charte de bonnes pratiques de la troupe des Barbies Turique et Rac
24 mai 2015 : Edito de JUIN 2015 : "La philosophie ou la psychologie...ihihhh!"
20 mai 2015 : Cartes d'identité des actrices de notre troupe "Les Barbies Turique et Rac"
4 avril 2015 :Belles photos de ,la pièce La Fée Cigarette présentée au Centre Europa à Hettange, avec l'aide de MAX ANIMATION
3 avril 2015 : ITW en vidéo , de NOVIEL Roger, professeur à l'école de Taï Chi à YUTZ, par Cancer-Espoir
2 avril 2015 : ITW en vidéo, à l'Ecole de Taï Chi "le Dragon Bleu à YUTZ" : "L'éventail et l'épée"
1er avril 2015 : ITW en vidéo de Geneviève, à l'Ecole de Taï Chi le Dragon Bleu à YUTZ
1er avril 2015 : La magie de la Fée Cigarette exaltée par MAX ANIMATION. Futur montage vidéo...
18 mars 2015 : A propos de la loi Léonetti...
22 février 2015 : Edito de Mars 2015 "ma petite perruche"
20 février 2015 : L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" à YUTZ : Les 1ères vidéos ...les pas...3è partie
20 février 2015 : L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU"à YUTZ : Les 1ères vidéos...l'échauffement, 2è partie
20 février 2015 : L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" à YUTZ : les 1ères vidéos...l'échauffement 1è partie...
20 février 2015 : L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" à YUTZ : quelques photos pour mettre en appétit...
8 février 2015 : ITW en vidéo auprès du Dr F.Villard, aux soins palliatifs à l'hôpital de HAYANGE, 2è partie
8 février 2015 : "La Fée Cigarette," c'est quoi !?
31 janvier 2015 : Les Barbies au Centre Europa à Hettange-Grande ont présenté LA FEE CIGARETTE
29 juin 2015 : Les causeries de Tante Yvonne : "Tante Yvonne et la chaleur"25 juin 2015 : Représentation de la Fée Cigarette aux Erables, 1è partie - 2è partie - 3è partie
24 juin 2015 : Sketch extrait de "La Fée", présenté à notre AG 2015 :"Mr Légume exige d'être soigné" !
25 janvier 2015 : Edito de février 2015 : Mr Vandepute
10 janvier 2015 : Le Dr F.Villard, responsable des soins palliatifs de Hayange, répond aux questions de Cancer-Espoir
28 décembre 2014 : Editorial de janvier 2014 : "Indépendance, quand tu nous tiens!"
14 décembre 2014 : Editorial de décembre 2014 : "S'acharner à vouloir vivre"
14 décembre 2014 : Pour comprendre un peu mieux le code des couleurs...et le retenir !
13 décembre 2014 : Suite de la lecture du livre Cancer du soir...Espoir, par Nicole Lohezic, série 4
12 décembre 2014 : La leucémie de Dominique Marchal, le début de son combat juridique...(1è partie)
29 novembre 2014 : Suite de la lecture du livre Cancer du soir...Espoir, par Nicole Lohezic, série 3
27 novembre 2014 : La leucémie de Dominique Marchal, après un dur combat juridique, a été reconnu maladie professionnelle (2è partie)
21 novembre 2014 : Envie de sourire ? "P'tit canard et ses BD"
15 novembre 2014 : La Chef de troupe raconte :"La vidéo qui ne se fera pas" (notre représentation aux Tilleuls)
9 novembre 2014 : Editorial de Novembre :"Les BD et moi. Et moi, et moi!"
7 novembre 2014 : "J'ai vaincu mon cancer du sein !" Estelle GIARRATANO témoigne (2è partie)
5 novembre 2014 : Comment se procurer le livre de Simone, lu présentement par Nicole
5 novembre 2014 : Suite de la lecture par Nicole LOHEZIC de quelques pages du livre Cancer du soir...Espoir (série 2)
4 novembre 2014 : "J'ai vaincu mon cancer du sein !" Estelle GIARRATANO témoigne (1è partie)
3 novembre 2014 : "En quelles circonstances convient-il de consulter un sexologue,ITW du Dr Ramseyer, vidéo, suite et fin"
1er novembre 2014 : Le Républicain Lorrain s'intéresse à notre théâtre...
30 octobre 2014 : Trouvez les poèmes de Sim sur P'Tit Canard Bavard et vantard en cliquant [ici] !
30 octobre 2014 : Création d'une affiche pour notre représentation théâtrale du 14 novembre à l'EHPAD de TERVILLE
29 octobre 2014 : Jeux en commun avec les élèves. Vidéos d'une répétition en avril 2014 (partenariat avec le collège de Hettange-Grande)
29 octobre 2014 : Sketchs extraits de notre pièce de théâtre au forum 2013
29 octobre 2004 : Quelques réalisations des Barbies Turique et Rac
28 octobre 2014 : Naissance et adolescence de notre troupe de théâtre
26 octobre 2004 : Interview du Dr Ramseyer François :"en quelles circonstances consulter un sexologue ?"(1è partie)
24 octobre 2014 : Lecture de quelques pages du livre Cancer du soir...Espoir, par Nicole Lohezic (série 1)
22 octobre 2014 : L'Atelier La Tête et les Jambes. Présentation, et vidéo des débutants
22 octobre 2014 : L'Atelier-théâtre et la troupe des Barbies au Forum 2014
19 octobre 2014 : Vidéos prises à l'Ecole Energie-Shiatsu de Yutz
13 octobre 2014 : Ecole Energie-Shiatsu de Yutz - "Moi, modèle, je raconte..."
10 octobre 2014 : Présentation de l'Association Cancer-Espoir
Estelle Giarratano, sortie victorieuse de sa lutte contre son cancer du sein, invite toute femme en détresse à ce propos de prendre contact avec elle.
Elle se déplacerait si besoin ! Voyez sous ACTUALITES du 7 novembre 2014, et ou Téléphonez au 06 64 88 34 78
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MANIFESTATIONS PUBLIQUES DE L'ASSOCIATION CANCER-ESPOIR
Pour renseignements : Tél 03 82 83 42 71
- le mardi 18 août 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 1 septembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 15 septembre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 6 octobre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 20 octobre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 3 novembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 17 novembre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 1 décembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 15 décembre 2015: le tête et les jambes (voir plus haut)
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Présentation de l'Association Cancer-Espoir
Bonjour chers amis et amies ! Je me nomme Simone. Je suis Présidente-Fondatrice de l'Association de malades CANCER ESPOIR. Nous avons notre siège à Zoufftgen (au Nord de Hettange-Grande), au n° 3, rue des Peupliers, dans la maison où je réside. Nous faisons aussi partie d'Intercom-Santé 57, laquelle regroupe des associations de malades, et se situe à Thionville. Personnellement, toujours pour mon association qui lutte contre le cancer, je m'occupe aussi du magazine ALLÔ DOCTEUR, sur le site d'Intercom-Santé 57. Dans ce magazine de santé, nous réalisons un maximum de reportages sur la santé, le paramédical et l'hygiène de vie. Pas forcément uniquement donc sur le cancer... Car tout se tient...
J'aimerais vraiment bien... !
Que les messieurs ne se sentent pas exclus en face de la danseuse – choix résolument féminin... c'est une femme qui l'a créé, n'est-ce pas... ! Il veut surtout montrer le tonus, l'élan actif, la psychologie fonceuse, toutes vertus qui vont s'opposer à la maladie. Le rose, c'est pour la douceur, et le vert... devinez !
NOTRE COMITELa Présidente-Fondatrice : Simone SCHLITTER, professeur retraité - Le secrétaire : Jérémy BOËZENNEC, infirmier libéral - La trésorière : Christine KOHLER, avec Nicole LOHEZIC assurant l'intérim - Dans le rôle de l'assesseur : WAHL-CASSEL Yvette. Membres actifs : Dr BUSAC Jean-Claude, Dr Anne CHLECQ, Maggie PAULY, Jérémy BÖEZENNEC, Yvette BÖEZENNEC,Nicole LOHEZIC,Yvette WAHL-CASSEL - Simone SCHLITTER BUTS ET ACTIVITE DE CANCER-ESPOIRNotre association a pour but de soutenir tout malade atteint du cancer, qui s'adresse à nous, et d'apporter réconfort et soutien également à son entourage familial dans la mesure de nos moyens. Un RV est accordé à toute personne qui en exprime le désir. Nous réalisons des groupes de paroles lorsque la demande est assez forte. Nous accordons la plus haute importance à la prévention du cancer, et de ce fait attachons un soin particulier à l'éducation à la santé et à l'hygiène de vie. En fonction des actions effectuées, nous avons été reconnus « Association d'intérêt général ». Il découle de ceci que, depuis quelques années, nous exerçons des activités bénévoles régulières : -Atelier théâtre -Atelier « La tête et les jambes » -Rédaction de différents magazines sur la toile... Vous aurez un aperçu plus nuancé de tout ceci dans les lignes et vidéos qui vont suivre. La page est en cours de construction sur Wiki, et cela absorbe pas mal de temps... EN ATTENDANT : Pourquoi ne pas consulter ce que vous racontent "les 3 bébés de Simone",(les 3 canards...) Cliquez tout en haut juste en dessous de la grande image de Cancer-Espoir (et ses canards !) et vous aurez de quoi vous occuper largement...en lisant...et en visionnant nos vidéos... Nous nous proposons de vous donner ici un aperçu de nos activités les plus importantes : Notre magazine de santé Allô Docteur sur le site Intercom-SantéLes trois P'tits canardssur le présent site de Wikithionville. Voyez liens tout en haut de la page (Ce sont nos 3 bébés...) La tête et les jambes : à la permanence d'Intercom, au 3, rue du Cygne à ThionvilleNotre Atelier-Théâtre et sa troupe : les Barbies Turiques-et-RacPour visionner directement les nouvelles choses insérées, cliquez en-haut dans "Actualités" sur ce qui vous intéresse...
DiversNous vous présenterons d'autres choses variées, selon l'opportunité... NOTRE MAGAZINE DE SANTE ALLÔ DOCTEURNous vous présenterons, ici, régulièrement, nos récentes vidéos sur ce magazine, que vous pourrez consulter plus en détail en cliquant ici...ALLÔ DOCTEUR
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NOTRE AG 2015 DANS LE REPUBLICAIN LORRAIN
NOS ENQUETES
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LE TAÏ CHI
==Par le Professeur Roger NOVIEL, de l'Ecole de YUTZ, le DRAGON BLEU
Déjà, ci-dessous, quelques photos. Suivies, régulièrement, de nos ITW en vidéo...
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Mr Noviel, professeur à l'Ecole de Taï Chi LE DRAGON BLEU, répond aux questions de Cancer-EspoirUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - L'éventail et l'épéeUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Geneviève répond aux questions...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 3è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Le Dr François Villard, responsable des soins palliatifs à l'hôpital de Hayange, nous explique... - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Le Dr François Villard, responsable des soins palliatifs à l'hôpital de Hayange, nous explique... - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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La leucémie de Dominique Marchal a enfin été reconnue maladie professionnelle - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Dominique Marchal, agriculteur, nous confie :"Grâce à une lutte acharnée, ma leucémie a été reconnue en tant que maladie professionnelle !"
La leucémie de Dominique Marchal a enfin été reconnue maladie professionnelle - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Estelle Giarratano, psychologue du travail, témoigne : "J'ai vaincu mon cancer du sein : je suis vivante, et heureuse !"
Estelle GIARRATANO a vaincu son cancer du sein (1è partie)Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Estelle Giarratano, psychologue du travail, témoigne : "J'ai vaincu mon cancer du sein : je suis vivante, et heureuse !"
Estelle GIARRATANO a vaincu son cancer du sein (2è partie)Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Un sexologue explique...
Interview du Dr Ramseyer François, sexologue, par Cancer-Espoir, en vidéo : quand et pourquoi consulter un sexologue ? 1ère partie
Le Dr Ramseyer, sexologue, est interviewé sur le thème : "En quelles circonstances peut-on être amené à consulter un sexologue?"Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Un sexologue explique...
Interview du Dr Ramseyer François, sexologue, par Cancer-Espoir, en vidéo : quand et pourquoi consulter un sexologue ? 1ère partie
Le Dr Ramseyer, sexologue, est interviewé sur le thème : "En quelles circonstances peut-on être amené à consulter un sexologue?"(Suite et fin)Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir, suite et fin
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Ecole-Energie-Shiatsu de Yutz:
Cancer-Espoir va réaliser une ITW avec prise de Vidéo auprès de Mr Luc Hoff, professeur de shiatsu et Fondateur de l'école.
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Description d'une séance de shiatsu à l'Ecole Energie-Shiatsu de Yutz
Ecole-Energie-Shiatsu de Yutz:
Cancer-Espoir va réaliser une ITW avec prise de Vidéo auprès de Mr Luc Hoff, professeur de shiatsu et Fondateur de l'école.
Lisez ci-dessous le petit reportage de Simone, à propos de la séance de manipulation à laquelle elle s'est prêtée :
Une charmante jeune femme m'invite du geste à m'étendre au sol, dans la grande salle de l'école, recouverte d'un tapis en caoutchouc vert, amortisseur de choc. Il y a là de nombreux élèves-étudiants, qui apprennent cette pratique, sous l'oeil vigilant de leur professeur. Ils s'entraînent sur « les modèles ». J'ai accepté d'être l'un des modèles» parmi de nombreux autres. L'ambiance est active et silencieuse. Je suis étendue, toute habillée, je viens juste d'enlever ma veste. Mes jambes sont pliées, pieds au sol, genoux en l'air. On m'a placé un petit coussin sous les fesses, et un petit polochon sous la tête. La jeune femme – oh, je m'aperçois que je n'ai pas retenu son pourtant joli prénom...qu'elle me pardonne : je vais la prénommer Irina, comme mon ancienne prof de danse sur glace...
Irina, accroupie devant moi, est en tenue blanche. Cela ressemble un peu aux tenues des judokas. Elles me pose quelques petites questions : est-ce que j'ai souvent mal à un même endroit ? Ai-je subi des opérations ? Je n'ai pas envie de parler. Je réponds un peu par monosyllabes. Je suis sous le charme. Elle me tient le poignet, d'une main, et l'autre main me palpe, mais pas n'importe comment. Souvent, elle se contente de poser cette main à un endroit précis. Je sens des ondes de chaleur bénéfiques me parcourir. C'est incroyable, sa main est une véritable baguette magique ! « Souvent, j'ai mal là...et encore là...(je montre). Elle continue ses palpations...Là, je suis sur le méridien de la vésicule biliaire, explique-t-elle...Moi, ignare, je m'étonne un peu , car elle palpe et caresse ma jambe gauche. Et je me souviens : au lit, le soir, j'ai mal là, et là, et là. Et justement, elle est en train de me toucher ces endroits-là ! Je suis plongée dans l'euphorie. Nous parlons, néanmoins, mais à mi-voix. Elle m'explique un peu : sa main, là, c'est la main-mère, qui ne me lâche pas L'autre main circule, là où il faut. Mais, ajoute-t-elle, selon le cas, la main-mère change, parfois la droite, parfois la gauche. Je contemple le plafond, béate. C'est inouï ce que cette main me chauffe ! « Pouvez-vous vous coucher sur le ventre, me demande-t-elle » ? Je fais la grimace...je n'aime pas du tout ! Elle s'adapte : « Couchez-vous sur le côté, le gauche d'abord » : Elle me roule sur le côté, en quasi position PLS (position latérale de sécurité) : Puis, tournant autour de moi, elle me manipule les côtes...comme si mes côtes étaient sorties de mon corps, organes flottants, sensibles, bienheureux. Des côtes dont tout à coup je saisis l'utilité pleines et entières...Elles les enfonce, les élargit, je ne sais pas trop ce qu'elle me fait, mais c'est un vrai bonheur ! Je respire à fond, à pleins poumons, sous ses doigts. « Vous êtes très réceptive », me dit-elle très contente. Elle a perçu, dans tous mes muscles, les bienfaits de sa savante pratique. Elle rayonne. Moi aussi. « Je sens vos muscles vivre sous ma main » constate-elle ». Presque une heure entière vient de s'écouler. Normalement, nous étions partis pour « une demi-heure environ ». Je n'ai pas vu le temps passer, elle non plus.
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Reportage en vidéo à l'Ecole Energie-Shiatsu de Yutz
Veuillez visionner les 9 clips vidéos filmés lors de cette enquête(à voir très prochainement...)
Sylvie Maurice dirige la séance d'échauffement préalableUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Luc Hoff, le professeur de shiatsu, présente l'écoleUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Au travers de la baie, nous voyons les élèves à l'oeuvreUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Les élèves s'appliquent...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Les mystérieux méridiens......Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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On ne manipule pas, on appuie...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Sylvie Maurice travaille sur un élève qui sert de modèleUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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détente complète...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Petit travail sur le méridien de la vessie...et sur l'intervieweuse...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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LA TETE ET LES JAMBES
Il s'agit, dans cet atelier, de réaliser des exercices de mémoire alternant rapidement et régulièrement avec des mouvements de gym douce, ceci pendant 1 h 30. Ceci s'adresse en priorité aux personnes d'un certain âge, et l'alternance permet de s'exercer et s'entraîner sans se fatiguer. L'atelier se tient tous les 1er et 3è mardis du mois à la permanence d'Intercom-Santé, au n° 3, rue du Cygne, à Thionville. Il est également présenté dans différentes Ehpad, et adapté en fonction des possibilités des uns et des autres.
Ci-dessous un petit exemple de gym douce - très douce - faisant travailler en-même temps la mémoire des formes ET le geste :
Atelier "La tête et les jambes" - Gym douce : La statue...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
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Notre atelier théâtre
NOTRE ATELIER-THEÂTRE ET SA TROUPE LES BARBIES-TURIQUE-ET-RAC
En introduction,nous vous présenterons "les fofolles" constituant une partie de notre petite troupe. Nous sommes actuellement à 4 "titulaires", et 1 remplaçante.Plus 1 aspirante.
Les "titulaires" sont:
Nicole Lohezic (Jujulé), la chanteuse + l'huissier
Yvette Wahl-Cassel (Joséphine), 5 personnages
Ariane Brockers (Enaïra), 6 personnages
Simone Schlitter (Mathilda) 2 personnages
La remplaçante :
Marie Scroccaro (Maria): personnages variés, en fonction de...
Aujourd'hui, nous vous présentons donc une série de clips vidéo filmés le 18 octobre 2014 derrière le stand de Cancer-Espoir. Ceci au Forum des Associations, Place de la Liberté, à Thionville, le 18 octobre 2014.
Nous nous sommes passablement défoulées à chanter un peu...n'importe quoi (si pas "n'importe comment"). De toute façon, la sono de ce forum est toujours superproductrice de décibels si anarchiques que toutes celles et ceux qui chantent faux peuvent s'en donner à cœur joie sans aucun risque, tout sera brassé et explosé dans un immense et joyeux brouhaha ! Nous avons bien essayé de nous présenter à la caméra...on voit "bien", mais on entend...trop !!...
(Sur les vidéos : à gauche Joséphine, au centre Mathilda, à droite Maria.
Enaïra et Jujulé hélas absentes !
Au forum des Associations, la troupe des Barbies Turique et Rac à l'œuvre...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Au forum des Associations, la troupe des Barbies Turique et Rac à l'œuvre...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Au forum des Associations, la troupe des Barbies Turique et Rac à l'œuvre...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Au forum des Associations, la troupe des Barbies Turique et Rac à l'œuvre...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Au forum des Associations, la troupe des Barbies Turique et Rac à l'œuvre...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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La troupe des Barbies Turique et Rac se fait connaître au forum des Associations 2014...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer-Espoir
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La troupe des Barbies Turique et Rac se fait connaître au forum des Associations 2014 ...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer-Espoir
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La troupe des Barbies Turique et Rac se fait connaître au forum des Associations 2014 ...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer-Espoir
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La troupe des Barbies Turique et Rac se fait connaître au Forum des Associations 2014...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer-Espoir
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ETE 2012 : Dans le cadre de notre association Cancer-Espoir, nous avons créé un atelier-théâtre afin d'y travailler sur une pièce, la Fée Cigarette. Pièce à but antitabac, en premier lieu. Mais il s'agit aussi d'une critique bien plus large de notre société de consommation... Nous avons d'abord cherché des actrices et des acteurs pour notre scénario. Lequel, au départ, était prévu pour une douzaine d'acteurs. Nous ne les avons jamais trouvés, et de ce fait, le scénario fut transformé pour être lu par 3 lectrices alternant la lecture. Une chanteuse intercalait, entre les morceaux de lecture, des comptines (Au clair de la lune, la mère Michel, etc...) Les lectrices, au départ, étaient : Monique Pédrini, Céline Freton, Simone Schlitter La chanteuse : Nicole Lohezic Toutes masquées, et vêtues de noir et blanc. Les dialogues souvent remplacés par des mimiques et une gestuelle appropriée. La lecture était tournante. Avantage : la pièce avait une certaine allure. Et une grande économie de costume et de gestes. La gestuelle était synchronisée et avait une allure de ballet. Quasiment éthérée... Inconvénient : Précisément son côté « éthéré », déconcertant pour le grand public. Compte tenu des 12 personnages représentés, un public non averti et pas très attentif perdait le fil. La pièce était parfaite pour un théâtre d'Ecole, mais point pour le« tout public ». Nous faisons une représentation à la salle Municipale de Garche. Début 2013 : Cette pièce dont le scénario fut écrit par la Présidente de l'association, Simone Schlitter,(moi)qui imagina aussi les mises en scènes successives, fut dès lors réécrite de façon à ce qu'un même personnage soit toujours interprété par le même acteur. Les rôles furent les suivants : Céline Freton : Mr Cé, Mr Tchernobyl, Mr Saucisse, Mr Légume, la diététicienne n° 1 Yvette Boezennec (remplaçant Monique Pedrini) : Mme Chips, Mme Hamburger ; Mr Alcoolo, le Dr Ecolo, la diététicienne n° 2 Simone Schlitter : Mr Business et la Fée Cigarette Les actrices furent vêtues de jolis costumes colorés différents, afin de mieux identifier les personnages. Monique nous avait quittés, car ses déplacements étaient difficiles pour les répétitions. Céline nous quitta aux fins de pouponner ! (2è enfant). Un nouvel acteur frappa à la porte : Frédéric Simounet Il travailla avec nous quelques mois, puis nous quitta pour motifs professionnels et privés (plus assez disponible). Il avait remplacé Céline dans ses rôles. Entretemps, Marie Simon s'était jointe à nous, et partageait les rôles avec Yvette. Mais il nous manquait quelqu'un pour les 5 rôles de Fred... Yvette Boëzennec nous quitta aussi, car elle ne pouvait pas suffisamment s'investir. Et finalement Marie.nous quitta elle aussi...mais nous affirma rester à notre entière disposition pour dépannage éventuel. Entretemps, un partenariat fut établi avec le collège Jean-Marie Pelt de HETTANGE-GRANDE, et nous avons travaillé avec des élèves du professeur de français Joana STRACH : les élèves travaillaient sur l'acte 1 (durée environ ¼ d'h) et nous-mêmes sur l'acte 2, plus compliqué, et de durée environ 1 h. Certains élèves nous aidèrent pour les bruitages.
C'est là que nous nous sommes retrouvées, Nicole, la chanteuse,(pseudonyme Jujulé) et Simone, (moi, pseudo : Mathilda), avec une nouvelle prétendante, Yvette Wahl-Cassel ( pseudonyme Joséphine). Joséphine prit les rôles de Céline (Mr Cé, etc...), Simone (moi) conservait ses 2 rôles, et, providentiellement une nouvelle actrice apporta du sang neuf : Bouhr Véronique, laquelle prit les rôles d'Yvette Boëzennec (Mme Chips, etc.) Tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Toutes celles qui avaient pris le train en marche bossèrent pour rattraper le retard. Las : Véronique nous quitta, un peu dépassée par des évènements extérieurs. A la fin de l'année scolaire 2013-2014 : nous avons réalisé en commun un spectacle à l'EHPAD « La Kissel » de Hettange-Grande. Nous avons aussi, jusqu'à l'été 2014, effectué des spectacles dans différentes EHPAD et Résidences : à Ottange Ehpad Le Plateau – Ehpad Les SéquoÏas à Florange – Résidence Les Bleuets à Yutz. Ce qui était une prouesse, puisque, entretemps, et sur 2 ans, 6 acteurs ou actrices avaient transité par nous, pour nous quitter ensuite, pour diverses raisons. Pour une troupe fonctionnant obligatoirement avec au moins 3 acteurs plus la chanteuse, cette hémorragie et cette instabilité s'effectuant sur 2 années furent un désastre qui nous freina énormément dans notre progression... MAIS : Sans s'affoler outre mesure, notre troupe, soutenue ensuite par « Joséphine », (Yvette Wahl-Cassel.. continua l'entraînement, droit dans ses bottes, et une nouvelle actrice se joignit alors à nous en la personne d'Ariane BROCKERS, laquelle totalisait 5 ans d'expérience théâtrale au Conservatoire de Nancy. Un nouveau personnage est alors introduit dans l'acte 2 : « Alice », muette, mais à la gestuelle expressive. Romantique, elle danse et évolue sur une musique originale adaptée, et sert à meubler l'espace à chaque changement de costumes, en créant une ambiance bucolique qui peu à peu s'assombrit pendant que l'orage guette... En septembre 2014 : Les rôles sont les suivants : La chanteuse : Nicole Lohezic - Ariane Brockers: Mme Chips – Mme Hamburger – Mr Alcoolo – Dr Ecolo – diététicienne n° 2 – la Fée Cigarette - Yvette Wahl-Cassel : Mr Cé –Mr Tchernobyl- Mr Saucisse – La diététicienne n° 1 – Mr Légume - Simone Schlitter : Mr Business – Alice... Mais, coup de pot inattendu : Une nouvelle venue, Maria Scroccaro, nous est présentée et se révèle excellente actrice. Simone (moi) lui offre alors le rôle de Mr Business, ce qui permet à Maria de révéler tout son talent. Ainsi, la chef de troupe va pouvoir souffler un peu et se consacrer davantage à superviser le jeu. Nous en sommes-là ce jour de fin novembre 2014. Nos projets à court terme: représentation à l'EHPAD Les Tilleuls à Terville le vendredi 14 novembre 2014 représentation au Centre Europa à Hettange-Grande le vendredi 30 Janvier 2015 Notre Intitulé : il fut choisi d'un commun accord : les Barbituriques nous plaisaient assez, pour le côté humoristique – mais nous en trouvâmes des dizaines sur internet. Pour nous distinguer, en conservant néanmoins l'aspect plaisant « des Barbies », et l'aspect humour des « barbituriques », nous avons imaginé, d'un commun accord : Les Barbies Turique-et-Rac. Souhaitez-nous : « Bon vent » ! |
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Quelques réalisations des Barbies...
Quelques sketchs extraits de notre pièce La Fée Cigarette, présentés au forum des associations à Thionville en octobre 2013
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Veuillez excuser la mauvaise qualité du son, tout était réussi au forum, mais le son pas vraiment au point...Sur l'image, vous faites connaissance avec Mr Alcoolo,en la personne de Colélid, pseudonyme de Marie SIMON. Mr Alcoolo, joyeux, tient en main une bouteille...une certaine bouteille...visionnez la suite si vous voulez en savoir plus !
sketchs de pièce au forum des associations"Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Pour en savoir plus sur notre Partenariat avec le collège Jean-Marie PELT de HETTANGE-GRANDE : ===
Un partenariat fut établi avec le collège de Hettange-Grande où un professeur de français, Mme Joana Strach, a travaillé sur cette pièce, dans son propre club théâtre.
Une petite vidéo est tournée lors de cette première répétition :
La Fée Cigarette - Répétition avec les élèves de la scène 2 de l'acte 2 en mai 2014Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Ci-dessus l'affiche réalisée pour notre prochaine représentation, le vendredi 4 novembre, à l'EHPAD Les Tilleuls, à Terville
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Le Républicain Lorrain parle de notre théâtre
Simone Schlitter de Cancer-espoir y travaille depuis deux ans. Elle a écrit la pièce et a trouvé les comédiennes. En répétition à Zoufftgen, l’équipe a levé le voile sur La Fée cigarette, qui sera jouée à Terville et Hettange-Grande.
Elles ont toutes été confrontées de près ou de loin au cancer. En intégrant l’association Cancer-espoir, présidée par Simone Schlitter, elles ont accepté de participer au projet de Simone.
« Je travaille depuis deux ans sur une pièce que j’ai écrite. C’est un scénario ambitieux qui supposait trois mois de formation pour chaque comédien. » Forcément, la présidente, auteur et metteur en scène, a été confrontée au manque de disponibilités des bénévoles. « Aujourd’hui on a trouvé une stabilité et on est quatre comédiennes à jouer. On interprète chacune plusieurs rôles. » L’histoire s’intitule La Fée cigarette. « Il s’agit d’un plaidoyer contre les méfaits du tabac, mais pas seulement. C’est burlesque. Pour moi c’est une satire de la société, mais on ne fait pas la morale. »
Dans la pièce, on découvre monsieur C, monsieur Saucisse et monsieur Alcoolo, ainsi que madame Hamburger, madame Légumes et bien d‘autres personnages emblématiques. « En fait c’est beaucoup plus large que peut le laisser penser le titre. On parle du cancer en général. Bien sûr tout est caricaturé. »
Un sujet grave
Et si Simone a décidé de dire les choses en passant par le théâtre ce n’est pas un hasard. « On souhaite dédramatiser même si le sujet est grave. le cancer fait peur. Le théâtre est ludique et est aussi rassembleur. » Pour les comédiennes en herbe, il s’apparente à une thérapie. « Ça change les idées. »
La pièce a été jouée à Garche. Deux autres représentations sont prévues à Terville le 14 novembre à la maison de retraite Les Tilleuls et le 30 janvier à la salle Europa à Hettange. « Nous répétons une fois par semaine et nous cherchons à jouer davantage. On a travaillé également avec le collège de Hettange-Grande. Pour continuer, l’idéal serait qu’on soit au moins douze comédiens pour assurer chacun des rôles. » Nicole, Simone, Marie, Yvanne, Mireille ont plein d’idées. « On a fait les costumes et on a acheté des accessoires. On a les idées, mais on ne peut pas faire de miracles. Il nous faudrait un décor mais aussi un coup de main de personnes ayant des connaissances en matière d’éclairage et de sons. »
Pour soutenir Cancer-espoir dans sa démarche, contactez la présidente au 03 82 83 42 71 Ajout de C.E. : Il ne s'agit pas de Madame Légumes, mais de Monsieur Légume, l'un des 5 rôles d'Yvette Wahl-Cassel, pseudo = Joséphine...
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La chef de troupe raconte...
Notre représentation de la Fée Cigarette aux Tilleuls, à Terville, le 14 novembre 2014.
Ou encore : la vidéo qui ne sera pas faite...
Un malentendu idiot avait fait que notre caméraman, Teddy, m'attende chez lui, pendant que nous, on l'attendait ailleurs. Un bref instant, pendant que je percevais le bruit décidé des neuf-plus-trois coups de bâton de Nicole, sur le parquet, je m'étais dit, comme dans un rêve :
« Teddy n'est toujours pas là, qu'est-ce qu'il se passe !? »
Et puis cela m'était sorti de la tête. Ce n'est que sur le chemin du retour, plongée au volant dans les mille lumières sombres de ce soir brumeux de presqu'hiver, que je resongeais à Teddy, et à la perspective de cette vidéo, assurément formidable, mais aussi « non-faite », pour l'éternité.
Assurément, la plus réussie de toutes. Celle où l'on aurait vu Alice, symbole vaporeux tout de blanc vêtu des adolescentes affranchies, pieds sur la table, cigarette au bec, et rêvant de romantisme. Où on l'aurait vu danser, en solo, sur un parquet enfin suffisamment étendu, et immensément plat, bercée de vagues musicales toutes chargée du bruissement des feuilles, du gazouillis de mille oiseaux, du clapotis de millions de gouttelettes, elle, Alice, joyeusement égarée au centre d'une imaginaire forêt, sa mystérieuse amie. Alice et son amie changeante. Nous l'aurions suivie, à la trace, hésitante, inquiète, terrorisée, s'abritant derrière son ombrelle de dentelle, dérisoire bouclier. Alice, fuyant, enfin, éternellement, sous l'orage menaçant.
Ah oui ! Enfin, une vidéo super-réussie ! ( Qui restera no-faite pour l'éternité!) :
La voix grasse et canaille d'Ariane, en Fée Cigarette malfaisante et épanouie, les chaussures d'alcoolique stylées de Mr Business et Payette qui s'était introduite avec une frénésie jubilatoire dans ce personnage campé par elle si magistralement, ne retrouvant son pareil que dans le cynisme rugissant de Mr Tchernobyl, exprimé par la voix de baryton de Joséphine, qui avait enfin trouvé-là, elle aussi, ses marques et sa mesure...
Les lumières scintillaient dans le pare-brise. Je les supportais allègrement, car elles reformaient pour moi, sans se lasser, le merveilleux film de cette fin d'après-midi un peu épuisante ! Alice-Mathilda dont le regard interrogeait celui de Marie-Business : "Anne, ma sœur, ne vois-tu rien venir !? », et le doigt de Marie, discret, qui me faisait signe : « non, pas prêtes encore, les traînardes, au vestiaire... tiens le coup, Simone, tiens le coup et le rythme, ça vient...patience...
Ah, la jubilation de cette fée carnassière et de son compagnon, le triste Mr ...Cancer (pour prononcer, enfin, l'imprononçable ) jetant frénétiquement par-dessus la table et les moulins les dépouilles de tous les protagonistes : « Ah, Mr Saucisse, hah, Mme Chips, ha... »
Et la voix de soprano de Nicole, son tambour, ses couettes, ses plumes d'alouettes, sa bougie de Pierrot éploré, son haut-parleur, son gadget « pépiement-d'oiseau-assuré », son doigt qui plantait les choux, entraînant, dans son rythme, celui de Marie-Payette-Business, canaille ou majestueuse – les trous de mémoire de Marie-Payette– inattendus – incroyables – et si vite occultés – heureusement – par l'air préoccupé – autoritaire – tempêtant – du personnage représenté dans lequel elle s'était glissé sans efforts aucun !
Et Nicole et Payette qui plantaient les choux, indéfiniment, pendant que Nicole, pour changer, se livrait à des jeux de bouche musicaux du genre « Taratata-mamami-nanana-namamuna-nanana-taratuta-mamanana... », très sonores, déconcertants, lors desquels sa langue s'y retrouvait toujours, étonnamment, essayant, stoïque, de rétrécir le temps d'attente pendant lequel les autres, sans s'affoler parfois, changeaient de costume. Et Payette que j'avais surprise, aussi, alors, je ne sais plus trop devant quoi au juste : une mandarine et une tasse de café, dans la « loge des artistes », pendant qu'on chronométrait nos secondes...
La vie d'artistes, les jubilations intérieures, les joies, les peines, les crêpages de chignon, presque au sens propre, les râtages discrets, les reproches, tout ce qu'on ne verrait jamais sur une vidéo...Et aussi tout ce qu'on aurait pu y voir ce jour !...
Joséphine-Saucisse qui décrétait, à propos des saucisses,totalement péremptoire « grosse comme ci, et grande comme ça », Ariane-Chips qui répondait : « non, grosse comme ça et grande comme ci...Marie-Business qui hurlait : "Stop, stop, sortez tous , huissier !! » Alcoolo-Ariane,pérorant, en balançant son nez rouge, lourd et immense, au dessus de sa bouteille à tête de mort, si hystérique qu'on ne comprenait plus rien de ce qu'il-elle bafouillait – mais ce n'en était que plus vrai – Mr Légume-Joséphine qui criait avec constance « aï-aïe-aïe » tout le temps, et qui, joyeusement, tendait la main à tout le monde, mais refusait sa main à tous, Mr Légume, grand sacrifié, opéré de force devant tout le monde par une Ariane-Dr Ecolo saisie de frénésie, aidée de ses acolytes, Nicole-huissier et Marie-Business, ricanant, béats :« hahah » !
Ouais, un beau film, ça aurait donné ! Malgré quelques bafouillements, pas faits exprès. Quelques attentes angoissées – l'air émerveillé de certains, l'air toujours intéressé de la plupart. L'immobilité absolue et silencieuse du personnel quand Alice avait dansé– et ce monsieur pensionnaire qui m'avait serré la main longuement, pendant que nous absorbions ensuite un goûter offert par Nouara, l'animatrice (collation bien méritée, héhéh !), et le monsieur m'avait dit : « Vous savez, Madame, ma fille, elle est danseuse, à Paris, elle ne vient pas souvent, mais qu'est-ce que je suis fier d'elle, et là, c'est comme si je l'avais revue ! »
Ah oui, tenant le volant, j'étais quasi arrivée à bon port, dans les lumières de la nuit. Je m'étais un peu repassé le film, celui d'une vidéo qui, forcément, ne serait jamais faite. Pas celle-là, du moins. Et puis, au téléphone, j'avais consolé un peu Teddy : « Allez, c'est passé, ça ne sert à rien de pleurer sur ce qui est fait – ou pas fait – allons, on oublie, on va de l'avant »
Dans un petit coin de mon cœur, bien sûr, je n'oublie rien ...
Fin décembre 2014 :
Marie Scroccaro, la "petite dernière", s'avère : entreprenante, douée, juste effrontée autant qu'il faut pour se faire un brin taper sur les doigts, et estimée au point de s'être vue confiée le rôle de Mr Business, curieux président de tribunal un brin maffieux, si l'on en croit son chapeau de mauvais garçon... Simone-Mathilda a ainsi offert ce rôle à Marie-Payette, et conserve le rôle d'Alice, dans ses apparitions insolites de danseuse tour à tour ravie ou effarée...
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JOSEPHINA - ENAÏRA – MATHILDA - MARIE-PAYETTE - NICOLE-JUJULE – ET LES AUTRES.=Ou encore : CE QUE NOUS AVONS FAIT AU CENTRE EUROPA A HETTANGE-GRANDE,VENDREDI SOIR, 30 JANVIER 2015...Nous étions là, toutes les cinq...Il y avait Joséphina. C'est ainsi que je la surnomme. Son vrai pseudonyme étant Joséphine sans a. « Baker » en plus les jours où je suis de bonne humeur. Il s'agit de notre Yvette (Wahl-Cassel, pour faire moderne). Joséphina, avec de surprenants cheveux auburn, lisses, vigoureux comme jamais (quel traitement miracle leur avait-elle fait subir!?) Joséphina gonflée à bloc. On allait en découdre ! Il y avait là Enaïra. Imprononçable lorsqu'on manque d'entraînement. Il s'agit en fait d'Ariane, mais retournée sens dessus dessous. Ariane. La fusée, ou simplement le fil que vous suivrez et qui vous conduira -haha – tout droit dans l'antre de la Fée Cigarette qu'elle venait d'incarner avec brio. Il y avait Marie. Marie et sa superbe. Elle, elle avait choisi Payette. Avec Y...Moi j'aurais préféré carrément « Paillettes multicolores ». Payette et son ventre de président du tribunal, son ventre de femme prête à accoucher de tous les coussins dont elle avait bourré son pantalon pour faire gras et bien nourri. Sa perruque blanche et soignée de Gentilhomme, posée sagement sur la tête d'un Mr.Business grondant, tempêtant et gesticulant à plaisir. Il y avait là Nicole. Traduisez : Ju-ju-Lé. Le pseudo évoque les sonorités chantantes de fillettes asiatiques. En fait (il faut le savoir), il a été crée à partir du début de prénoms d'êtres qui lui sont chers. Ju-Ju-Lé, sa voix de soprano, sa chandelle de l'ami Pierrot qui est morte, mais qui, pour nous, revivra éternellement , dans un clair de lune ». Nicole et ses comptines. Sa mère Michel et son chat en peluche. Il y avait Mathilda-Alice, sa tenue blanche de jeune fille romantique et pure comme le lys dans la vallée. Mathilda, c'est moi. Romantique en secret. Mais là, j'avais le droit (et la mission) de le montrer. Alice dansant dans le brouillard, chutant dans le noir et se relevant aussi vite. Faisant semblant de rien. Tombée dans le vide, entre la scène surélevée et la table des mixeurs, au milieu de leur brouillard fumant. (Tac...tendinite, ma vieille, à quelque part au niveau du triceps, t'en a pour 3 semaines, si t'as d'la chance!) Il y avait là Max et son frère William. Et leur matériel de pro. Et leurs projecteurs envoyant leurs flashs multicolores sur Payette-Business, moustachu, indigné, hurlant pour appeler à l'aide l'huissier-Nicole reconduisant éternellement les présumés coupables au vestiaire. Max et son frère William, leur brouillard, leur fumée, nimbant de reflets dorés les cheveux noirs d'Ariane-la fée-sorcière, dont le diadème jetait aux alentours de furieux éclairs. Faisant apparaître Joséphina-Tchernobyl planant, fantomatique, au-dessus des frontières. Joséphina, en Mr Cochon-Saucisse, encore plus rose que nature. Joséphina, en Mr Légume, encore plus vert que des épinards. Avec des micros, en veux-tu-en-voilà, transformant les plaintes en cris d'outre-tombe ! Et les ricanements en prémonitions de bien mauvais augure. Répercutant les trémolos tremblotants, joyeux, et déterminés de Mr Alcoolo-Ariane jusque tout au bout de cette grande salle un peu trop vide pour raison de verglas (ça s'appelle « pas d'chance ! ») Les feux des projecteurs de Max et William, dardant leurs rayons sur des os tout blancs que rognaient Fée-Ariane avide, et Mr Cancer-Joséphina ricanant. Tous deux sagement protégés de serviettes teintées de rouge-sang à l'encre de Chine. La fumée de Max et William, rendant Nicole, prêtresse servile, encore plus mystérieuse. Leur brouillard, faisant errer Alice-Mathilda dans un espace aux lueurs glauques. Et puis des flashs agressifs, tac et tac, complice de l'orgie délirante et décomplexée d'un Mr Alcoolo-Payette réellement « totalement givré ». Et lubrique, de surcroît (beau mec moustachu, entre parenthèse, bien qu'affublé d'un nez rouge-violacé aux allures de betterave forcée aux hormones.) Et puis les ovations que nous avions eues, tous et toutes, d'un public clairsemé, mais si emballé ! Brigitte qui m'avait dit, et re-mailé : « quelle belle soirée – je me suis bien amusée »...Bernadette qui s 'était écrié : « Bravo ! Très bien, vot' pièce ! Et quand vous êtes tombée dans l'trou, brusquement ça a fait tilt, j'vous ai r'connue : vous étiez la prof de tous mes gosses ! Vous ne vous êtes pas fait mal, au moins !? D'abord j'avais cru qu'c'était fait exprès ! ». Et MAX ANIM qui avait remporté tous les suffrages d'applaudissements pour sa jonglerie de feux croisés et de sons savamment dosés. Et le regard des filles, fier, brillant, défiant l'univers entier, d'avoir fait mieux qu'elle ce jour J. Merci, les filles, merci à Max ANIM, aux frères complémentaires, Max, le brun, et William, le gris, égaux pour la belle coupe de cheveux, et pour l'humour, tout de même aussi...! Ils s'étaient déplacés depuis Neufchef, avec leur camion, et leur matériel, avaient, dans le silence, experts, tout monté, tout contrôlé. Gratuitement ce soir-là. Pour nous. Pour Cancer-Espoir. Pour la beauté du geste. Nous recommencerons. Autant qu'il le faudra. Pour montrer qu'on PEUT le faire ! Que c'est beau, ce qu'on fait ! Et amusant, très marrant. Bien qu'éducatif. Et éducatif, justement, parce qu'aussi « très marrant » ! Malgré « la cigarette » de la Fée, titre qui interpelle, et qui, peut-être, suggère la leçon de morale ennuyeuse et barbante. Et ç'avait été tellement tout le contraire que certains nous avaient dit, dans un cri du cœur : « comme on s'est bien amusé, tout de même ! » Bien amusés ! Avec ces capotes de toutes les couleurs et ces saucisses de toutes les grandeurs. Avec ces cris qui fusaient des bouches et de derrière le paravent, et la fausse fumée, quasiment, qui sortait des oreilles. Avec Mme Hamburger, son accent américain, et sa casquette à la Mac Donald - éternellement courroucée - Avec Mr Saucisse, son cousin, rival, et pire ennemi. Avec Mr Business, le Président du tribunal (Payette) - au nom prédestiné - fustigeant d'éternels accusés – qui rentraient- sortaient – boitillant – trébuchant – pérorant et rotant – hilares ou furibonds. Avec cette sorcière, aussi, déguisée en jolie fée, avide de chair fraîche – qui se repaissait, dans un rire sardonique, des dépouilles de tous les accusés du tribunal – et de leur accusateur – en présence de son amant et complice, tout de noir vêtu et à tête de mort: Mr Cé. Traduire : Mr CANCER, pour les non-initiés ! Texte écrit par Mathilda, Simone = nom de Baptême. Présidente de Cancer-Espoir de jour. Créatrice et directrice de la troupe Les Barbies Turiques et Rac...jour et nuit !
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La pièce LA FEE CIGARETTE« En deux mots »... Cette pièce, écrite par la présidente de l'Association Cancer-Espoir, Simone Schlitter, a pour but de montrer du doigt, d'une façon satirique et burlesque (donc en faisant rire!) les travers de notre société de consommation moderne, et de braquer la caméra, en particulier, sur l'addiction à l'alcool et au tabac. Le plus souvent, seul l'acte 2 est présenté. Il se suffit en lui-même, et a une durée totale de 1 h 30 environ. Comprenant une 1ère partie de 1 h 10 env., (scène 1), une courte pose pour petit changement de décor (5 ' env.), et une scène 2, finale, d'env. 15 '. Résumé de la pièce : Une présentatrice masquée nous explique : « Alice, une jeune fille moderne,s'est laissée tentée par La Fée Cigarette, et elle tombe dans un sommeil profond...Nous allons assister à son rêve...ou plutôt à...son cauchemar... ! »Alice fait une très courte apparition, tout de blanc vêtue... Sur la scène d'un étrange tribunal apparaissent tour à tour le président, Mr Business, et différents accusés, tous plus ou moins effrontés, agités, soi-disant innocents, que Mr Business accuse avec véhémence. Son autorité étant régulièrement moquée par les différents accusés.Il y a tour à tour : Mr Cé (Mr Cancer de son vrai nom), Mr Tchernobyl, la diététicienne, le DrEcolo, Mme Chips, Mr Saucisse, son époux, cousin de Mme Hamburger, sa cousine détestée d'Outre Atlantique ! Chacun accuse l'autre des pires péchés, et se conforte dans son rôle d'innocent. Enfin apparaît Mr Légume, revendiquant d'être soigné, et qui finit par être cloué sur sa chaise, avant que d'être, de force, opéré par le Dr Ecolo, aidé en ceci par Mr Business et l'huissier. De temps à autre apparaît la présentatrice qui, désespérément, cherche Alice, pendant que tous ont l'air « de s'en foutre ». MAIS : chaque fois que la scène se vide, Mr Business allant chercher lui-même les différents accusés, faute de mieux, Alice apparaît, muette, et gesticulant avec son ombrelle. Tour à tour, d'abord, euphorique, puis de plus en plus inquiète...Car, dans la pénombre, apparaît un fantôme, voilé de noir... Enfin, après que nous soyons restés perplexes, concernant le sort de Mr Légume, à la scène 2, apparaît la Fée Cigarette, majestueuse, et totalement hystérique. Son amant et acolyte, Mr Cancer, tout aussi délirant. Et un autre prétendant, le fameux Mr Alcoolo, qui cuve son vin. Tous trois se livrent à une curieuse orgie aux senteurs de cannibalisme, brandissants des os, ainsi que les dépouilles des précédents intervenants du tribunal, sortis d'un grand sac...Tout cela sur fond de curieux gémissements, émanant de dessous la table et de nulle part...On fume d'énormes cigarettes en agitant des voiles gris et blancs,(la fumée...) censés apporter le « vent frais du matin » Enfin, la Fée Cigarette et son amant Mr Cancer tombent dans les bras l'un de l'autre...C'est le moment où Alice se réveille...
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Bientôt, nous allons pouvoir publier un montage vidéo lequel, dans une magie de couleur étincellante, reprendra quelques passages significatifs de notre pièce !Son atmosphère envoûtante ne fut rendue possible que grâce aux jeux de lumière savants de l'équipe de MAX ANIMATION, constituée par les frères Max et William. Bénévoles pour la circonstance. Un grand merci à eux !
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Carte d'identité des actrices-créatrices composant la troupe des Barbies au printemps 2015
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Cette charte de bonnes pratiques est rédigée par Simone SCHLITTER, créatrice et directrice de la troupe LES BARBIES TURIQUE ET RAC. Toute personne aspirant à faire partie de la troupe est invitée à y souscrire, de même les personnes actuellement en place et n'ayant pas encore eu l'occasion d'y adhérer.
La charte doit être signée au plus tard un mois après sa communication à l'intéressé. Il s'agit d'un engagement sur l'honneur, sans obligations légales. Tout aspirant n'ayant pas signé la charte un mois au plus tard après sa communication ne pourra être accepté en tant que participant. Tout participant n'ayant pas encore signé cette charte, et ne l'ayant pas signée un mois au plus tard après que communication lui en aura été faite, ne pourra plus faire partie de la troupe.
En premier lieu, chaque signataire doit avoir pleine conscience que de participer au travail de la troupe est un travail d'équipe, lequel, pour pouvoir s'exprimer pleinement, nécessite un suivi régulier des séances de travail. Celles-ci se tenant de préférence une fois par semaine, le même jour, d'un commun accord (actuellement les lundis). Une certaine souplesse est évidemment de mise, et en fonction des contraintes des uns (unes) et des autres, des fluctuations de ce rituel peuvent être acceptées d'un commun accord.
Chacun s'engage à avoir conscience que son absence lors d'une répétition est préjudiciable à l'entraînement optimal de la troupe, et par suite s'engage à réduire ses absences dans la mesure de son possible. Un calendrier répertoriant les absences prévues d'avance est établi par la directrice de troupe, et communiqué à chaque participant, lequel, à l'inverse, lui aura transmis à l'avance, ses absences probables, afin que ce calendrier puisse être établi.
Ce calendrier permet d'éviter les incohérences, le flou, les incertitudes, dans le programme de travail, et permet à la directrice de prendre des engagements extérieurs avec une certaine fiabilité. Tout signataire de la charte devra éviter, sauf cas de force majeure, de placer la troupe devant le fait accompli de son absence aux répétitions, s'il a omis de prévoir ces absences sur le calendrier qui lui aura été soumis :
les cas de force majeur sont : maladie (du participant ou de sa famille proche. Décès d'un proche – accident ou incident imprévu (p.ex.panne de transport).
Le participant comprend qu'en l'intégrant dans la troupe, la directrice prend un certain risque, au départ, et lui accorde sa confiance. En retour, le participant accepte de lui rendre cette confiance, et d'expliquer en détail le cas de force majeure qui a provoqué l'empêchement de respecter l'engagement du calendrier. En aucun cas, pour un empêchement inopiné « de dernière minute », « l'argument de sa vie privée » ne pourra suffire à excuser cette absence. Celle-ci, ayant créé des perturbations qui n'étaient pas programmées, doit être alors expliquée avec tact et pertinence, et non s'autojustifier par un argument du genre : « c'est ma vie, et cela ne regarde personne ». La directrice, pour sa part, s'engage à ne ménager ni son temps, ni ses efforts, dans le but de favoriser le travail et l'épanouissement de sa troupe, et de la faire connaître au maximum de ses possibilités d'action. Elle communiquera à la troupe, en temps utile, toutes les perspectives de travaux et opportunités qui se présenteraient à elle.
Enfin, chacun fera un maximum pour permettre un travail dans la confiance, en évitant que le climat ne se dégrade par l'impression que certains pourraient donner de « n'en faire qu'à leur tête et selon leur humeur ». La bonne volonté doit rester évidente, et ne pas avoir à être prouvée par une équation mathématique complexe ! Ce n'est que dans ce cas que de préjudiciables tensions sont évitées.
le participant de la troupe ou l'aspirant est invité à écrire de sa main, ci-dessous : « lu et approuvé », suivi de la date, puis de ses noms et prénoms, en toutes lettres, puis de sa signature.
Texte rédigé puis signé par :
Simone SCHLITTER
Directrice de la Troupe
LES BARBIES TURIQUE ET RAC
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Sketch présenté à notre AG 2015 : Mr Légume exige d'être soigné !"...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir - Caméraman : Conrad ELLERCKMANN
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Les actrices ayant participé au sketch ci-dessus sont :
-Yvette WAHL-CASSEL (pseudo = Joséphine), a tenu le rôle de Mr Légume
-Marie SCROCCARO(pseudo = Payette), a tenu le rôle du Président du tribunal, Mr Business
-Nicole LOHEZIC (pseudo = Ju-Ju-L2), a tenu les rôles de l'huissier et de la chanteuse
-Simone SCHLITTER (pseudo = Mathilda), a tenu les rôles de la diététicienne et du Dr Ecolo)
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Représentation de la Fée Cigarette aux Erables - 1è partie...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir - Caméraman : Jérémy Boëzennec
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Représentation de la Fée Cigarette aux Erables - 2è partie...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir - Caméraman : Jérémy Boëzennec
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Représentation de la Fée Cigarette aux Erables - 3è partie...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir - Caméraman : Jérémy Boëzennec
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Les actrices ayant participé à cette représentation :
- La chanteuse de comptines et l'huissier : Nicole LOHEZIC (pseudo : Ju-Ju-Lé)
- Mr Business et Mr Alcoolo n° 2 : Marie SCROCCARO (pseudo : Payette)
- Mme Chips, Mme Hamburger, Dr Ecoilo, Mr Alcoolo n° 1, la diététicienne n° 2 et la Fée Cigarette : Ariane BROCKERS (pseudo : Enaïra)
- Mr Cé, Mr Tchernobyl, la 1è diététicienne,Mr Saucisse, Mr Légumes : Yvette WAHL-CASSEL (pseudo : Joséphina)
- Alice : Simone SCHLITTER (pseudo Mathilda)
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Notre Atelier "La tête et les jambes"
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LA TÊTE ET LES JAMBESSous son pseudonyme Mathilda, Simone anime ces ateliers, dans plusieurs EHPAD. Basés sur la nécessité "de bouger" pour se bien porter, mais pas seulement bouger "les muscles", mais aussi "les neurones", il s'agit ici, en alternance, de faire travailler "muscles et neurones". Une gym douce, adaptée à certaines fragilités des séniors, alterne, à la fréquence d'environ 10 min, avec des exercices de mémoire et de travail intellectuel et de mémorisation. Ceci sur une durée d'1 h 30. En effet, les séniors, trop souvent, se retrouvent beaucoup trop longtemps assis. C'est un moyen, donc, de les inciter au mouvement. Inversement des personnes fragilisées risquent de se fatiguer et de s'essouffler à pratiquer une gym, même douce, pendant 1 h 30. C'est donc là un compromis tout trouvé, qui utilise un titre qui a fait ses preuves à la télé pour une création ici originale. Tout d'abord, vous pouvez visionner une vidéo sans grande prétention, un petit moment pris sur le vif, avec des débutants, pleins de zèle, toutefois ! Ceci à la permanence d'Intercom-Santé 57, au n° 3, rue du Cygne, à Thionville. Cet atelier se tient à présent tous les 1ers et 3è mardis du mois, à cet endroit, entre 15 h 30 et 17 h. |
Petite fenêtre ouverte à la permanence de Cancer-Espoir, au 3, rue du Cygne, à Thionville, sur le tout début de La tête et les Jambes ...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer-Espoir
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DIVERS
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Lecture à haute voix...
Aujourd'hui : lecture par Nicole Lohezic du livre écrit par Simone Schlitter, parlant de son expérience vécu du cancer...Il s'agit du livre Cancer du soir...Espoir. Série 1
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 1Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Si vous souhaitez vous procurer le livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir !, téléphonez au 03 82 83 42 71. Il est à votre disposition au prix de 17,50€. Le bénéfice est entièrement reversé à l'Association Cancer-Espoir.
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Lecture à haute voix...
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Lecture à haute voix...
Aujourd'hui : lecture par Nicole Lohezic du livre écrit par Simone Schlitter, parlant de son expérience vécu du cancer...Il s'agit du livre Cancer du soir...Espoir. Série 3
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 3Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Aujourd'hui : lecture par Nicole Lohezic du livre écrit par Simone Schlitter, parlant de son expérience vécu du cancer...Il s'agit du livre Cancer du soir...Espoir. Série 4
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 4Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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LES CAUSERIES DE TANTE YVONNE
Note au lecteur :
Tante Yvonne est la cousine de Tante Mathilde. Un peu plus éduquée, elle parle un langage plus châtié. Elle a obtenu, aussi, son certificat d'études, en 1946 Alors que Tante Mathilde n'avait obtenu, elle, que le diplôme d'aide ménagère.
TANTE YVONNE ET LA CHALEUR
Bonjour mes chéries ! (Ce n'est pas tant que les hommes soient les oubliés de l'histoire...mais de mon temps, c'étaient tous des machos, qui n'avaient pas de leçons à recevoir des femmes. On dirait que depuis, ça a un peu changé, mais bon, je conserve mes bonnes habitudes...m'écoutera celui qui veut...)
Donc, il paraît que nous allons avoir très chaud, prochainement. J'espère que vous avez lu, dans le Répu, tout ce qu'il faut faire et ne pas faire. Naturellement, Tante Yvonne va mettre son grain de sel, sinon la soupe sera ratée !
Est-ce qu'on vous a dit, mes chéries, tout d'abord, qu'il convenait que vous habitiez dans une maison aux gros murs, ça conserve au frais, comme un frigo. Ah, si vous habitez dans une cage à lapin, même isolée avec cette saleté de poly-machin-chouette-vynile-laine-de-verre ou je ne sais quoi, ou si vous avez eu la mauvaise idée d'une mansarde en-dessous du toit, en plus, ça va chauffer, dans tous les sens du terme, je vous le promets !
Bon, on va dire que vous n'avez pas le choix du logement. Admettons. Avez-vous pensé aux persiennes à fermer, de jour ? Vous savez, les bons gros volets en bois, avec les petits cœurs, qui vous évitent la claustro-machin-phobie. Ah, ben, si vous n'avez pas de volets, bon, à la rigueur des stores intérieurs, je ne dis pas non, mais ça ne remplace pas vraiment. Si vous allez à l'hosto les jours de grande chaleur, attention : si vous êtes exposés en plein sud, avec votre lit juste derrière les grandes baies, assurez-vous qu'il y a la clim dans votre chambre. Sinon changez d'hôpital. Mais s'il y a la clim , assurez-vous que vous n'êtes pas en plein courant d'air, sinon vous allez en baver (baver du nez, au sens propre, car cela va réveiller les sinusites endormies – et – à cause des filtres pas assez souvent nettoyés, les microbes aussi, ça les réveille). Bien sûr, vous allez fermer le store intérieur, mais c'est pas pareil : la chaleur, elle est tapie, déjà, entre le carreau et le store, bien décidée à faire ses dégâts. Vous voyez le genre.
Ah, si vous habitez à la campagne, c'est mieux. A la ville, il fait toujours quelques degrés plus chaud. (Toutes ces maisons et grands blocs, ça fait pare-vent, et ça se réchauffe, l'un l'autre.)
Bon, si vous n'avez pas le choix de la ville ou de la campagne : ou que vous soyiez, un chapeau de paille, pour sortir, c'est pas mal. En plus, ça va faire touriste, et vous serez bien vues par tous les commerçants. La paille, c'est mieux que la casquette, c'est plus aérée et frais. Moi ce que je fais quand j'ai trop chaud ? Je mets ma tête sous l'eau, mes chéries. Bien mouillée, à peine ressuyée, ça vous désembrume les idées, illico. Tout le monde n'aime pas. Les unes, c'est parce qu'il faut retourner chez le coiffeur tout de suite après, les autres parce qu'elles ont peur de prendre froid (par 39 ° à l'ombre, faut pas rêver...!), les autres encore parce que « ça ne se fait pas » de se mouiller les cheveux. Les autres : parce que ça dégouline dans le cou. Ah, mais dans la vie, faut savoir choisir, mes chéries. Essayez voir : une nuit où vous étouffez dans votre lit, fenêtre pourtant grande ouverte : 2 gants de toilette imbibés d'eau fraiche, et bien essorés, l'un sur le milieu de la tête, l'autre sur le front, vous m'en direz des nouvelles (pas le temps de compter les moutons que vous ronflerez déjà.)
Sans parler des ventilateurs et "climatisateurs" bien pratiques, il y a aussi la tenue vestimentaire, sur laquelle il convient de jouer. Le lin, c'est l'idéal, mais l'on n'en trouve plus. Evitez le polyester et tous ces trucs en synthétique, qui « collent » à la peau. Mais c'est difficile aujourd'hui d'éviter le synthétique...une bonne cotonnade, à défaut de lin ? OK, pas mal. Sauf que, comme toutes les cotonnades, à présent, sont importées de Chine, il est difficile d'en trouver qui ne soient pas imprégnées de colorants – hm – un peu suspects. Jusqu'au coton écru, à présent, qui paraît vaguement bizarre au toucher. Comme s'il collait un peu aux doigts.
Enfin, en testant sur la fine peau de votre joue, vous pourrez trouver, tout de même, des choses valables, et n'aurez en principe pas besoin de vous promener, nues, ou enveloppée de papier alu.
N'oubliez pas que les socquettes sont très importantes! Se promener pieds nus, c'est ouvrir la porte à toutes sortes de maladies de peau appelées mycoses, bien embêtantes. Et des socquettes en nylon, avec la chaleur, c'est pire que pas de socquette du tout. Se tremper les gambettes plusieurs fois par jour dans le bac à douche, avec de l'eau un peu fraîche, et pourquoi pas tout le corps, si on en a le courage, cela ne peut faire que du bien. A condition d'être prudente, et de ne pas vous étaler ensuite sur le carrelage mouillé.
Pour la boisson : je vous ai déjà dit ce que j'en pensais, je crois me rappeler.
Bon, si vous avez soif, buvez donc ! Le Répu vous l'a dit : de l'eau, c'est mieux ! De mon temps, c'était pas trop conseillé, parce que, parfois, ça donnait mal au ventre, surtout lorsqu'un moissonneur en buvait des litres, en pleine chaleur, après avoir glané, avec le fouet, et dévoré, à pleine dents, quelques pommes encore vertes en bordure de route. Mais aujourd'hui, comme on ne mange pas, normalement, de pommes pas mûres en même temps qu'on boit des litres d'eau, il ne devrait rien vous arriver de mauvais. Si c'est de l'eau minérale, vous ferez, en plus, marcher le commerce, et ce sera mieux (du moins c'est ce qu'on dit maintenant), et si c'est de l'eau ordinaire, et qu'elle ne sent pas trop la javel, vous pouvez aussi.
Maintenant, je vais vous dire : si vous n'avez pas mangé trop salé le midi, si vous n'avez pas rajouté une tonne de sel sur votre saucisse et vos frites, que vous n'avez pas abusé de la moutarde en entrée, ni du camembert au dessert, il se peut que vous n'ayez pas aussi soif que l'on pourrait le penser, aussi, n'ayez pas trop de complexes de culpabilité si vous ne buvez pas 2 l d'eau ou de liquide, par jour...Je me cite en exemple : en aucun cas, je ne parviens à atteindre le litre p.jour (potage et café-au-lait y compris...) Si vous en doutez, je vous envoie une photo récente, et je vous assure que je me porte bien (vous verrez sur la photo!)
Vous savez, de mon temps, on ne buvait pas comme aujourd'hui : ma grand-mère avait un « coquemard » au coin de feu, avec, dedans, une sorte de mixture, qui était un café léger, fait de grains de café moulus, additionnés de malt, et d'une grosse cuillerée de chicorée. Elle jetait tout ça d'un coup dans l'eau frémissante du « coquemard », et laissait reposer. Puis, elle filtrait le breuvage, lentement, dans une passette. Elle le préparait pour la journée, et en consommait encore pas mal. Nous, les gosses, on avait souvent soif. Parfois, on avait droit à de la limonade, mais pas tous les jours. Parfois, on s'empiffrait, à la fontaine, mais, assez vite, on avait perdu l'habitude, parce que ça nous donnait mal au ventre. Je ne me souvient pas avoir vu ma mère ou mon père boire à longueur de journée. Normalement, on buvait aux repas. Point. Parfois nous, les gosses, on buvait entretemps, mais juste quand il faisait chaud. Pourtant, ma mère bossait dur. Des lessives, chez les gens, du matin 6 h à 3 ou 4 h de l'après-midi, avec 2 poses pour du café-au-lait. (Chaque fois un grand bol). Pour vous rassurer : elle vécut jusqu'à 87 ans – il y a 20 ans de cela – et elle ne mourut pas de maladie, du moins pas directement : elle décéda d'être attachée, sans plus avoir le droit de vaquer à ses occupations, car elle était atteinte d'Alzheimer.
On vous parle aussi, dans le Répu, de « pipi foncé ». Bien sûr que ça, c'est une preuve de manque d'eau ! Le mieux, pour que vous compreniez, c'est de comparer avec un bon bouillon de bœuf :
Admettons que vous prépariez un bon bouillon. Ma belle-mère et ma mère avaient chacune à ce propos leurs habitudes et exigences très précises ! Par exemple pour la marmite moyenne (environ 6 l), où l'on plaçait 2 kg de basse-côte, remplie ensuite d'eau claire, on prenait 1 gros poireau ficelé avec quelques branches de persil, une feuille de laurier, un oignon piqué d'au moins 4 clous de girofle, un ou deux navets, une tranche de celeri rave, une branche de céleri verte, au moins deux carottes, ces légumes ficelés ensemble. Parfois du cerfeuil, en tout dernier...Un ou deux os à moelle, un bouillon cube (« Maggi »). Encore deux pincées de gros sel, et on y ajoutait : 2 ou 3 gousses d'ail (on n'enlevait pas le germe, dans le temps...), et plusieurs petits oignons et petites carottes qu'on laissait caraméliser au coin du feu. (Pas de pommes de terre...ça « troublait » le bouillon...)
Vous mettez votre bouillon sur le feu, et vous laissez cuire, quelques heures... Si vous laissez cuire trop longtemps, à gros bouillons, le bouillon va s'évaporer, il y en a même qui va passer par-dessus bord, et si vous vous retrouvez avec la moitié de la marmite, au lieu de la marmite pleine, vous comprenez bien que « ce ne sera plus vraiment de la soupe », mais que cela sera devenu une sauce épaisse... Pour notre palais, ce sera devenu du trop concentré, trop salé - si l'on aime ça, tant mieux – mais s'il s'agit au lieu du bouillon de bœuf de notre liquide intérieur, il vaudrait mieux « rajouter de l'eau » pour que ça fonctionne comme prévu pour la machine. Par contre, vous comprenez bien que si dans la marmite où une partie s'est perdue dans l'air, et l'autre partie sur le fourneau, on rajoute de l'eau, à force, cela risque de donner un mauvais bouillon, qui n'aura plus beaucoup de goût, à la fin.
Ce qu'il y a de bien, avec notre machinerie, à nous (je veux dire le corps), c'est que s'il y a trop d'eau, le corps la chasse. Tââc, un petit coup de pipi par-ci, et de sueur par-là, et tââc, le bouillon est redevenu juste bon à point. Encore que vous avez bien compris que la ménagère ne peut pas passer son temps à laisser cuire et déborder le bouillon et passer son temps à rajouter de l'eau ! Et que notre corps, ben il ne peut pas non plus s'empiffrer à longueur de journée pour ne pas se déshydrater par sa vessie, et tous les pores de la peau. En tout l'excès nuit, et il faut garder une juste mesure.
C'est l'avis de Tante Yvonne.
La prochaine fois, je vous parlerai encore du bouillon de bœuf, mais à propos de l'hémo-heuh, enfin le terme est rébarbatif, c'est pour ça qu'on ne le retient pas. Quand on ne sait pas que hémo veut dire « sang », on retient mal que l'hémoglobine, c'est ce qu'il y a dans nos globules rouges. Je vous en parlerai, à propos du bouillon de bœuf. Car j'adore le bouillon de bœuf, sauf que maintenant, je l'aime moins, parce que dans la basse-côte, et aussi dans la haute-côte, et même dans la plate-côte, ils fourrent systématiquement un colorant – rouge – s'entend. Ou plutôt, c'est le contraire : la viande est fourrée dans un bac pour tremper dans le colorant. Au moins un, le rouge cochenille. Sur internet, il est dit qu'il est inoffensif. Bon, espérons...
Vous ne croyez pas ? Vous avez raison, sinon vous n'allez plus trop aimer le bouillon de bœuf , et même avec colorants, c'est un délice!
= = =
NB
TANTE YVONNE VOUS SERMONNE :
VOS YEUX, CES MAL-AIMES...
« J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux »...Cet adage est-il vraiment vrai !? Pour commencer, mes chéries, je n'ai rien contre le maquillage, même si, par ces chaleurs, ça fait parfois barbouillé plus que dessiné...mais ces produits, même baptisés « non allergisants », ne sont pas destinés au contact avec la fragile membrane de l'oeil qu'on appelle la cornée – et d'autant plus si de surcroît vous portez des lentilles. Les laits démaquillants contiennent des produits agressifs pour cette fragile membrane. Alors pensez au « sérum phy » pour bébés, (phy = physiologique) ; il n'y a rien de plus approprié que cela, pour rincer l'oeil, en le tamponnant doucement, après démaquillage. Ne parlons pas des filles qui ne se démaquillent pas le soir...Ce sont des inconscientes !
On devrait toujours disposer dans son armoire à pharmacie de ces petites ampoules dont la teneur se rapproche de la composition de nos larmes: eau et sel : après le shampoing qui a un peu coulé dans l'oeil, ou simplement si nous portons des lentilles, ce petit liquide tout simple, qui ne fait pas de mal à nos fragiles bébés, ne fera pas non plus de mal à nos yeux, si fragiles eux aussi. Il ne leur fera que du bien, au contraire.
Passé cinquante ans, on devrait aller au moins tous les deux ans chez l'ophtalmo, et s'il décèle quelque chose de « pas très bon », il faut absolument y retourner au rythme où il vous l'a préconisé. Et s'y prendre bien à l'avance avec les RV, car les ophtalmos ne sont pas assez nombreux et débordés par la clientèle (ils disent « patientèle », ça fait mieux ! )
« La vue, c'est la vie » ! Il ne faut l'oublier à aucun moment.
Vos verres de lunettes :
Nettoyer soigneusement avec un mouchoir spécial, ou une peau de chamois régulièrement renouvelée. Ne jamais poser vos verres au contact direct du support. Regarder régulièrement au travers pour déceler les éventuelles rayures. Généralement faits en verre dit organique, c.à. d. en matière synthétique, ils sont facilement rayables, n'ayant de loin pas la dureté du vrai verre. Toutefois, vu les importantes corrections nécessaires, souvent, en « vrai verre », ceux-ci seraient bien trop lourds, compte tenu de la nécessité d'une certaine épaisseur. Il faut donc « faire avec » et changer plus souvent ses verres s'ils sont trop rayés...
C'est vrai que les lunettes représentent un certains budget...et si le prix de la monture paraît parfois être « à la tête du client », dans la mesure où vous pouvez vous le permettre, n'économisez pas sur la qualité des verres. Une 2è paire, à l'abri, dans l'armoire, sera votre sécurité en cas de perte ou d'oubli...et les lunettes solaires avec verres correctifs sont ma fois très utiles au volant en été...ou aux sports d'hiver !
Bien sûr, c'est aussi une question de budget...je m'abstiendrai du laïus sur les remboursements par les caisses, c'est la même cata là aussi que pour les dents !
Mais si nos poches sont vides, rien n'empêche d'avoir « une tête bien faite »
Le choix de la monture :
« Chéri, elles me vont comment, celles-là !? »
Avant de vous laisser aller à votre coup de cœur, informez-vous tout de même auprès de l'opticien pour savoir si vos précédents verres vont devoir être rognés (meulés) pour s'adapter à votre nouveauté. Plus petits, votre champ visuel de confort va lui aussi être rétréci. Rien de pire au volant que de se demander constamment : « sur la droite, c'est quoi, que j'entrevois là-bas, et à ma gauche, on dirait bien un panneau, mais je n'en suis pas sûre... » Pour les verres progressifs, le choix de la monture est particulièrement important...Je vais vous donner un exemple un peu simplet et forcément caricaturé, mais c'est celui-là que vous allez retenir, alors que l'exemple scientifique, vous le digérerez mal ! Donc je m'abstiens, n'est-ce pas !
L'exemple « simplet », mais pas si inopportun que ça, le voici :
Vous voulez lire un beau livre, mais c'est écrit trop petit...Le mieux, bien sûr, ce serait de regarder la télé. Mais bon, vous êtes une acharnée...Vous disposez d'une grande loupe, qui grossit un peu, à large champ, vous pouvez lire, sans trop d'efforts, en un peu plus gros, une ligne d'un coup. Mais vous disposez aussi d'une petite loupe, qui grossit beaucoup, mais pas plus de quatre lettres à la fois... Vous prendrez la petite ou la grande loupe pour lire ?
Caricature mise à part, des lunettes avec un champ réduit, à longueur de journée, c'est n'est pas tellement moins énervant que de déchiffrer un beau !livre, mot par mot
Les lentilles ?
C'est l 'idéal...à condition de les supporter...l'oeil, à leur contact, se dessèche très vite. Il faut donc l'humidier souvent avec « de fausses larmes ». Les lentilles existent en matière organique souple, depuis...des lustres. Il faut savoir qu'il y a une cinquantaine d'années, elles existaient déjà, mais en verre minéral dur. Elles étaient néanmoins relativement mieux supportées, car le verre dur, à parois lisses, n'était pas un nid à microbes, alors que nos lentilles actuelles sont en matière poreuse...et on sait que les éponges sont avides de microbes ! Même en respectant une hygiène rigoureuse, il arrive un moment où la cornée de l'oeil ne supporte plus les lentilles, et il faut stopper : ce délai est variable :
pour « pas d'chance », un mois, on va dire. Pour « avec du bol « des années... l'âge joue aussi, comme pour tout.
Une fois la cornée érodée, méfiez-vous, et évitez de l'agresser à répétition...
Les bains en piscine :
Je viens de me tremper hier dans une eau thermale désinfectée au brome. Comment je le sais ? Ben, parce que cela ne sentait pas du tout le chlore, lequel se perçoit, à des centaines de mètres de distances, lorsqu'on a le nez fin. Le chlore est très mauvais pour les yeux, le rhinopharynx, nos bronches et nos alvéoles pulmonaires.
J'adorais plonger, et remonter des objets, à 2 ou 3 m de fond, à la piscine municipale de T... Pendant quelques années, ce fut un sport bien agréable et peu coûteux, en compagnie des gosses. Un beau matin, je me pointais en catastrophe chez l'ophtalmo, laquelle me reçut en urgence. Je m'étais faite conduire par le voisin, mon manteau sur la tête. Chaque fois qu'un rayon, de lumière atteignait mon œil, suite à une fausse manip du manteau qui me recouvrait, je bondissais en l'air, étouffant à grand peine un hurlement. L'ophtalmo me dit : « vous avez des microlésions de la cornée », dues à l'eau chlorée des piscines. En fait, c'est une allergie au chlore, assez fréquente. Une fois installée, elle ne vous quittera plus.
C'est moi qui quittait ensuite les piscines chlorées. J'ai remarqué par contre que le brome, lui, ne m'agressait pas.
Si vous ne me croyez pas, regardez sur Google - avec ou sans lunettes - vous verrez bien !
= = = =
NB
LES CAUSERIES DE TANTE YVONNE
LA CHALEUR AVEC UN GRAND CHÂÂLE...
La chaleur ...avec un grand...CHÂALE
Ben oui, voilà, j'ai mis mon grand...chââle : Moins chaud !? Oh oui, beaucoup moins chaud ! Parce que j'ai trouvé le truc. En fait, j'avais le choix : ou « trouver le truc », ou me retrouver « dans le couloir de la mort »...je veux dire aux urgences, dans le couloir desquelles j'avais poireauté l'autre fois, comme quelques autres quidam d'infortune, de 23 h du soir à 3 h du mat, en équilibre instable sur une chaise roulante, jusqu'à ce qu'on me roule auprès de l'interne de service, gentil, dévoué, mais guère spécialisé pour le problème en question.
Alors j'ai trouvé « le truc ». Parce que vous comprenez, tant qu'à faire, mieux vaut le trouver que de se retrouver là-bas. Donc, lorsque j'ai remarqué qu'au 1er étage, chez moi, mon cœur commençait à s'affoler un peu, je me suis dit : maintenant, trouve le truc, et vite !
Alors, vite, je l'ai trouvé : je me suis fourrée toute habillée dans l'eau (tiède-froide) de ma baignoire...d'abord...brrrr...mais ensuite... âââhhh... super : je me suis ressuyée avec de grosses serviettes éponges, et, mon bermuda, ainsi que mon petit chemisier à manches courtes, en voile léger, toujours mouillés, mais plus trop dégoulinants, faisant office de frigo, m'ont réellement aidée à passer le cap. Mes cheveux, essorés, prisonnier d'un bandana, mouillé lui aussi... j'avais par ailleurs pris soin de fendre les manches de mon chemisier-léger, afin que l'air passe mieux. C'était mieux que d'avoir carrément enlevé les manches, car le flottement des pans mouillés, sur les bras, rafraîchissait davantage. Cela me permit d'avoir le courage de laver mon sol carrelé, ce qui rafraîchit encore l'ensemble d'un demi-degré. Et comme, à un moment, tout cela séchait un peu vite, je me rajoutais un châle en voile, lui aussi mouillé, autour du cou.
Ahhhh : je sentis une bonne fraîcheur gagner tous mes capillaires gonflés et malmenés, et mon cœur s'apaiser, lentement mais sûrement.
Bon : je ne sais pas si vous ferez comme moi, du coup. Peut-être bien appréhendez-vous de mouiller vos sièges avec un bermuda pas assez essoré – ou simplement appréhendez-vous le mouillé partout ailleurs qu'à la piscine. Et plus encore que le couloir des urgences, où « cela circule à la vitesse grand V « en ce moment.Je puis aussi vous dire qu'on y rencontre des gens sympas, avec lesquels on peut faire la causette quand ils ne sont pas encore à l'agonie. Et puis se rassurer l'un l'autre, à voir que l'autre n'est en guère meilleur état que vous-même !
Tante Yvonne Rescapée (encore) de la température du 7 juillet 2015, dans la région de Thionville.
= = =
NB
TANTE YVONNE RACONTE
Mon expérience vécue de la nutrition par stomie :
Mon mari, suite à une paralysie de la glotte fut maintenu en vie pas stomie pendant presque dix années. Il décéda finalement, à 87 ans, pour diverses raisons sans aucun rapport avec celle-là.
Pour le profane, tout ceci présente quelque chose de mystérieux, de vaguement affligeant, dont il est préférable qu'on n'aborde pas le sujet, afin de pouvoir rester gai et de bonne humeur. Pour le malade et ses proches, au début, c'est tout à fait perturbant. Cette tuyauterie, qui semble à demeure vouloir s'installer dans le nez ou dans le ventre, et dont on n'arrive pas à occulter l'indispensable présence...quelle situation d'angoisse !
Il y a, pour les aidants, cette chape de plomb qui leur pèse sur les épaules : vont-ils pouvoir gérer la situation à domicile ? Rester calmes, confiants, efficaces, en face de cette machinerie dont le fonctionnement les dépasse souvent un peu – parfois les dépasse beaucoup...Pourront-ils éviter les fausses manœuvres ? Seront-ils condamnés à rester pendus au téléphone, en train de questionner, et d'emm. leur médecin, le jour et la nuit ?
Et puis, peu à peu, leur confiance revient. Et celle de leur malade aussi. Encore que, souvent, ils soient amenés à se poser certaines questions, d'ordre tout à fait technique, mais fort embarrassantes. Et là, je me suis dit : « pourquoi je ne raconterais pas, en quelques pages, cette expérience vécue, techniquement parlant – cela, sûrement, pourrait servir à d'autres, car on n'en sait jamais trop ! Emotionnellement parlant, bien sûr, c'est une autre paire de manches. Référez-vous alors à mon livre Non, Docteur, je ne me résigne pas, édité chez Publibook (auteur : Simone Schlitter).
1) Pose de la sonde nasale En principe, cela se passe ainsi : au début, on nourrit le malade à l'aide d'une sonde passant par une narine, et aboutissant dans l'estomac. La pose de cette sonde ne nécessite aucune anesthésie. Il faut quand même savoir que la sensation, pour la personne ainsi nourrie, est d'autant moins agréable que le liquide nutritif n'est pas à la température du corps. Il conviendrait au moins que le soignant prenne soin, une nuit à l'avance, de placer la poche nutritive à la température de la chambre, ou même du corps (entre les 2 jambes de la personne malade p.ex.).
L'infirmière devra alterner les narines régulièrement, sous peine que des escarres de frottement ne s'installent. Le mieux serait au moins une fois hebdomadairement ...mais il faut en avoir les moyens...
2) Les packs nutritifs Les établissements qui fournissent les packs de nourriture liquide sont trouvables sur une liste que peut ou même doit vous fournir l'hôpital. Vous avez le droit d'en changer à votre gré. En principe, vous êtes fourni en nourriture pour un mois, ou au moins 28 jours. Ces packs contiennent tous les principes nutritifs utiles au malade. Leur composition peut varier, selon que le médecin estime plutôt prescrire le « normal », ou « l'hyperprotéiné », etc... Ces packs sont conditionnés en 0,5 l ou 1 litre en principe. Des packs d'eau sont rajoutés ensuite, en fonction de la demande du malade ou des aidants.
3) La nutrition-hydratation, composition : On compte en principe 2l d'eau par jour...mais l'eau est déjà apportée sous forme d'aliment liquide (on pourrait comparer à une bonne soupe moulinée p.ex.), il ne faut donc pas en plus encore 2 l d'eau ! Une hyperhydratation est plus immédiatement dangereuse qu'une soushydratation. La composition de notre liquide intérieur ne pouvant se permettre de varier trop vite dans n'importe quelle proportion !
Donc attention avec ça ! Tout va être, surtout au début, mais même par la suite, question d'observation et de tâtonnements... Il sera parfaitement possible, toujours par ce système, de nourrir la personne avec des aliments tout à fait naturels, fabriqués « maison », ex. : du jus d'orange filtré, du bouillon de viande et ou de légumes, mouliné, additionné d'un peu de crème ou de lait, et « passé », au gré de vos idées. Ainsi, par ex., j'avais mis au point pour mon époux, après quelques tâtonnements, la méthode suivante :
-Le matin à 6 h : l'infirmière lui administrait ses médicaments broyés, délayés dans environ 100 ml d'eau , et l'asseyait « à moitié » pour éviter les reflux.
-Ensuite l'infirmière branchait le système de nutrition avec le pack d'1 l
vers 9 h, on (je dis « on » pour mon aidante ou moi), lui administrait 1 jus d'orange (env.100 ml ) avec un autre médicament + env.100 ml d'eau, pendant qu'il continuait d'être nourri par le pack en position demi-assise vers midi, il recevait 1 soupe « naturelle », env. 250 ml puis un rinçage de la tuyauterie, avec de l'eau, à nouveau 100 ml Ensuite stop : sieste couché ! Entre 15 h et 15 h 30, levé position assise, et réalimentation, avec pack.
Entre 18 h et 18 h30, le pack était vide. Le litre d'aliments liquides une fois absorbé, on rinçait en même temps qu'on administrait les médicaments du soir avec encore 100 ml d'eau. Cela ramenait la prise d'aliments liquides à env.1750 ml, et il s'est avéré que ceci a toujours été suffisant pour lui, qui ne pouvait plus bouger par lui-même. Pour quelqu'un de même poids et taille (1,62 m et env. 65 kg...) marchant encore, et s'activant un peu, il faudrait peut-être compter un peu plus d'eau, mais encore cela devrait dépendre si la personne exprime ou non des signes de déshydratation. Mon époux a toujours bénéficié d'une peau élastique, d'une urine de couleur normale (claire), et d'une absence de rides, signes d'hydratation suffisante.
Entre 19 h et 19 h 30, couché : moi avec l'aide de l'infirmière. (Laquelle venait matin et soir)
4) Nutrition-hydratation: pénétration dans l'estomac : Au début, sonde nasale, je l'ai dit. Mais ce principe ne doit pas dépasser quelques mois, il est agressif pour la gorge et les fosses nasales. Le mieux est que le chirurgien interviennent déjà après 8 jours, pour placer une stomie. Cela signifie que l'aliment va pénétrer au niveau de l'estomac par un orifice communiquant avec l'extérieur, placé un peu au-dessus du nombril, à hauteur d'estomac. Une sonde fonctionnant selon le même principe qu'une sonde urinaire est bloquée dans l'estomac par un ballonnet intérieur, gonflé d'eau, qui retient un «tube » en matière souple synthétique, qui sort du « trou », à l'extérieur. Ce tube comporte un robinet qui va empêcher, une fois le système extérieur débranché, de rejeter au dehors le précieux aliment injecté par ce tube.
L'extrémité de ce tube souple se branche ensuite sur une tubulure, laquelle se « visse » dans le pack nutritif, suspendu en hauteur à une potence. Sur cette tubulure est prévue une dérivation avec robinet, pour injections diverses, dont, justement : injection de liquide de rinçage, autres aliments liquides supplémentaires, etc.
Ces « tuyauteries sont obligatoirement remplacées par de nouvelles tuyauteries, quotidiennement. Leur nombre est donc forcément égal au nombre de packs fournis... Le principe est le même que pour les perfusions hospitalières.
Sauf que, normalement, l'aliment liquide ne doit pas s'écouler par simple gravitation, mais être « poussé » ou plutôt aspiré, du pack, vers l'estomac, par une pompe électrique. Tout système uniquement basé sur la gravitation serait peu sérieux, car la viscosité de l'aliment liquide est bien supérieure à celle de l'eau, et aurait d'autant plus de difficultés à suivre son chemin normal, au rythme programmé, que la souplesse du tube serait altérée par divers facteurs tels que : mauvais stockage des tubulures, les comprimant à divers endroits, matière synthétique mal étudiée par le fabriquant, température trop basse altérant les qualités de souplesse d'une matière synthétique donnée, etc.
La pompe, électronique, comprend une batterie qui permet au système, même avec coupures de courant, de fonctionner « quelque temps »...La tubulure s'enroule sur une came permettant, en tournant, une aspiration du liquide. Elle se programme pour une vitesse donnée. Tout cela au départ, est expliqué par le fournisseur, lequel, au besoin, revient vous réexpliquer. Le tout est de programmer le système pour que l'aliment ne passe pas trop vite, car sinon, l'estomac, fragilisé, est surchargé, et le malade risque les vomissements. Mais il faut aussi , si possible, que le malade puisse se libérer de son système quelques heures par jour, déjà pour pouvoir se coucher totalement (ce qui n'est pas trop conseillé pendant la nutrition). Et qu'il puisse si possible se libérer pour marcher, et même aller un peu se promener au besoin. Il faut noter que ce n'est pas idéal que le malade soit alimenté la nuit, car un repos vraiment couché est tout de même utile, déjà pour diminuer le risque d'escarres au niveau des fesses, et aussi pour permettre un bon sommeil, et palier au risques de vomissements pendant le sommeil.
La pompe possède un système d'alarme qui va sonner en cas d'arrêt de passage de liquide, p.ex.si la tubulure est coincée, ou obturée d'une façon quelconque. Mais l'alarme ne se déclenchera pas si pour une raison ou une autre, il y a une fuite qui va faire partir le liquide ailleurs, p.ex.par terre. Ceci peut se produire par un geste intempestif du malade, arrachant la tubulure de son emplacement normal, ou par un mauvais branchement , au départ. Si le malade est vigilant, et le temps « de fuite » court, ce n'est pas bien grave. Mais si le malade est inconscient, diabétique sous insuline, et que « la fuite » est remarquée bien tard, le taux de la glycémie aura tout le temps de baisser, et le malade de risquer le coma hypoglycémique. Dans tels cas, un redoublement de la vigilance par les soignants devient indispensable... (Bien sûr, on peut et DOIT dans ce cas injecter un liquide très sucré pour compenser rapidement...)
Le branchement est réalisé en principe par le personnel infirmier, le matin, et débranché, le soir, de même. Mais mon personnel autre, et moi-même, étions amenés, régulièrement, à savoir brancher et débrancher le système, cela n'était pas très compliqué.
Le système avec un tube, dépassant en-dehors de la stomie, n'est pas destiné à rester « toujours » en place. Là aussi, cela doit rester provisoire : il s'agit d'un tuyau, gradué à la base, d'environ 30 cm de long, fermé, donc, par un robinet, sur lequel va s'emboîter la tubulure. Mais ce tuyau, solidaire de l'estomac, rincé, certes, mais jamais désinfecté, va se recouvrir, à l'intérieur, de microscopiques algues vertes. Un système beaucoup plus élaboré doit le remplacer. Mais seulement au bout de quelques mois (entre 3 et 5 mois?) : car pour adopter ce qu'on appelle « le bouton de gastrostomie » extrêmement pratique, il faut attendre que la paroi de l'estomac se soit suffisamment rapprochée, par traction, de la paroi du ventre, tirée par la sonde à ballonnet. Et justement, les graduations, à la base du tuyau, vont témoigner de ce progressif rapprochement. Il faudra donc que vous restiez en contact avec un gastro-entérologue, qui devra surveiller la chose, afin de pouvoir intervenir « au bon moment ». Tout médecin, hélas, n'explique pas toujours tout cela au patient ou à sa famille. Et il faut dire aussi qu'inversement certaines personnes ne s'informent pas, par elles mêmes, suffisamment, dans des situations délicates telles celle-là. Notre gastro-entérologue de l'époque fut formidable, et chaque fois qu'un problème se posait, il m'expliquait tout, schéma à l'appui! Tout le monde n'aura peut-être pas cette chance. Je reste à la disposition de tous ceux qui auraient besoin d'être plus amplement renseignés. Cette sonde d'origine est ensuite enlevée, à l'hôpital, pour être remplacé par ce fameux « bouton de gastrostomie », introduit en lieu et place. Son avantage : à l'extérieur, un système clipsé permet à une tubulure intermédiaire de se clipser dessus, elle aussi, le matin. Quand l'alimentation est terminée, le soir, après le rinçage, on « ferme le bouton », on est propre, tranquille, sans tuyau qui dépasse.
Ce système gagne toutefois à être remplacé lorsque le tout devient un peu lâche, et qu'il risque d'y avoir quelques fuites, sans compter que, bien sûr, les microbes y pullulent quelque peu, même si, habituellement, il s'agit plutôt de « bons » microbes. Je faisais personnellement changer ce bouton tous les 4 ou 5 mois. Notre gastro de l'époque avait eu la gentillesse de se déplacer personnellement pour montrer à l'infirmière comment procéder. Ensuite, ce fut notre infirmière qui prit la relève. Le bouton, ainsi que toutes les autres choses nécessaires au bon fonctionnement, étaient régulièrement prescrits par notre médecin traitant, sans aucun problème.
Je changeais deux fois de fournisseurs, en raison de plus ou moins grandes facilités ou difficultés de me procurer telle ou telle sorte de tubulures, en fonction de différents impératifs. Je fus toujours bien livrée, en temps et en heures. Sauf accidents ou incidents peu prévisibles, il faut que l'on veille à différentes choses ; entreposer à température d'au moins 15°C tout le matériel, et éviter bien sûr les sources de chaleur intempestives. -éviter que les tubulures ne soient écrasées ou déformées par un stockage peu réfléchi.
La veille, amener le pack dans la pièce du malade, et même au besoin lui permettre de se réchauffer dans le lit, la nuit, à température du corps.
ne pas se contenter de cette nutrition préconditionnée, mais cuisiner sa propre soupe pour p.ex. 3 ou 4 jours ; tenue au frais, et tiédie avant administration : carottes, flocons d'avoine, poireaux, céleri, endives, persil, oignons, ail, p.d.t., flocons d'avoine, ou tapioca, bouillon maggie, etc.
Broyer les médicaments « solides) pour les administrer avec de l'eau Vous avez droit à un broyeur et son pilon.
-Préparez-vous un cahier ou une série de tableaux sur lesquels vous inscrirez quotidiennement les quantités différentes d'aliments absorbées – et pourquoi pas, en même temps , des paramètres médicaux (tension, glycémie, etc...) et présence de selles, température, etc ;
ATTENTION A :
-toujours redresser le malade pendant l'alimentation
-ne jamais forcer la vitesse de passage pour « à tout prix » administrer une quantité estimée nécessaire : personne ne meurt d'une privation de nourriture une journée durant..., par contre le malade risque de s'étouffer par des vomissement intempestifs, provoqués par son estomac surmené, et fragilisé par la stomie. En cas de diabète sous insuline, administrer du sucre dilué dans l'eau, et, en cas de forte perte d'aliments, demander au médecin, en fonction de la glycémie, si la prochaine prise d'insuline, ce même jour, doit ou non, être annulée...ou modifiée...
-toujours chercher la cause d'une difficulté de passage de l'aliment liquide au travers de la tubulure. Celle-ci peut être induite par différentes raisons : tubulure écrasée par un mauvais stockage (chez le fabriquant...) si le lendemain ou quelques jours plus tard, l'obturation se reproduit, vérifier tout le stock, et demandez le cas échéant au fournisseur de remplacer le stock défectueux. Autre raison possible de mauvais écoulement : vous-même stockez dans un lieu trop froid une matière synthétique qui supporte mal cette température. Autre raison de mauvais écoulement : certains packs, perforés aux fins d'accrochage dans leur partie haute, peuvent présenter une perforation qui n'est pas dans le bon axe, et ne permettent plus le bon tombé vertical du produit, lequel alors, freiné par sa propre viscosité, dans un mauvais axe d'écoulement, va risquer de ne pas s'écouler avec la vitesse programmée. Dans ce cas, l'alarme sonne. Mais vous ne pouvez pas rester au garde-à-vous toute la journée à côté de la pompe. Dans ce cas, aussi, demander un remplacement au fournisseur.
-un truc, quand même : en cas de freinage par tubulure écrasée à un endroit, on peut, en massant le « plastique », permettre un bon écoulement, lequel peut alors perdurer...souvent, sinon toute la journée...
-Il existe des systèmes de tubulures avec accrochages en Y, lesquels permettent le branchement SIMULTANE de 2 packs, p.ex. La pack « aliment » et le pack « eau » ou encore : le pack de 0,5 l d'aliments hyperprotéiné, et de 0,5 l d'aliments « normal ». Entres autres variations possibles.
-On peut téléphoner à divers fournisseurs et leur poser des questions
-Il convient d'être attentif aux possibilités d'approvisionnement : ainsi un fournisseurs occasionnel, tel qu'un pharmacien, qui n'a pas un grand écoulement de son matériel, car il n'est pas spécialisé dans ce domaine, peut ne pas pouvoir vous approvisionner dans le matériel dont vous avez l'habitude d'user, en temps et en heure...Un « petit » fournisseur peut très bien stocker aussi longtemps au même endroit des tubulures qui risquent de s'abîmer, écrasée dans une position inappropriée davantage qu'un « gros » fournisseur, chez qui l'écoulement du matériel s'effectue rapidement...
-Il convient de contrôler la date de péremption des packs.
Cette bonne gestion est liée aux bons renseignements dont vous disposez, à la vigilance des soignants (vous...), à celle du personnel infirmier, et bien sûr aussi, et heureusement, à « votre entraînement » personnel !
Dans tous les cas, à domicile, votre malade sera bien entouré, dans un climat réconfortant pour lui, et, au fur et à mesure que vous serez bien entraîné à tous ces maniements au départ plutôt rébarbatifs, voire angoissants », vous reprendrez « du poil de la bête » !
Bon vent pour ce parcours enrichissant, et, en réalité (on pourrait ne pas le croire...) mais véritablement épanouissant, lorsque vous voyez « votre malade » vous sourire, et savez que sa survie est si bien assurée, aussi et SURTOUT : grâce à VOUS !
Simone
Tél. 03 82 83 42 71
NB
'POUR COMPRENDRE UN PEU MIEUX LE CODE DES COULEURS...ET SURTOUT LE RETENIR...'
Je vais essayer de ne pas vous enfler la tête...Depuis que je travaille sur Wiki (comprenez Wikithionville = le site du Lierre), je m'applique ! Et traduisez aussi : travail=amusement) Sans trop essayer de déchiffrer des codes (je ne suis pas maso!), je parviens sans trop d'erreurs à reproduire des copiés-collés à peu près corrects...après quelques patientes explications de la «Webmastrice ». Toutefois, un problème commença à se poser pour moi, au fur et à mesure qu'augmentait ma confiance en moi, et mon culot : comme je suis une passionnée de dessin, que j'adore marier les couleurs, je désirais (passionnément) pouvoir aussi les dominer dans le code des couleurs, sur mes pages « Wiki ». Afin de pouvoir faire des encadrés, des rectangles pleins, et toutes sortes de belles choses attirant le regard par des couleurs se mariant bien ensemble, et, à défaut de reproduire « les mille (et une) nuances de gris », de pouvoir au moins manier les nuances d'une façon fine plutôt que de me borner au rouge-bleu-vert-jaune-violet-orange-caca-d'oie-noir-et-blanc...
La « Webmastrice » m'avait marqué des choses...Rouge s'écrivait FF0000, et bleu 0000FF, et vert 00FF00, et blanc FFFFFF et noir 000000. Bon, jusque là, zéro problème! Chaque couleur avait 2 lettres ou chiffres. Pourquoi pas, dans le fond, je n'étais pas contrariante ! Rouge occupait la 1è place, avec FF en 1er.Vert la 2è place, avec FF en 2è position, et Bleu encore FF, en 3è place. Bon, jusque-là, c'était clair. Il y avait aussi le violet, là, comme je peins, je sais que c'est un mélange de bleu et rouge, donc FF00FF. Pour le jaune, ça m'embêtait un peu, car en peinture, le jaune, c'est la couleur pure, et on obtient du vert, justement, en mélangeant le jaune avec le bleu...Essayez, vous verrez bien. Mais bon, quand il s'agit de lumière, ce n'est pas pareil ! La lumière blanche, c'est bien un mélange à part égale de rayons rouges, et bleus, et verts, parait-il, alors que si vous prenez de la peinture ou même des crayons de couleurs, en mélangeant tout ça, vous verrez que vous obtenez un affreux gris -caca-d'oie-plutôt-foncé et que vous ne parviendrez pas non plus à reconstituer le noir d'ailleurs...à moins d'avoir la bonne idée de vous servir de la suie de votre cheminée. Mais bon, jusque-là, no problem ! Donc il fallait aussi comprendre que le jaune s'obtient par mélange de rouge et de vert (avec ma peinture, c'est totalement faux, je vais obtenir un gris sale...). Enfin, je parvins à retenir qu'en mélangeant à part égal du rouge pur avec du vert pur, j'allais obtenir un jaune pur, donc s'écrivant FFFF00. No problem.
Si je voulais un orange...alors là, heuh, ça semblait se compliquer...enfin comme c'était du jaune qui tirait sur le rouge, de plus en plus, je n'avais qu'à rajouter du rouge à FF...Mais bon, FF, justement, c'était le max auquel j'avais droit, bon, donc nous allions diminuer le vert à la place d'augmenter le rouge. Par ex., au lieu d'avoir jaune = FFFF00, j'allais diminuer le FF du milieu (le vert), et je prendrais p.ex. : FFEE00. Ah oui, j'oublie de vous dire que le F vient après le E, le E, ça veut dire moins que le F, mais combien de moins, et pourquoi 2 F au lieu d'un... !?Et d'ailleurs le passage entre le F et le 0 m'intriguait fort. Oui, au fait, comment on arrivait du F au 0 !? Au début, je ne savais pas trop si c'était zéro ou O (comme ôooh). Mais comme c'était pour montrer l'absence de couleur, je me dis que cela voulait plutôt dire « zéro » que « ôôh ! » Normalement il y avait d'abord le A, puis le B, etc., jusqu'au F. Bon, pourquoi pas ? Mais pourquoi ne pas se dire : « le A vaut zéro, et si je n'ai pas assez de nuances, à la place du F, je vais prendre G ? Oui, cela m'eut semblé plus simple. Bon, sur ce , je décidai de me choisir un très joli bleu-cobalt, que je marierais avec un vert-turquoise, pourquoi pas. Afin de réaliser un encadrement PERSONNALISE-HEHE- Et là, je me suis souvenue que la Webmastrice m'avait confiée qu'il existait un code des couleurs sur internet...Ah, alors là, on allait bien voir...et je vis... Heuhheuh...Il y avait des cases joliment colorées, et d'autres avec des tons guère emballants, et au fur et à mesure que je cliquais dessus, je voyais apparaître le code (nommé html, d'ailleurs, j'oubliais de le dire – ça a un rapport avec les trucs internet, cherchez pas...) Ouiais, html ou pas html, heuheuh...Par exemple, un gris pouvait s'appeler A2918F, et une autre variété de gris, un peu plus foncée, avait la fantaisie de se nommer 736972, et je trouvais 2 nuances de bleu-vert qui me bottaient fort, dont une était...heuheuh, que je ne me trompe pas : Ben voilà, elle s'appelait 1FF5D8, et l'autre, c'était D9EEF8. Hehem, eh oui ! Bon ; la première, c'était plutôt un vert turquoise, assez vif, et pour la 2è, il s'agissait plutôt d'un bleu-vert, plutôt clair un peu délavé. Ouais Mais pour retenir ça mieux qu'un n° de téléphone, sans vous l'inscrire dans le creux de la main, fallait se lever tôt ! Alors j'ai regardé sur Wikipédia. Pour comprendre. Parce que, tant que je n'aurais pas compris le pourquoi du comment de ce mystère allant en s'épaississant, ben ma fois, je n'étais pas prête de me composer un code toute seule, et cela nécessiterait, pour chaque changement, (or j'adore les changements!) de me répérer à chaque fois sur le code d'internet.
Je vais essayer de vous expliciter ça, comme aurait dit le prof. Pour ceux qui n'aiment pas se torturer les méninges, passez directement à la page suivante: « P'tit canard et gros farceur »...(Voyez tout en-haut)
Donc voilà haha :
Le code se compose de valeurs successives: 1,2 3, etc., jusqu'à 9. Ensuite, au lieu d'écrire 10, on écrit « A », ensuite « B », etc...jusqu'à F, qui vaut donc 15. Sans oublier le zéro avant le 1. On tout on a donc 16 valeurs. Pourquoi on n'écrit pas simplement 10 à la place de A !? Parce que chaque valeur (transmission informatique obligeant) ne peut prendre qu'une place et pas deux ! Pour une couleur donnée (p.ex.rouge), la première place du chiffre (ou de la lettre), vaut 16 fois plus...ouais, là, ça se complique un peu, mais pas vraiment, en fait :
FF vaut : 16x F, plus 1 x F, soit donc 16 x 15 + 1 fois 15, total = 255. C'est bien ce que vous voyez figurer (si vous travaillez sur un logiciel de dessin) sur le triangle des couleurs, pour le maximum d'une couleur donnée. Autre exemple : D3 correspond à (13 x 16)+ 3 = 211. C'est encore une valeur forte, correspondant à une intensité de couleur non négligeable. Tiens, on va inverser, pour voir : Au lieu de D3, on va dire 3D...Tout change : on aura (3 x 16) + 13 = 51, valeur pratiquement 4 x plus faible que son inverse.
Alors ; à présent, on peut discuter chiffres et lettres ! :
J'écris...n'importe quoi...chiffres jusqu'à 9, au-dela, lettres jusqu'à F : On pourrait dire p.ex. : 012345...haha : pour le rouge, il y aura la valeur minimale au dessus de 0, soit 1...Pour le vert, il y en aura un peu plus, mais, par rapport au F, on peut dire que c'est peu...bien peu...ET pour le bleu, à peine encore un peu plus, car le 4, qui vaut en fait 16 fois plus que s'il était placé à la 2è place, par rapport au F, qui vaut 15, ce n'est pas encore une valeur moyenne...la valeur moyenne se situant, à CETTE place, entre le 7 et le 8 (la moitié de 15...mais les décimales feraient un chiffre de plus, donc n'existent pas ici.) En fait aucun chiffre de la 1è place de chacune des 3 couleurs n'atteint la moyenne (soit 7 ou 8), (le max étant 15) donc je peux dire qu'il s'agit d'une couleur très foncée, puisque tirant carrément vers le 000000 = noir ! Il ne s'agira pas d'un noir franc : le 45 étant ici la valeur la plus forte, concernant le bleu, il s'agira d'un bleu très foncé, se distinguant à peine du noir...on peut vérifier, c'est bien ça. Mais pourquoi, à mon niveau, m'embarrasser de ces 6 chiffres ? Je peux retenir les valeurs essentielles, occupant la 1è place au lieu de la seconde. P.Ex : F0F0F0 : c'est un gris clair, qu'on distingue du blanc...mais on l'en distingue parce qu'il s'oppose au blanc de l'écran, qui l'entoure...tout seul, parmi des couleurs vives, on peut, selon l'éclairage, le prendre pour un blanc ! Si donc j'écris F0 00 00, cela sera encore un rouge franc, de même que 00 00 F0 sera toujours un bleu franc, et 00 F0 00 sera toujours un vert, F0 00 F0 toujours un violet, et F0 00 E0 toujours « fuchsia », et F0 F0 00 toujours un jaune franc, et pour l'orange, ah, j'essaye avec F0 E0 00...Non, trop proche du jaune. Au début, j'y vais par tâtonnements...question d'expérience...hmhm ! En fait l'orange oscille entre le F0 A0 00 et le F0 B0 00. Toujours si je ne m'occupe pas du 2è chiffre de chaque couleur. C'est alors un code à 3 chiffres au lieu de 6...je crois qu'il existait, et a été abandonné...Dans ce code simplifié, j'enlève les 0 de la 2è place : pour l'orange, ici, cela donne donc ou bien FA0, ou bien FB0, le rouge franc devient F00, le bleu franc devient 00F, le vert donne 0F0, le jaune FF0, le violet 0FF, le gris franc AAA. Tiens, parlons des gris : si je prends ABA, cela donnera un gris moyen légèrement verdâtre, s'il s'agit d'un AAB, ce sera un gris moyen tirant un peu sur le bleu, etc...Mais à présent qu'on sait tout ça, on comprend mieux que le code à 6 chiffres permet de nuancer plus finement. Mais, sur les 255 points de chaque couleur (code universel = rouge-vert-bleu=RVB), une différence de 1 ou 2 points ne pourra pas se distinguer à l'oeil nu ! Ne pas oublier qu'avec ce code existe 255 x 255x 255 combinaisons possibles, donc plus d'1millions de nuances... Par ex. : A0 A0 A0, gris franc moyen, ne peut se distinguer de A1 A1 A1, ni non plus de 9F 9F 9Ftrop proches. Dans code RVB, ce sont les chiffres respectifs 160-160-160, ensuite 161-161-161, et enfin 159-159-159. Dans le triangle des couleurs, vous ne parvenez même pas, avec le pointeur, à choisir cette différence, la précision nécessaire, sur l'écran, n'est même pas rendue possible.
Afin d'encore mieux comprendre, j'ai étudié comment cela se passe avec le pointeur sur le triangle des couleurs. Cela m'a permis de choisir plus finement mes nuances. Ainsi, à la limite des lignes extérieures du triangle, j'ai remarqué des choses que j'ignorais auparavant...
Pour les courageux, ou passionnés, le résultat de mes remarques dessiné ci-dessous. Veuillez excuser la mauvaise qualité de l'écriture. J'ai travaillé sur une copie d'écran du triangle « pré-programmé », et à partir de là, je ne pouvais plus augmenter la résolution. A part ça, j'admets, j'ai fait des fautes de frappe, ça fait peu sérieux, non corrigé, mais je serai d'autant mieux pardonnée que mon précédent discours, lui, l'était peut-être un peu trop (sérieux) . Je n'ai pas dit « rasoir » !
NB
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Editoriaux :
EDITO DE NOVEMBRE 2014Les BD et moi. Et moi, et moi !La première chose du matin que j'effectue, dès que je trouve dans ma boîte le journal « Féminin au singulier », c'est de me précipiter à la page 4 pour me retrouver, béate, devant mon « met du jour » préféré : la page de Monica ! Je respire d'aise, voluptueusement, puis écarquille mes mirettes pour ne rien perdre en route des facéties de Monica : son air imprégné, satisfait, vaguement nunuche, ses seins fidèlement et exagérément écartés - le pull à col roulé dernier cri, aux manches trop longues -les babouches dans lesquels elle aime paresser les week-end – les ballerines toujours à talons plats dans lesquels les grands pieds se retrouvent à l'aise, en ville – y retrouvant fatalement la copine branchée, comme elle, sur les sacs customisés avec aimables petits cœurs - son mec toujours un brin gaffeur – son rejeton – vaguement autiste dont les écouteurs le branchent au delà du réel – ses airs à elle de mère poule béate – et puis l'histoire en elle-même – presque sans parole - si singulière et si vraie – le vécu de Madame Tout le monde...alors, tac – oubliant le reste du monde, je me saisis de ma plaque graphique, de mon crayon-souris, et je m'évade dans le monde de mes BD à moi, histoires merveilleuses, baignant dans les mille et une couleurs mises à disposition par le logiciel gratuit Artweaver, et ce qu'il y a de plus merveilleux encore ; c'est que tout mon vécu, parfois ennuyeux, ou irritant, tracassant, interpellant, ou frustrant, se trouve, d'un coup de baguette magique et de crayon informatisé, transformé en petite histoire simple, presque sans paroles, compréhensible par tous, avec des personnages ingénus, qui s'agitent, souffrent, font semblant de..., se réjouissent de..., craignent que...et quand l'histoire est terminée, je la contemple et ris de bon cœur. Et ce qui est merveilleux, c'est que, des mois plus tard, je la re-contemple, et re-ris – de tout cœur ! Et c'est ainsi qu'on s'exorcise des manigances de la vie, en les recréant, sous ses doigts, à partir de petits personnages que l'on peut manipuler à son aise, alors que ceux de la vraie vie – vous l'avez remarqué – on ne le peut guère... Exactement même processus d'exorcisme que celui du romancier qui se libère et s'affranchit en écrivant un roman à clé (ne le sont-ils pas tous!?) Ceux qui dénommerait cela « vengeance » ont bien tort. A l'exception peut-être de quelques tigresses célèbres nommant « un chat un chat », ou transformant au contraire un matou tout ce qu'il y a de plus normal en serpent vicieux, ou je ne sais quoi encore, il ne s'agit pas vraiment de vengeance. L'auteur, dans tous les cas, essaye juste de se venger un peu des mauvais tours de la vie, en en riant un brin, et en en faisant rire les autres. Une façon aussi de rire de soi-même. N'est- ce pas le meilleur moyen de déjouer les mauvais tours de « cette garce » : vous savez bien, celle de la chanson : « Mais elle ne pourra pas, avec ses manigances Me prendre mon ami, pour la seconde fois ! » Et n'est-ce pas le comble de l'habileté de retourner une situation déplaisante pour en faire un avantage ? Aussi me suis-je dis que mes petites BD (voyez « P'tit canard bavard et vantard...Actualités »)[ici] qui ont quasi-saturé mes pages disponibles sur notre Wiki, j'allais...devinez un peu...j'allais les transformer en petites vidéos animées – travail fantastique en perspective – avec bruitages - portes qui claquent – pas qui résonnent – chaises qui frottent – soupirs – grosse voix qui dirait « vous bouârez un bol de liquidd claîîr à 16 heures trente... »...musiquette qui appuierait gentiment les talons trotteurs décampant de plus en plus vite sur le carrelage des couloirs de l'hosto...et copain-Maurice qui réaliserait le dispositif pour filmer, et Joséphine qui prêterait sa grosse voix pour l'homme, et moi ma petite voix pour la femme.
Simone
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NB
EDITO DE DECEMBRE 2014S'ACHARNER A VOULOIR VIVRE ! Souvent j'avais entendu ma mère décréter, en hochant la tête : « Faudrait une bonne guerre, tu comprends ! Les gens sont trop gâtés ! » Je ne répondais jamais. Je n'avais pas l'habitude d'entreprendre des discussions avec ma mère. D'ailleurs cela se passait entre 1950 et 1970. Après, elle dormait beaucoup. Elle ne disait plus trop rien. Quant à moi, réformer le monde, c'était pas vraiment mon truc. Il y avait ceux du café du commerce, d'un côté, qui le réformaient en trinquant, ou en sirotant leur petit noir. Les énarques qui le réformaient en légiférant. Ou en faisant légiférer. Ce qui revient au même. Et puis les philosophes qui le réformaient à la faculté. Ou dans les bouquins. Ou dans les conférences. Mais depuis que la loi Léonetti, lentement, mais sûrement, se modelait et se remodelait à grands renforts de sédatifs, je me reposais parfois la question.. Est-ce que nous n'étions pas un peu nombreux sur cette planète dont l'horizon se rétrécissait à vue d'oeil ? Un peu trop à l'étroit, bientôt ? Entre le niveau de la mer, qui gagnait du terrain, la mer d'Aral qui s'asséchait, les îles de plastique au milieu de l'océan, juste assez souples pour étouffer les poissons, et un peu trop molles pour se transformer en terrain constructibles, entre les promoteurs qui construisaient en zones inondables, les chinois qui bientôt nous envahiraient – et étaient d'ailleurs présentement en train de le faire – les bébés qui voulaient naître à tout prix, fût-ce dans le ventre des mères porteuses et à tous les prix – et les vieux qui s'obstinaient à devenir centenaires, nous allions où, au juste, à ce train-là !? Au Moyen-Âge, on mourrait à 50 ans. Bon, un peu tôt tout de même, faut dire ! Mais de là à devenir centenaire, vous voyez l'écart !? Je ne dis pas qu'on devrait réunir les estropiés, les malades, et les croûlants, dans de grandes bennes, pour les emmener à l'abattoir, ce serait quand même exagéré. Le film Soleil Vert, il y a quelques décennies, il était plutôt méchant – et fort inquiétant. Heureusement, il ne s'agissait que de Science Fiction, et (merci mon Dieu), on n'est pas prêt de transformer de la chair humaine en petite tablettes nutritives de jolie couleur verte. Mais enfin, pourquoi ne pas appeler un chat un chat !? S'acharner à faire vivre à tous prix !? D'ailleurs c'est défendu maintenant ! La loi le dit bien ! »pas d'acharnement ». Et si vous ne savez pas ce que vous devez faire à partir d'aujourd'hui, c'est que vous avez les oreilles très bouchées...Avez-vous placé dans votre porte-feuille ou dans votre coffre-fort, ou à la banque, ou sur votre cœur, ou dans toutes les poches de tous vos costumes, ou dans votre sac à main, le fameux billet... !? Vous savez bien ! Celui qui dit que vous renoncez à vouloir vivre si vous êtes trop patraque. A quel degré de « patraquerie » faites-vous allusion !? Ben c'est simple, quand même, non !? Si vous faites pipi et caca dans la culotte, bavez sur votre chemise, ne pouvez plus tenir votre cuillère dans la main, bégayez au lieu de parlez, avalez de travers à chaque bouchée, et emmerdez votre entourage, de ce fait, plus qu'il n'est permis de faire – et que de surcroît vous ne pouvez ouvrir votre bouche – possiblement édentée – que pour proférer d'horribles râles, au lieu de dire : »je veux mourir, qu'on en finisse à la fin ! », comprenez que c'est quand même difficile pour votre entourage de ne pas essayer – ou au moins de faire semblant – de vous tenir la tête hors de l'eau ! Et pas qu'un jour, si vous avez le cuir coriace ! Et comme en plus vous ne pourrez même pas vous suicider, faute de muscles, et d'irrigation de votre cerveau pour vous donner un peu de punch, pour ce geste libérateur, vous n'avez qu'à écrire (comme Gainsbourg l'aurait fait ») : « Suicidez-moi !! ». Enfin, je veux dire : « tuez-moi légalement ». Enfin, je veux dire « sédatifiez-moi ». Les patchs de scopolamine, collés derrière l'oreille, vont vous empêcher de vous étouffer dans vos râles pendant que vous mourrez. D'ailleurs, avec eux, vous n'avez plus ni faim ni soif, vous êtes au paradis sur la terre. Et puis il existe à présent bien d'autres mixtures aux mêmes fins, et encore plus pratiques. Plus besoin de manger et de boire pendant ce temps-là. Et ça va vite. En quelques jours, vous êtes passés, comme une fleur, de l'autre côté du chemin. Sereinement. C'est moi qui vous le dis. Si vous ne me croyez pas, c'est que vous êtes de mauvaise fois. Bon, d'accord, ça dure quand même quelques jours. Parfois même un peu plus. Alors que pour les chiens, les chats et les chevaux, une seule piqure, et hop, c'est bon...Nous n'en sommes pas là, certes. Laissons quand même évoluer les choses... En attendant, je vous le recommande, pensez au fameux billet placé à la bonne place, et à remettre ou faire remettre à qui de droit lorsque vous serez en danger de mort. Vous commettrez un acte civique qui arrangera tout le monde, vous le premier. Et surtout ne soyez pas farceur au point d'écrire sur votre billet : « JE M'ACHARNE A VOULOIR VIVRE ». Cela s'appellerait un manque de tact évident, après tout le mal que se donnent nos autorités pour notre bien général !
NB EDITO DE JANVIER 2015Indépendance, quand tu nous tiens...En panne pour la nouvelle année...pas drôle ! Déjà que j'avais égaré la clé de ma boîte à lettre...journaux divers s'y accumulant à présent en attendant des jours meilleurs...et ma messagerie qui s'obstinait, sur l'ordi à tour (qui se nomme « le gros »), à m'affirmer, péremptoire : « Identifiant erroné » - « mot de passe incorrect ». Autrement dit, selon SFR, j'avais la tremblote dans les mains, et le foutoir dans la tête...Chance pour eux que ce soit si compliqué pour changer de fournisseur de service...du moins à mon modeste niveau ! Je connais ainsi quelques personnes, généreuses, lesquelles, quand l'idée leur prend, acceptent de me dépanner en cas de malheur. (Je ne parle pas des informaticiens rétribués, bien sûr, dont la facture n'a rien de généreux...) Mon gendre fait partie de ces personnes dévouées, et lorsque je ne suis pas en colère contre lui, je parviens à le chatouiller suffisamment gentiment sous le menton pour qu'il accepte de me faire une risette en même temps qu'un dépannage en règle, où, entre deux jurons, et quelques énergiques réprimandes (car je suis, paraît-il , une très mauvaise élève), il me remet à l'endroit tout ce que mon étourderie, mon ignorance, et un destin malencontreux, me placent à l'envers. Donc, l'autre soir, je fus saisie d'une résolution froide et énergique ! : j'allais prendre rendez-vous auprès de mon gendre. Non pas qu'il soit médecin (sauf pour ordinateurs). Toutefois son emploi du temps très rempli de pré-retraité lui impose un planning sévèrement géré ! Donc il m'avait fait dire : « 10 h 30, dimanche matin. Point ». Et justement, ce dimanche matin, j'émergeais de la brume vers 10 h, et, après un copieux petit déjeûner se prolongeant quelque peu, je m'aperçus qu'il était quasi 11 h lorsque je décrochai le téléphone...Plus de pilote dans l'avion. Silence radio. Je raccrochai, résignée, puis, saisie d'une rage subite, m'attaquai de front au problème...Voyons, il m'avait été dit, de sources diverses : « supprimer l'historique, et annuler l'ancien mot de passe ». Bon, clair et net...Seulement voilà, sur l'écran, pas « d'historique ». Où se cachait-il, celui-là !? C'était là, en fait, le vrai mystère ! Où pouvait-il bien se dissimuler !? J'eus l'idée géniale, finalement, de taper dans « recherche »...Où se trouve « recherche » ? C'est simple : tout en haut à gauche, il y a une sorte de boule avec, dedans, une sorte de drapeau aux couleurs de windows, et si je clique dessus, alors, il y a plein de trucs qui apparaissent les uns en-dessous des autres, et tout en-bas, héh oui, oui, héhé, il y a une case, avec une loupe, où il y a marqué « recherche ». Et là-dedans, à tout hasard, j'écrivis « historique », et, outre l'historique de mon théâtre, et de mes aventures perso, apparut : « historique de navigation ». Comme je ne disposais pas de navires, sur l'océan, il devait bien s'agir d'une navigation sur ma messagerie. Je pouvais avec pertinence le supposer. Et c'est ainsi que je supposais justement, et que de clic en clic, je parvins, héh oui, à remettre en ordre tout mon système. Je vous décris tout cela dans l'ordre exact où ça s'est passé, car vous qui dominez les choses de toute votre hauteur, vous n'avez guère idée de l'angoisse et de l'accablement qui saisit le profane au milieu de cet océan sur les vagues duquel vous êtes propulsé, en même temps qu'un navigateur virtuel dont la substance même vous échappe ! Si bien que, à la veille de cette nouvelle année, je parvins – enfin – à maîtriser ma messagerie capricieuse – au point de parvenir – enfin – à ouvrir ma boîte mail, au lieu que, systématiquement, le système s'emballant, il me soit répondu : « Vous avez commis 5 erreurs successives, par suite votre messagerie est verrouillée » ! (« Adressez-vous à SFR, en faisant le 1023 »...et là, je ne vous dis pas dans quel labyrinthe vous tombez...) Ceci me semble un bon prélude, arguant favorablement de mes possibilités d'indépendance pour 2015 ! Mon gendre vient de me téléphoner...Je lui ai dit, l'air innocent : "Oh, j'me suis débrouillée toute seule, ça y est, j'ai compris !" L'air un peu content, vaguement éberlué, il m'a dit : "Ben tant mieux, Mamie" ! Hihi ! Comme une grande ! La comtesse de Ségur aurait dit : "C'est ainsi que l'esprit vient aux femmes"! Courage, les filles : de plus en plus, vous allez y parvenir ! (A vous débrouiller!). Peut-être même que dans quelques décennies, on pourra fabriquer les bébés sans sperme. Enfin, sans désirer aller jusque-là, un brin d'indépendance supplémentaire, c'est toujours bon à prendre, n'est-ce pas ! Simone P.S. : Mais que je n'oublie pas de vous souhaiter - à toutes - et à tous - plein de bonnes choses pour 2015 : pas trop de train-train quotidien qui vous présente la vie dans sa grisaille uniformisée - du positif autant qu'il faut pour vous redonner du mordant et de l'espoir - du négatif aussi peu que possible, et, si malgré ces souhaits, il devait se présenter à vous, ce négatif, tel un spectre méchamment farceur, au détour du chemin, alors, je vous souhaite de savoir le neutraliser, ce vilain, en étant encore plus farceur - farceuse - et déterminé (ée) que lui !! Avec mes grosses bises Re-Simone
EDITO DE FEVRIER 2015Tout ceci me faisait penser à l'horrible farce qu'un jour mon fils Michel m'avait jouée sans trop en imaginer les conséquences... En ce temps-là, pour me changer du stress de l'enseignement dans les collèges, j'avais rendu mon tablier à l'honorable inspecteur d'académie, et j'avais endossé la blouse blanche d'une diplômée en amincissement, appareillage électrique allant de paire, ainsi que massages manuels. Ma clientèle de l'époque était essentiellement féminine. Heureusement, d'ailleurs, car les rares hommes qui s'enhardirent à fréquenter le salon s'avérèrent, à l'usage...infréquentables. Je veux dire...hm...vous m'avez comprise. Je fus obligée de les mettre dehors, les uns après les autres. Il est un fait : sous des dehors affranchis, j'étais – et je reste – une incorrigible naïve. Toujours est-il qu'en ce temps-là, je m'en ouvris, mi-indignée, mi-hilare, à mes enfants, si bien qu'un beau jour, mon fils cadet, Michel, aimant beaucoup mettre les gens en boîte, me joua la farce suivante au téléphone : « Bonchour Matame ! Je souis bien au zalon Minceur et Vorme !? Ché voutrais un pon Mazage, Matame ! Fous fètes tes pons mazages, ché endendu tire. Ché souis Mr Vandepute, et che foudrais un mazage gomplet ! Vous foyez c'que feux dire, n'est-ze bas !?" Je répondis : » Mais bien sûr, Monsieur ! ». Et bing, lui raccrochai le téléphone au nez ! Trente secondes plus tard, « Mr Vandepute » me rappelle : »Maman, ne raccroche pas, ne te fâche pas, c'était juste moi, Michel !! » Tout le monde rit bien de la farce, et, logiquement, cela devait en rester-là ! Mais, quelques temps plus tard, nouvel appel : "Bonchour Matame ! Ché zouis bien au salon Minceur et Vorme ?!" Moi : "Ne te fatigue pas, Michel, stop maintenant ! " Re-sonnerie : La voix semble effarée ! "Mais, Matame, Ché n'combrend bas, che foulais chuste..." Moi : "Bon, écoutez Mr Vandepute, comprenez-moi une fois pour toute ! Vous n'aurez pas de massage spécial, et maintenant, t'arrête de m'les casser, Michel, c'est quand même un peu gros ! Arrête ! Stop ou j'raccroche ! » Lui : "Mais...mais … !" Moi : »Stop, maintenant, Michel, t'arrêtes, hein ! » Lui: "Mais mais...Je ne comprends rien, Matame, à ce que fou racontez ! Je suis Mr..." Suis le nom d'une personne qui à l'époque résidait dans ma commune, et qui venait quêter chez les quelques commerçants de Z pour des lots pour le concours de calèches. Et comble de malchance, son prénom était bien :...Michel !! Je ne sus jamais s'il avait compris réellement quelque chose, ensuite, à mes explications et excuses embrouillées, et surtout ambarrassées ! Voilà ce que c'est que de parler trop vite, d'instinct, et sans réfléchir !
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NB EDITO DE MARS 2015Ma petite perrucheJ'aimais les oiseaux libres, et les personnes libres. Oh, sur la liberté, ces derniers temps, les médias n'arrêtent pas de dégoiser ! Nous sommes, paraît-il, un pays LIBRE ! Libres de nous faire cambrioler, de nous faire insulter, de payer nos impôts rubis sur l'ongle. Du moins pour ceux qui n'ont pas de (bonnes) relations en Suisse ou un peu plus loin – ou un peu plus près...Libres d'intenter des procès à ceux qui voudraient essayer de nous violer (ou qui l'ont réussi!). Mais là, petite parenthèse : Choisissez bien votre violeur, de préférence dans des cercles de personnes du genre « français-moyen » et surtout pas dans celui des gentleman (heuhhh...) évoluant dans les palaces. Ce serait plus prudent ! A part cela, nous sommes un peuple...libre...et citoyen du monde, de surcroît. Le symbole de la liberté ? L'oiseau...qui s'affranchit de la pesanteur, apparemment sans efforts. Un jour, je m'étais acheté une petite perruche. Moi qui n'avais jamais été inspirée spécialement par les volatiles, je ne sais quelle obscure attirance m'incita, un beau jour, à cet achat ...inconsidéré. Oui, totalement inconsidéré, car, très vite, je me rendis compte que je n'étais pas heureuse de voir ma perruche en cage ! Il fallait à tous prix que je l'affranchisse – lui permette d'en faire un peu plus « à sa tête », lui donne de l'espace vital – en essayant aussi de préserver sa sécurité : fenêtre ouverte...adieu l'oiseau...il convenait que j'évite cela, également, car l'animal, domestiqué, ne ferait pas long feu dehors, surtout en saison froide ! Et j'y parvins ! Je réussis cet exploit : ma perruche, tous les matins, sortait par la fenêtre, et rentrait « à la maison » le soir ! Oh, cela avait pris...des mois ! Tout d'abord, elle avait relevé de modestes repères à l'extérieur de sa cage : dans la cuisine, le bureau...pas dans la chambre à coucher, je fermais la porte, car l'oiseau semait d'innombrables petite crottes sur son passage. Pour dormir, elle avait choisi un curieux perchoir : il s'agissait d'une paroi vitrée, verticale, et ouverte dans la partie supérieure. Elle se perchait sur cette arête, et, dans cette position, son image se reflétait, toute proche, sur une colonne faite de petits miroirs, lesquels lui donnaient l'illusion de la présence de multiples congénères ! Ma perruche était trop seule. Elle avait besoin de compagnie. Elle souffrait. Je ne pouvais me résigner à une deuxième perruche. Les innombrables petites crottes semées aux alentours par mon unique pensionnaire me mobilisaient à longueur de journée dans tous les coins de la maison...Une surveillance doublée était inenvisageable. D'ailleurs : dès que de la visite (d'humains) se pointait chez moi, je passais pour vaguement folle et sans égards de laisser ainsi voleter l'oiseau qui frôlait de son aile effrontée les cheveux des invités. Laissant tomber négligemment sur leur épaule quelques traces salissantes d'une digestion bien accomplie. J'avais constaté que la paroi de verre était un peu glissante. J'avais recouvert l'arête d'un chiffon, afin que les petites pattes puissent mieux s'y cramponner, sans souffrir non plus du froid la nuit venue. Au printemps, je m'enhardis : la cage, porte ouverte, fut placée dehors, d'abord pour une durée courte, puis de plus en plus longue. Elle se trouvait sur le rebord de la fenêtre, à l'extérieur, et la perruche, depuis la cage- sa sécurité - s'enhardissait, pour chaque fois, prospecter un peu plus avant. Le toit de sa cage lui servait de repère, au loin. Peu à peu, elle prit l'habitude de sortir ainsi le matin, et de rentrer, le soir, simplement par la fenêtre ouverte. L'hiver suivant, elle le passa « à la maison ». Elle serait morte de froid, autrement. Et, au printemps suivant, je rouvris la fenêtre, un beau matin ensoleillé ! Le soir, ma bonne perruche rentra au bercail. Quelle joie... Le lendemain, elle ne rentra plus. Elle ne revint plus jamais. Probablement morte, tuée par une buse, ou un chasseur. Ou, se trompant de maison, peut-être enfermée, pour toujours, dans d'autres lieu. Je ne m'en consolais jamais vraiment. Vous pensez que ceux (et celles) qui adorent la liberté des perruches aiment voir les humains aliénés, entravés ? Sous le joug ? Non libres ? Mais choisir « la liberté », c'est aussi, comme je l'avais choisis pour ma perruche, choisir en-même temps le risque – et le risque de mort – c'est ce que font tous les aventuriers – peut-être ce que j'aurais fait – si l'occasion s'en était présentée – moi aussi. Et si j'ai mis « liberté » entre guillemets, c'est parce que le mot est vite prononcé, très imagé. Rassembleur. Et pourtant...si piégeant ! Si illusoire ! Sommes-nous seulement libres, en société, d'exprimer à haute voix notre pensée profonde ? Et si, par chance, cette liberté nous est laissée de l'extérieur, ne subissons-nous pas, néanmoins, d'autres entraves ? Celles de l'intérieur ? Du conditionnement de certains maîtres à penser ? Conditionnés pour l'appréciation du « bien » et « du mal » ? Du « bon » et du « mauvais » ? Conditionnés par les circonstances pour être heureux avec un morceau de pain, ou malheureux, les mains pleines !? Sommes-nous tellement plus que cette petite perruche, contente de s'ébrouer, au soleil, « libre », et destinés à « passer de l'autre côté du chemin » au jour J, et à l'heure qu'il plaira au destin de déterminer pour nous ? NB Supplément à l'Edito de MarsA propos de la loi Léonetti, et d'un certain éditorial, dans le RL du 18 mars 2015 :"TOUT ET SON CONTRAIRE"Votre titre, Mr l'éditorialiste, ne se mouille pas d'avantage que nos chers et subtils députés. Mais, tout d'abord, je vous rassure : mes remarques ne sont pas là pour entretenir une polémique avec vous. Je suis « un petit français moyen », sans influence particulière. Si je représente « un courant de pensées » opposé à la majorité des français (celle-ci semblant en l'occurrence une référence à vos yeux ) - je n'y occupe aucune fonction officielle, et mon influence est bien trop minuscule pour pouvoir être, si peu que ce soit, prise en considération : Autrement dit, mes aboiements – disons « mes jappements », sont si faibles qu'ils ne perceront guère le mur épais des idées toutes faites, apparemment d'une logique et d'une humanité exemplaire, d'une majorité de français, bien portante et fière de l'être, qui a décidé de réguler sa mort – et celle des autres – en la coinçant de force dans le carcan d'une loi à laquelle, effectivement, on ne peut guère faire reproche d'un manque de subtilité, et qui se présente là à l'instar d'un gros entonnoir dans lequel notre vie s'engouffrerait, tel un tourbillon prisonnier de son goulot étroit, lequel, au jour J, à l'heure H, nous précipitera – inexorablement – vers la délivrance – baptisée « sans souffrance » par des vivants, qui n'ont jamais expérimentés par eux-mêmes les sensations intimes et à tout jamais secrètes – de ceux flottant entre la vie et la mort ! J'ai la prétention – et je prétends qu'elle n'est pas abusive – d'avoir accompagnée ainsi – de très longues années durant – un être cher – plongé dans la nuit – et totalement paralysé dans la gangue de neurones irréversiblement sclérosés, et d'avoir été un vrai rayon de soleil, le seul rayon de soleil, capable encore de réjouir ce vieux cœur, solide, et qui ne voulait pas arrêter de battre. La prétention d'avoir su imaginer le petit sourire par derrière des lèvres totalement closes. D'avoir cru en ces multiples petits bonheurs possibles, pour lui, plutôt qu'à une vie inutile, improductive, bête, indigne, ou je ne sais trop quoi d'autre ! La prétention de sentir sa sensation de bonheur quand je lui tenais la main, et quand je disais : « Mon bon chéri, tant qu'on est à deux, il ne faut JAMAIS se plaindre ! »
Je vous cite, Mr l'Editorialiste : « Mais cela soulagera les personnes dont le pronostic vital est engagé à court terme, et dont les souffrances ne peuvent être atténuées par les traitements antidouleurs. » Où donc avez-vous puisé cela !? Vous n'avez donc – pourtant vous êtes si bien documenté – à propos de thèmes si variés – jamais entendu parler de pompe à morphine – lesquelles sont capables d'apaiser même les souffrances des damnés brûlants dans le feu de l'enfer ! ? Non, Mr l'Editorialiste, il n'existe aujourd'hui aucune souffrance, ni physique, ni même morale, qui puisse résister aux antidouleurs disponibles sur le marché. Si on veut considérer qu'en plus, il convient d'arrêter de nourrir et d'hydrater la personne, car cela est, en soi, un traitement anti-maladie (ô combien d'ailleurs ! ...Puisque dans l'histoire du paysan qui avait enfin réussi à habituer son âne à ne plus manger, celui-ci, au grand désespoir de son maître, avait fini par...mourir de faim !)...Si, donc, « on veut considérer cela ainsi », dans notre société moderne, avide de « libertés », j'objecterais que l'on est également libre de considérer que cela est tout simplement de « la non-assistance à personne en danger de mort» ! « L'euthanasie est un problème de bien portant », m'a dit récemment un médecin, responsable des soins palliatifs dans un certain hôpital. Et sur ce point, je le rejoins tout à fait. On distingue, traditionnellement, l'euthanasie, qui implique un geste actif létal, aux soins palliatifs, qui promettent une mort douce, en « laissant mourir »...A mes yeux, je tiens à le dire, même si je choque, l'euthanasie (je suis farouchement contre, d'ailleurs...), me semble moins cruelle, car plus rapide. Les bien-portants revendiquent fièrement « le droit à choisir leur mort ». En oubliant qu'un jour, que tous nous souhaitons lointain – ils seront peut-être là, frileux, guettant une main qui ne se tendra pas, gisant, grelottants – faibles – la tête basse – aspirant au petit rayon de soleil qui réchaufferait, un brin, leur peau si glacée – guettant - dans le noir et le silence - désespérément -le petit mot d'espoir – à tout jamais inaudible - prononcé par cette bouche amie - pour toujours invisible - près de leur oreille devenue presque sourde – aspirant à une petite caresse sur leurs membres écartelés – douloureux - à une main posée, affectueuse – sur leur cœur crispé – et peut-être seront-ils là, souhaitant ardemment vivre, dans le secret de leur cœur pudique et quasi-paralysé. Vivre encore un peu, juste le temps d'une journée de printemps un peu tiède pour faire oublier le froid d'un long hiver. Juste vivre, encore un tout petit peu. Et ce jour-là, au lieu de les plonger dans un bon bain de soleil tiède, on laissera leurs lèvres se sécher, et on infiltrera dans leurs veines le médicament peut-être calmant – mais sûrement assassin qui les fera mourir en quelques jours, plutôt que dans le quart d'heure qui suit. Implacable logique de l'arrêt de mort signé par l'imprudent et orgueilleux vivant « du temps où il se sentait planer bien haut, au-dessus de la peur, et des regrets » ! C'est cela, à présent, la nouvelle conception de la mort « la moins mauvaise possible ». Et elle est applaudie par « des cerveaux ». Ceux-ci pas encore assez souffreteux pour apprécier la vie « à sa juste valeur » : le bruissement des feuilles dans le vent – le bonheur d'entendre – les couleurs d'un soleil couchant – le bonheur de voir – de croire – d'espérer...d'aimer et d'être aimer... Dans notre société moderne, ainsi que le dit ce remarquable analyste, Eric Zemmour, notre santé physique est prise en main, autant qu'autrefois l'était notre santé morale. Pas étonnant que notre mort soit encadrée, elle aussi, par de nouveaux codes, à l'instar de notre santé !...Est-ce vraiment une liberté d'entendre clamer, de toute part, par les médias environnants : « songez à votre fin de vie, écrivez vos dernières volontés, placez cet écrit dans votre porte-feuille, bien en vue, de façon à ce que, le moment venu, on puisse plus facilement vous faire passer de l'autre côté, sans états d'âme... » Est-ce une liberté de subir ce genre de pression...et de devoir, plein de complexes, se dire ?: « j'ai vécu assez, la terre est trop peuplée, je devrais savoir accepter de partir sans plus encombrer la planète de tuyauteries sortant de mon nez, de ma bouche, et de mon estomac. Et de couches-pipi dans le vide-ordure. Place aux vivants, et aux jeunes. Place aux consommateurs actifs ! Ceux qui permettent aux grandes surfaces de s'épanouir à la place des arrogantes cathédrales moyennageuses. A chaque jour suffit sa peine. Et à chaque époque sa philosophie. »
NB EDITORIAL DE JUIN 2015La philosophie ou la psychologie...i-ihhh !Ce matin, à la caisse du supermarché du coin, je fus touchée par la grâce. Grâce à la présence alerte et même empressée d'un jeune homme fort aimable et disert, lequel emballait avec réflexion et diligence les achats des personnes seules qui avaient eu l'idée de réaliser plus d'achats que leurs deux bras n'en pouvaient emballer. C'était justement mon cas. J'hésitais entre placer mon poisson dans le même sachet (blanc) que la viande et la charcuterie, lorsque la caissière me proposa les services du jeune homme, dont j'avais observé le débit de paroles fort rapide lors de l'emballage des achats de la jeune dame qui me précédait. Son mari ou son copain ? Ni l'un, ni l'autre, probablement, vu que ce jeune monsieur parlait trop pour être un mari ou un copain. (Ceux-ci n'ayant plus besoin de séduire, le travail en amont ayant été déjà fait!). La jeune dame, résignée, écoutait à moitié, et pour l'autre moitié, semblait réfléchir au repas qu'elle allait préparer. Lorsque mon tour arriva, l'emballeur – car c'en était bien un – et – s'il avait une copine – ce n'était visiblement pas la jeune dame en train de réfléchir à la préparation de son repas de midi... l'emballeur, donc, me mis au parfum : c'était pour une collecte de fond pour faire un rallye automobile dans le désert...je ne sais plus dans lequel, mais j'avais compris qu'il y avait là beaucoup de sable, et un soleil ardent. Je dois vous dire que j'étais d'humeur morose. Oscillant entre jeter mon tablier de présidente par dessus les Moulins, pour aller, à la place, une bonne fois pour toutes, à la fac où, tranquille, j'entreprendrais des études de philosophie ou de psychologie. Plus de bilan déficitaire, tracassier, qui vous faisait passer dessus des demi-nuits, plus de luttes vaines pour réchauffer les ardeurs des trop tièdes – plus de coups de fils à longueur de matinées – ou d'après-midi, pour remplacer le département marketing dont je ne disposais pas. Oui, voilà, j'en rêvais. Comme au Graal inaccessible qui allait enfin m'apporter l'apaisement en même temps qu'une gymnastique neuronale agréable et sans soucis ! Et c'est là que ce jeune homme disert croisa ma route, à la caisse du Match, quelque temps avant d'entreprendre son rallye. On me demanda poliment et gentiment si j'acceptais qu'on emballe les achats à ma place. C'était pour un rallye, en Afrique, me confia-t-on ! Voilà ! Haussant un sourcil critique, je demandais ce quil fallait payer, pour ça. « On donnait ce qu' on voulait... » Alors, je me lâchais. Oh, avec un grand sourire...Mais un sourire catégorique. Un peu féroce, aux commissures ! : J'allais donner, oui ! Mais, attention ! Un tout petit peu. Mais vraiment PEU. Parce que, étant une écolo avec un grand E, je ne pouvais que donner peu – avec un petit P, pour une pollution si énorme. (Heureusement, de l'autre côté de la mer!) J'en profitais pour parler des motards , et de leur pollution avec un grand P - qu'ils essayaient de se faire pardonner - un peu – pas du tout – ou beaucoup – qui sait … en offrant une rose agréablement odorante – pour une bonne cause - à la place du fameux CO, lequel – lui – n'a aucune mauvaise odeur, et risque juste de vous faire mourir dans un silence ouaté à la place de mourir dans un silence embaumé de relents de diesel. D'ailleurs, j'étais nulle en matière de moteurs, et ignorais totalement si les motards carburaient au diesel ou au super, ou au kérosène. Sur ce je déposais une pièce de 50 centimes dans la tirelire, en précisant bien qu'elle était grosse, par le diamètre, mais petite, par sa valeur intrinsèque. Et sur ce, je demandais au jeune homme de ne pas placer ma tarte au fond du sac, et il me rétorqua, ravi, qu'il l'avait placée au-dessus, plutôt qu'en-dessous. Ce qui me sembla judicieux. Et lorsqu'il me proposa de conduire le caddy jusqu'à ma voiture, afin de m'éviter de transvaser (avec mes faibles forces) tout ce volume dans le coffre arrière, j'acceptai. Ce jeune cheval trépignant avait besoin de bouger, et tout heureux, conduisit le caddy au pas de course devant ma Ford Fiesta, pendant que son coéquipier nous contemplait, vaguement nostalgique, car lui aussi en avait un peu marre de rester-là, à faire devant la caisse le pied de grue. Même au prix d'une tirelire qui se remplissait au pas de charge. Au volant de ma nouvelle Ford – laquelle avait avantageusement remplacé ma 106 dont le train arrière allait me jouer un joli tour un de ces quatre matins – selon le contrôle technique du moins – je me mis à rêver aux motards, et à leur rose odorante. Leur faire un peu de pub peut-être, dans un éditorial, pourquoi pas ? Je devais espérer qu'aucun syndicat n'allait me prendre en grippe, que l'on ne m'enverrait pas un mini-cercueil, par la poste, à la place de la rose, dont j'avais peut-être effleuré les pétales fragiles avec un certain manque d'égards, et qu'aucun puissant lobbing n'allait inciter de pétaradants motards à venir manifester devant ma porte. Encore que – ma nature – en apparence très ouverte – mais par derrière plutôt secrète – aspirais peut-être bien – en cachette – à un bon prétexte pour jeter – enfin – son bonnet par-dessus les moulins – afin d'aller se reposer – en enrichissant ses neurones – à l'université, pour y étudier – un peu mieux – enfin - la philosophie – ou la psychologie !
NB MORT PROGRAMMEEUn problème aux lourdes et graves conséquences se pose, dans le cas particulier d'un homme, Vincent Lambert, mais selon la solution qui va lui être apportée, cela va forcément faire jurisprudence. Et forcément influer sur notre mort programmée éventuelle. Je précise que je ne suis ni croyante ni pratiquante, d'une quelconque religion, et que mon sentiment à propos de ce très grave sujet n'est nullement influencé par une culture, ou une habitude de pensée. Certes, et forcément, il est, comme pour tout le monde, influencé par mon vécu ! Actuellement, des gens glosent, jugent d'un cas – de loin – pour un soi disant sacro-saint principe, et le plus souvent sans du tout être restés de longues heures, assis aux côtés du malade, donc ne connaissant son cas propre que par extrapolation – ou avec la distance du corps médical (je ne parle pas de l'épouse...), ces gens font des lois, ils incitent, et font pression, pour que tout un chacun songe à ses derniers instants, et, dans cette optique, à placer un billet dans son porte-feuille, avec, écrit dessus...ses dernières volontés – et la teneur de ces dernières semble si évidente qu'on ne juge nullement utile de préciser : dites si vous souhaitez que votre vie soit dans ce cas abrégé, OU qu'au contraire, vous soyez maintenu en vie par des moyens techniques « artificiels ». L'idée de placer dans son porte-feuille un billet, avec, mentionné dessus : »Je souhaite être maintenu en vie dans toute la mesure des possibles » paraît si choquante qu'on n'en parle même pas !! Cette alternative est court-circuitée... Or moi, elle ne me choque nullement. Ce qui me choque, c'est que des gens qui n'ont jamais eu à soigner un grand malade, à domicile, pendant 20 ans – se sentent autorisés à juger à la place de ceux qui sont en 1è ligne, au front ! J'englobe dans ces personnes également les médecins, car le médecin n'est nullement « au front » ! Bien abrité dans son PC, il gère, ordonne. La personne qui est au front, c'est l'infirmière, et celle encore davantage au front, c'est l'épouse, ou la mère (voire la fille, ou l'époux), lesquels, à domicile, gèrent un cas très lourd, et on semble oublier que de nombreux cas se gèrent ainsi à domicile, dans l'ombre de modestes demeures. Je vais essayer d'éviter de vous accabler du détail des problèmes personnels que nous avons vécu, mon époux et moi, pendant 20 ans, à propos d'une maladie rare, laquelle, dans les dernières 10 années de la vie de mon mari, a nécessité une alimentation par pompe nutritive branchée sur une stomie, au niveau de l'estomac. Mon mari, atteint d'une maladie, dite orpheline, la paralysie supra-nucléaire progressive ( qui s'installa lentement, en même temps d'ailleurs qu'une cécité totale), mon mari, au début, parlait encore, mangeait un peu, et se laissait guider, devenu, aveugle (là aussi petit à petit) puis, nous eûmes le choix entre : le laisser mourir de faim (déglutition impossible), ou le nourrir artificiellement. Pour moi, le choix ne s'est jamais posé!!Quand on connaît l'être qui vous est cher, que l'on étudie les moindres de ses réactions, aussi discrètes soient-elles, on SAIT ce qu'il souhaite !! Et ce qu'un être humain souhaite, c'est d'abord, d'être aimé par celle, celui ou ceux qu'il aime. Et ensuite, c'est aussi de souffrir le moins possible ! Or tout cela peut être rendu possible. Les antidouleurs sont au point... Par contre, l'amour, lui, ne se commande ni ne s'achète. Ce qui manque le plus à nos braves vieux (je ne place nulle intention péjorative dans cette appellation – c'est vrai, « vieux », à l'heure présente, cela veut surtout vouloir dire : incapable, inutile, usé, alors que dans MON esprit, le brave vieux, c'est celui qui a beaucoup vécu, et sait plein de choses que tant de gens négligeront de lui demander!)...ce qui manque le plus à « nos chers anciens », pour parler « plus moderne », c'est l'AMOUR. Ce dont ils souffrent le plus : la solitude, le guetto des maisons de retraite. On pourra me rétorquer : Et ce fameux Vincent Humbert (et non Lambert), au cas tout aussi douloureux, et qui écrivit avec son pouce (seule pièce mobile de son corps...) dans la main de son médecin, et dans la main du journaliste qui l'aida à écrire ce fameux livre « le droit de mourir », ou similaire, qui écrivit une lettre à Chirac, (à l'époque Président de la République), lui, il désirait mourir, pourtant.... A eux, je répondrais : il désira mourir, oui...Mais sauriez-vous répondre à ceci : si sa bien-aimée avait choisi de rester à son chevet au lieu de partir (car elle avait craqué) – savez-vous si ce désir, exprimé APRES, ce serait également exprimé, dans ce cas de figure-là !? De toutes façons, qu'un être jeune, tel Vincent HUMBERT, à l'époque, fauché, dans toute sa vigueur, puisse désirer mourir, avec, à ses côtés – ou non – un être aimé et qui le chérirait – je le conçois – le désir de mort peut être très fort chez un jeune, qui se sens diminué – et dans ce cas, je l'admets. Et si j'avais été la maman de Vincent Humbert, j'aurais fait comme elle, j'aurais tout fait pour que ce vœu se réalise, quitte à être emprisonnée. Mais les cas sont généralement très différents de celui-là : on s'attache à la vie de plus en plus, au fur et à mesure de son vécu. Ce qu'on souhaite alors le plus, c'est une main amie. Qui permette qu'on traverse ensemble toutes les épreuves. Je disais toujours à mon mari : « tu vois, tant qu'on est à deux, il ne faut jamais se plaindre ». Il ne pouvait plus me répondre, mais je sentais une petite joie, un petit apaisement, parcourir ses membres aux muscles tendus et crispés. (Car la paralysie, elle ne détend pas, elle crispe, elle fait mal...) Nous avons ainsi vécu ensemble « une vraie guerre du Vietnam ». J'en raconte toutes les péripéties dans un livre au titre qui dit ce qu'il veut dire: »Non Docteur, je ne me résigne pas ! » Je déteste parler de cela devant des gens qui prennent un air apitoyé, en-même temps que cela suggère : »heureusement, à présent, il est ...mort ! »...(il est décédé à l'âge de 87 ans, à la maison, toujours, dans mes bras) . J'ai envie de crier à ces gens-là : Non, pas HEUREUSEMENT ! Je savais que la mort vaincrait ma patience, ma vigilance, mais j'en avais fait une affaire de vie ou de mort ! J'ai tenu le coup 20 ans, et...un moment d'inattention, un médicament s'étant ajouté à un autre, une soirée pas faite comme les autres, et voilà. Mais si je me réfère à la tendance actuelle, cela voudrait dire que non seulement je me suis battue pour une vie à sauver pendant 20 ans, mais, que si cela se trouve, ce n'était pas de l'amour, mais de l'égoïsme, et de la cruauté. Que mon mari, dans le secret de son pauvre cœur, désirait mourir, mais que moi, je lui tenais, volontairement, la tête hors de l'eau ! Je trouve totalement inadmissible que l'on décide, pour un être qui ne peut plus se prononcer, de sa vie ou de sa mort à sa place ! En cas de doute, on doit lui laisser le bénéfice de la vie , et entretenir cette vie aussi correctement que possible. Personnellement, je n'ai jamais une seule seconde douté que mon mari souhaitait vivre, vivre avec moi, qui lui tenais la main, et lui balançais les bras au rythme de la musique des CD qu'il avait aimé : « le plus beau – de tous les tangos du monde – c'est celui – que j'ai dansé dans tes bras... » Certes, a priori, on peut penser qu'un mot, remis à une personne de confiance, ou déposé dans son porte-feuille, peut régler bien des choses. Et que, dans ce sens, il est pertinent de le faire. Mon vécu m'incite à penser que non, au contraire, il convient de s'en méfier absolument. Certains peuvent y être incités, et céder à la pression sociale, ce faisant, sans véritable conviction personnelle. « Pour faire plaisir », « pour en finir avec ça ». Au jour J, heure H, ils resteront prisonniers d'un billet qui traduit plus la pensée des autres que la leur propre. Mais il y a aussi ce à quoi on pense beaucoup moins : ce billet, écrit 10 ou 20 ans avant sa mort, est-il encore la vraie traduction d'un sentiment qu'à présent nous allons supposer comme tout à fait sincère, 10 ou 20 ans auparavant. On ne pense pas assez que nos cellules, nos opinions, nos désirs, notre aspect, TOUT change, en nous, sur 10 ou 20 ans! J'ai assisté personnellement au cas très grave suivant : quelqu'un, atteint de la maladie de Charcot, en pleine force de l'âge (50 ans), affirma, à qui voulait l'entendre, énergiquement, haut et fort, que, dans le cas où les muscles de la respiration deviendraient, eux aussi défaillants, il ne souhaitait pas être placé sous respirateur, mais, au contraire, souhaitait qu'on le laisse mourir. Deux ans plus tard, il changea totalement d'avis. Mais il ne pouvait plus le dire...Alors comment l'a-t-on su !? Car, étant un scientifique, il avait des collègues amis qui lui avaient placé sur son ordinateur un système de traduction en morse, et il exprimait ses idées, toujours très claires, en tapotant, du seul doigt qui pouvait encore bouger (l'index), sur un clavier d'ordi modifié pour la circonstance. Si donc vous ne disposez pas de ce système en morse, ou ne pouvez plus ni bouger les lèvres, ni aucun doigt, ou avez partiellement perdu la tête, et souhaitez avoir le droit de changer d'avis pour une chose aussi grave que celle de votre maintien en vie – ou non – et que vous avez pris « la précaution » (entre guillemets...car s'agit-il bien d'une précaution!?), que vous l'avez prise, cette précaution du petit billet, croyant bien faire, dix ans auparavant, ou même, simplement, quelques années avant, sachez que vous vous êtes condamné à mourir, quand bien même, et c'est pourtant le droit absolu de chacun, vous souhaiteriez bénéficier, plutôt, de « votre droit à vivre ! »...(seuls les imbéciles ne changeant jamais d'avis!) Personnellement, et je le clame, je rédigerai ainsi mon billet : »je veux bénéficier de mon droit à vivre » ! Autre chose, qu'il convient de ne pas laisser dans l'ombre : on vous suggère une mort sereine. Un cocktail antidouleur ET ou suivi – d'une sédation profonde. Arrêt de toute alimentation et hydratation, bien évidemment. On laisse mourir, on ne fait pas mourir...Nuance ? J'en vois peu... Mais, quelle que soit l'option, personne n'est jamais revenu de là pour expliquer si c'était vraiment vrai que l'on n'avait pas mal, et qu'on s'endormait d'un sommeil serein. Pour ce qui est de l'antidouleur: placée sous morphine, suite à une ablation d'un morceau d'intestin, je peux affirmer que cela me fut totalement pénible. Je paraissais, aux yeux des autres, ne pas souffrir, et d'un point de vue « classique », il ne s'agissait pas d'une souffrance, telle qu'on l'entend, mais plutôt d'une profonde perturbation de ma conscience, qui me donnait d'horribles nausées. Je préférais la souffrance « classique », on me débrancha de la pompe à morphine, et je gérais beaucoup mieux. Question « sédation profonde » : mon frère, placé en soins palliatifs à la maison, souffrit, en silence, mais visiblement, pendant 5 jours, avant de mourir. De grosses gouttes de sueur froide étaient épongées par son épouse, terriblement choquée (elle me le raconta). Il ne pouvait juste pas le dire, qu'il était extrêmement perturbé ! Moi-même j'eus l'occasion d'observer un proche, à l'agonie « assistée », souffrant dans le silence, pendant de longues heures, apparemment immobile et endormi, avec des ulcères de sécheresse sur les lèvres et dans la bouche, sécheresse volontairement produite par des patchs de scopolamine, laquelle évite la salivation, et les râles produits par la salive, pendant l'agonie. Cela veut-il dire qu'on ne souffre pas !? J'en doute fort... J'avais d'ailleurs eu l'occasion d'observer les dégâts de la scopolamine sur mon époux, médicament que le médecin de l'époque avait cru bon, à titre d'essai, de placer sur l'ordonnance. Selon les moments, en effet, mon mari pouvait saliver énormément (réflexe du corps malade, probablement), et il risquait de mourir noyé dans sa salive, puisqu'il ne pouvait ni l'avaler, ni la rejeter hors de sa bouche. J'observais alors les dégâts : vomissements de bile, teint totalement jaune. Perturbation profonde le rendant complètement flasque. Je stoppais la scopolamine au bout du 2è jour, et je reste persuadée que si je ne l'avais pas stoppée, mon mari serait mort dans les jours qui auraient suivi. Tout cela n'est pas très gai. Mais mon but n'a jamais été de vous écrire ici une « histoire gaie » ! J'ai l'air de juger sévèrement certaines personnes. Très sincèrement dit : j'aurais pensé comme elles, à trente ans !: « Ils souffrent, ils sont là, tout bossus, tout tremblotants ! Ce serait mieux pour eux qu'ils ne soient plus là. » Je l'aurais pensé. Car je n'avais pas encore expérimenté à quel point nous pouvons, si nous le souhaitons vraiment, par de gentils gestes, des attentions sans faille, le témoignage de notre amour, des paroles encourageantes , de la bonne humeur, de la disponibilité, de simples petits baisers, sur des joues creuses ou ridées, de l'optimisme, par rapport à leur situation qu'ils vivent mal - simplement, même, par des chansons, fredonnées souvent, en leur présence, leur redonner ce qui leur manque tellement, le goût de vivre ! C'est quand même mieux que de les condamner à mort !
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