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Magazine rédigé et illustré par Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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==Ceci est un tableau fait par mon fils, SCHLITTER Alain, il y a quelques années : son chevalet placé devant la cathédrale de Metz, il laissa libre cours à son inspiration...Alain vient de décéder, au mois de février 2015, d'une intoxication médicamenteuse.
Sa maman : Simone==
PROCHAINEMENT : FENÊTRE OUVERTE CHEZ UN ANGIOLOGUE : Sophie Chevalier, experte secrétaire médicale, nous met au parfum Voyez déjà les questions sur ici |
Retrouvez CANCER-ESPOIR ET SON THEÂTRE [ici]! |
Lecture du livre Cancer du soir...Espoir.
Si intéressé : tél : 03 82 83 42 71 Voyez aussi sous ACTUALITE du 13 déc.2014 |
Outre de plaisantes et instructives vidéos ici présentées, vous pourrez en visionner de nombreuses autres sur notre magazineALLÔ DOCTEUR, sur le site d'Intercom-Santé 57.
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/!\ A C T U A L I T E S
29 juin 2015 ; Les causeries de Tante Yvonne ;"Tante Yvonne et la chaleur"2 avril 2015 : Présentation de l'Ecole de Taï Chi Le Dragon bleu à YUTZ ; photo et échauffement 1è partie
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ ; 2è partie de l'échauffement
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ : 3è partie de l'échauffement
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ : "Geneviève" répond aux questions...
2 avril 2015 : Taï Chi à YUTZ : Travail avec l'éventail et l'épée
22 février 2015 : Edito de mars 2015 - "Ma petite perruche
22 février 2015 : Edito de février 2015 - "Mr Vandepute"
22 février 2015 : Edito de janvier 2015 - "Indépendance, quand tu nous tiens..."
8 février 2015 : Le Dr Villard, responsable des soins palliatif à l'Hôpital de Hayange, explique. ITW en vidéo, 2è partie...
31 janvier 2015 : Notre théâtre : Les Barbies au Centre Europa, vendredi soir le 30 janvier
11 janvier 2015 : Le Dr F.Villard, responsable des soins palliatifs à l'hôpital de Hayange, explique... - 1è partie
16 décembre 2014 : Et si nous parlions un peu de l'école ?
14 décembre 2014 : Editorial de décembre 2014 ; "S'acharner à vouloir vivre !"
13 décembre 2014 : Lecture en vidéo, par Nicole Lohezic, du livre Cancer du soir...Espoir, série 4
12 décembre 2014 : Dominique Marchal, agriculteur, témoigne de son combat...2è partie...
12 décembre 2014 : Dominique Marchal, un agriculteur, et son combat pour faire reconnaître sa leucémie comme maladie professionnelle - 1è partie
29 novembre 2014 : Lecture en vidéo, par Nicole Lohezic, du livre Cancer du soir...Espoir! série 3
29 novembre 2014 : Lecture en vidéo, par Nicole Lohezic, du livre Cancer du soir...Espoir!, série 2
22 novembre 2014 : Les BD de SIM
30 Octobre 2014 : Lecture en vidéo, par Nicole Lohezic, du livre Cancer du soir...Espoir ! série 1
19 avril 2014 : Les bienfaits du sport (de glace...)
05 avril 2014 : Editorial n 6 : Les bis, biz, bises, bisoux et autres gâteries...
03 avril 2014 : Vidéo - Répétition de la Fée Cigarette avec les élèves du Collège
15 mars 2014 : Editorial n° 5 : la famille des trois canards
08 mars 2014 : Vidéo : Dans les coulisses du lycée St André, département Optique
08 mars 2014 : Vidéo : la parole est donnée au kinésithérapeute
06 mars 2014 : Vidéo : une infirmière qui a du punch !
06 mars 2014 : Vidéo : la journée d'une infirmière libérale
06 mars 2014 : Vidéo : gym douce à la Kissel de Hettange-Grande
28 février 2014 : Editorial n° 4
20 février 2014 : Vidéo de sketchs extraits de la Fée Cigarette au forum
5 février 2014 : Editorial n° 3
1er janvier 2014 : Editorial n°2
19 décembre 2013 : Partenariat avec le Collège Jean-Marie Pelt de Hettange-Grande
17 novembre 2013 : Editorial n° 1
16 novembre 2013 : Introduction à l'Editorial
28 octobre 2013 : Retrouvez des informations sur notre notre club théâtre !16 octobre 2013 : Découvrez les nouvelles blagues de Jean-qui-rit-et-ne-pleure-pas !
MANIFESTATIONS PUBLIQUES DE L'ASSOCIATION CANCER-ESPOIR
Pour renseignements : Tél 03 82 83 42 71 - mardi 4 août 2015 : La tête et les jambes (exercices variés de gym douce et jeux de mémoire, en alternance). Animés par Mathilda, à la salle de permanence, rue du Cygne n° 3 à THIONVILLE, à partir de 15 h 30 - le mardi 18 août 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 1 septembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 15 septembre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 6 octobre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 20 octobre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 3 novembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 17 novembre 2015 : La tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 1 décembre 2015: la tête et les jambes (voir plus haut) - le mardi 15 décembre 2015: le tête et les jambes (voir plus haut) |
Bonjour chers amis et amies ! Je me nomme Simone. Je suis Présidente-Fondatrice de l'Association de malades CANCER ESPOIR. Nous avons notre siège à Zoufftgen (au Nord de Hettange-Grande), au n° 3, rue des Peupliers, dans la maison où je réside. Nous faisons aussi partie d'Intercom-Santé 57, laquelle regroupe des associations de malades, et se situe à Thionville. Personnellement, toujours pour mon association qui lutte contre le cancer, je m'occupe aussi du magazine ALLÔ DOCTEUR, sur le site d'Intercom-Santé 57. Dans ce magazine de santé, nous réalisons un maximum de reportages sur la santé, le paramédical et l'hygiène de vie. Pas forcément uniquement donc sur le cancer... Car tout se tient...
Ici, sur le présent site, mon propos sera surtout de faire mieux connaître l'association par... du rire... de la joie... des petits reportages sur ce que nous entreprenons (gym pour les personnes âgées, théâtre, et j'en passe...). Pour l'instant, je fais cela à titre d'essai et sans plan de travail.
J'aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez ... N'hésitez pas à écrire ou téléphoner :
J'aimerais vraiment bien... !
Que les messieurs ne se sentent pas exclus en face de la danseuse – choix résolument féminin...
c'est une femme qui l'a créé, n'est-ce pas... !
Il veut surtout montrer le tonus, l'élan actif, la psychologie fonceuse, toutes vertus qui vont s'opposer à la maladie.
Le rose, c'est pour la douceur, et le vert... devinez !
Ce qui est présenté dans la suite de cet article :
- Et si nous parlions un peu de l'école ?
- Introduction à l'éditorial
- Editorial n° 1, 2, 3, 4 etc
- Gym douce à la Résidence pour personnes âgées de la Kissel à Hettange-Grande
- Notre club théâtre
- Le mot de la Présidente
- Précision sur l'association et ses activités
- Reportages et enquêtes
- Les blagues de Jean-qui-rit-et-ne-pleure-pas :
- → BD:Ma cuisine au mois d'août
- → Trouvez la suite dans P'TIT CANARD BAVARD ET VANTARD----
NB
Introduction à l'éditorial de la Présidente :
Parfois, lorsqu'ils - elles - peuvent s'en prendre le temps, les Présidents et Présidentes des associations écrivent des éditoriaux. Vous trouverez les miens, régulièrement, dans Allo Docteur du site Intercom-Santé 57 (c'est devenu presque une tradition...)De temps à autre, je me ferai un plaisir d'écrire, ici, dans ce contexte, quelque chose qui a un rapport avec...avec quoi, au fait !? Par exemple avec la santé - ce qui semble super-logique pour une association de malades, telle que la nôtre. Mais, en y réfléchissant un peu, notre domaine d'intérêt doit dépasser ce cadre strict : nous sommes tous concernés par l'éthique, par les problèmes de société, l'environnement - et la maladie est imbriquée dans tout cela. L'éditorial reflète la personnalité de son auteur. C'est précisément ce qui lui confère son piquant...et souvent son charme, et son intérêt, par rapport à un article "ordinaire".
Ne vous étonnez donc pas si, en accord avec notre comité, j'y exprime certaines opinions et tendances - rassurez-vous : pas du tout politiques dans le sens où on l'entend, en général ! Et parfois, pour nous détendre tous, je me permettrais "de l'humour pur", même dans l'éditorial, car, la maladie, il faut l'étudier, la combattre, et encore mieux la prévenir...et le rire n'y est pas étranger non plus ! Je revendique donc le droit au rire - et même au rire bienfaiteur et qui s'étale grassement...Voyez par exemple : blagues et bandes dessinées qui clôturent la rubrique...Dans ce premier éditorial qui va suivre, je revendique "Juste un brin d'humour"...
NB
Je plaide de suite « non coupable ». Je ne suis raciste ni de près ni de loin ! J'aime tout le monde. Les gentils plus que les arrogants, bien sûr, mais l'un dans l'autre, je suis très tolérante, même vis à vis des toutous qui viennent faire pipi contre mon grand thuya ! Toutefois, vous l'admettrez, il est agaçant de se voir, quasi quotidiennement, harcelée au téléphone par une petite voix douceâtre, parfois un brin zézéyante, vous demandant : « Vous zêtes Matame Zimone Slitter!?Vous situez directement la personne du côté de Pékin, n'est-ce pas, surtout lorsque le même accent se répète pendant des jours et des jours. Probablement (j'ai un grand désir d'être équitable), probablement donc n'appartenant pas à la même personne... Les luxembourgeois présentent, avec les pékinistes, pardon, les asiatiques, un point commun surprenant ...Oyez donc : « Tson Tchin tchon » signifie en luxembourgeois : le soleil brille déjà « Tson tchin tchon tsou tcheng » : le soleil brille déjà trop fort ! Vous allez comprendre tout à l'heure pour quelle raison particulière cette ressemblance me vient à l 'esprit... Donc, lassée de perpétuels coup de fils intempestifs, surtout au moment (sacré) de midi, donnés par un régiment de personnes bien intentionnées, formatées pour être polies-gentilles, en même temps que parfaites vendeuses de produits x ou y, made in France (ou ailleurs), toujours les plus performants, pour le meilleur rapport qualité-prix, et accompagnés, le plus souvent, d'un cadeau substantiel dont mieux vaut vous abstenir d'essayer de saisir les contours, faute de quoi votre main se trouverait happée en même temps que votre petit doigt dans les détours d'un engrenage fatal. Plusieurs solutions s'offrent dès lors au harcelé : raccrocher simplement ou dire :non ça ne m'intéresse pas, et raccrocher. Ou dire : vous m'em...et raccrocher Ou dire:non, Zimone Slitter n'habite pas ici, il y a erreur Ou dire : Zimone Slitter n'est pas là, je ne sais pas quand elle rentrera Généralement j'utilise cette dernière formulation, qui me permet de rester neutre et polie. Donc, l'autre jour, petit coup de fil d'un monsieur qui me dit : « Vous êtes Madame Zimone Slitter !? » Bouhhh...j'avais quelques doutes sur la provenance de l'appel, car il s'agissait d'une voix d'homme. Je répondis prudemment : « Heuhe...oui...eeeh... » Lui (de sa voix la plus charmeuse) : « Enchanté, Matame, j'ai pour vous un beau cadeau ! » Moi (un peu de mauvaise humeur) : »Non, ça ne m'intéresse pas ! » Lui : « Je vous offre un cadeau, et ça ne vous intéresse pas, ah ben ça, c'est bien la meilleure !! » Moi (hargneuse) : non ça n'm'intéresse pas du tout !! Lui : « ben laissez-moi vous dire que vous êtes une personne impolie, et pas gentille du tout » ! Moi : »Ah ben, monsieur, à présent, vous dépassez la mesure ! Aurevoir ! » Et je raccroche... Trente secondes plus tard : Gringgggg... Cela m'a tout l'air d'être un sacré acharné... Je décroche et raccroche aussitôt ! Regringggg... Oh, là, c'est bizarre quand même, une telle obstination...Je décroche... Lui : »Matame, vous êtes fraiment pas gentille, alors que c'est vous-même qui avez réclamé ce cadeau !! » Moi : »hoh, vous voulez rire !! » Mais non, Matame, j'ai là une lettre de vous, de Cancer-Espoir, c'est bien ça !? Moi : »heuhhh... » Lui : »Oui, elle est même datée du...septembre 2013, et au nom de Cancer-Espoir, elle demande à C...., au Luxembourg, de donner un cadeau pour la tombola !!! » Un ange passe...nous avions bien rédigé une lettre de demande, remise à notre trésorière dévouée, Christine K...,elle-même chef des ventes à Luxembourg, pour les célèbres produits B..., afin qu'elle puisse s'en prévaloir, auprès des maisons acheteuses, aux fins que celles-ci soient incitées à une certaine générosité vis à vis de notre association. Dons en nature, donc (belles coupes et paniers avec vins fins, pâtés de foie gras,et j'en passe....) qui pourraient servir lors d'une tombola. Et comme cette année, nous n'organisions pas de tombola nous-mêmes, ces dons étaient prévus pour être remis au CCAS de Thionville, pour la tombola du célèbre forum, lequel s'est tenu cette présente année, place de la Liberté, le 19 octobre. Et où, donc, un heureux gagnant de l'une des deux coupes que nous avions ainsi été en mesure d'offrir, ne sut jamais que cette coupe n'a pu lui être offerte que parce que je m'étais abstenue de raccrocher, une 2è fois, le téléphone au nez du directeur de l'un des magasins C...., au Luxembourg, lequel avait la malchance de m'avoir dénommée Zimone Slitter en lieu et place de : Simone Schlitter Présidente-Fondatrice de Cancer-Espoir Et pendant que je me dis, rêveuse : " Décidément, ces luxembourgeois, avec leur accent "...lui-même doit encore maugréer : "Ces françaises, quand même, avec leurs exigences, faut se lever de bonne heure pour les contenter !!"
Editorial n° 2 Soir de réveillon ou bien Promesse au chéri pour 2014 (Toutes reproductions permises)
Je ne ferai pas brûler les pommes de terre rôties Je confectionnerai le repas pour midi et demi pile Les jours pairs Les jours impairs, je couvrirai la table pendant que tu mettras la dernière main au civet de lapin Je ferai preuve d'une grande patience Ne crierai plus Ne ferai plus la gueule Et serai d'une douceur extrême Je ne te noierai plus sous un flux de paroles Ni sous un flux de questions Ni sous un flux d'affirmations Ne parlerai plus du sexe d'un air méprisant M'abstiendrai de toute perfidie Serai là quand tu souhaites me parler Pas là quand tu ne le souhaiteras pas Sans provoc ni râleries aucune Et je n'oublierai pas de dépoussiérer mon ordinateur Et ne ferai jamais bouillir le café Je rentrerai des courses à l'heure dite Et ne me coucherai jamais à une heure du matin, sauf pour Nouvel-An ... Mais attention ! C'est juré, OK !! Mais pas sur la tête de ce que j'ai de plus cher au monde, quand même !!
NB
Hélicobacter Horribilus Piloris
Monica suivait un traitement de choc, tous les 6 mois, pour exterminer la bestiole horripilante, responsable de ses ulcères d'estomac, et de beaucoup d'autres crimes, dont celui de provoquer des cancers à tour larigo. Le traitement consistait en une énergique purge aux antibiotiques. Ça s'appelait « trithérapie » (pas celle concernant le sida quand même!) Je m'étais sagement tenue coite. J'avais juste avancé timidement : Ben, tes entérocolis, au niveau de ton colon, t'en fais quoi !? » Timidement, j'avais juste prétendu, de plus : « Moi, je m'étais dégonflée, vue la trithérapie qui te donne à tous les coups une triple chi...chi...chiante!! « (C'est le cas de le dire!) « Oh mais, rétorqua péremptoirement Monica, quand y faut, y faut !! Le toubib l'a dit ! Donc j'le fais ! C'est bête : la bestiole renaît de ses cendres, tous les 6 mois, mais on verra bien laquelle de nous deux sera l'ultime...vainqueur...Elle eut une ultime hésitation (devait-elle dire:vainqueuse »?) C'est bête , songeais-je, depuis le temps qu'ils parlent de l'égalité des sexes, ils auraient bien pu mettre « vainqueur » au féminin...mais non, vérification faite dans le Petit Larousse, il n'y a que des vainqueurs hommes ! (Les professeur(e)s, peu à peu, se féminisent – tout comme les auteur(e)s – mais pas encore les docteurs...) Et sur ce, me revinrent en mémoire, opportunément les croquettes de Mister Yack, lesquelles risquaient le soir même de tomber en pénurie, entraînant par-là même tout un cortège d'embêtements du genre : « tu vois bien qu'j'ai pas mangé à ma faim, qu'est-ce que t'attends pour me r'filer tes restes ? – Non pas ton reste de soupe aux poireaux, plutôt tout le gras d'la viande que t'allais j'ter, j'l'ai bien vu... !Eh, s'il te plaît, sois un peu polie, aussi...ne lis pas pendant qu'tu manges, refiles-moi juste le nonos au bout d'la table, avec une p'tite caresse, si ça va. Et p'têtre ben, du coup, j'te foutrai la paix... ». Oh, vite, les croquettes de Mister Yack, à l'hypermarché du coin ! Et là, par quelle association d'idées m'étais-je remise à songer à Hélicobacter Horripilus ? Peut-être même horribilus, en plus!C'était arrivé comme ça : j'oubliais régulièrement de me munir de ma loupe pour scruter les secrets d'alcove – je veux dire : ce qui était écrit tout petit sur les gros paquets de produits préfabriqués-précuits et préemballés. Mais j'avais mis au point une tactique qui s'appuyait sur la méthode statistique globale, pour compenser mon défaut de vision et de mémoire : Plus longue était la liste des additifs, conservateurs, acide machin, aspartame et amstramgram, et moins j'achetais...Parfois je risquais même de souffrir de la faim, ne me prenant pas toujours le temps de cuisiner « du frais », et me refusant absolument à nourrir mon propre Hélicobacter Piloris de tout ce dont il était très friand, à savoir : additifs, colorants, conservateurs, acide machin, aspartame et amstramgram. Car mon Hélicobacter à moi, il restait tapi, le plus souvent, à moitié endormi, dans un petit racoin de mon estomac. Mes défenses naturelles avaient dû le neutraliser.Mais si jamais je m'avisais de lui distribuer, deux journées de suite, les bonnes substances susdites, dont il raffolait, bing et bang et ratatang, il me labourait la panse de ses dents de requin – si bien que j'avais trouvé ce compromis, finalement bien pratique : plus la liste était longue, moins j'achetais, et mieux je me portais. Mais allez donc dire ça à quelqu'un qui croit en les vertus de la « trithérapie ». Je risquais de me faire lapider au même titre que si j'avais nié l'existence de Mahomet, du Dieu des chrétiens, ou de Jéhovah ! Ce n'était pas tous les jours facile. Certains jours, j'errais dans les travées, saisie d'un irrépressible besoin d'absorber quelques protéines, autres que celles des œufs des poules élevées « à l'air libre » - ou « au grand air », ou « en liberté », je ne sais plus trop. Et d'ailleurs je n'avais jamais réellement su dans quelle mesure les œufs bio avaient été pondus par une poule courant picorer les vers de terre dans le pré, ou plutôt les cous déplumés de ses voisines encagées. J'étais certaine d'une chose : il fallait à tous prix que j'évite la belle viande très très rouge dont la bouchère, souriante et active, se plaisait amoureusement à débiter, de son couteau bien aiguisé, de superbes tranches. Depuis qu'un jour un jeune boucher, aussi naïf qu'un peu trop bavard, m'avait avoué en aparté, qu'on trempait la viande dans un colorant rouge, avant de la placer en étalage, je faisais semblant de regarder ailleurs, en passant, toute raide, devant de gentilles filles qui ne souhaitaient qu'une chose : me couper, avec leur couteau bien aiguisé, une belle tranche d'entrecôte piquetée d'un brin de gras, un brin rosé (quand la graisse, et la moëlle de l'os sont rosés, c'est que la viande est colorée – ça rime...et c'est vrai! Et ça rime encore...). Vous voulez la preuve !? Prenez un bon kg de bœuf pour le pot-au-feu (rondelle ou haute-côte, par.ex.). Faites tremper la veille (sans chauffer) dans votre grande marmite. Le lendemain matin, récupérez l'eau : elle est rouge. Récupérez la viande : elle est devenue blanche... Ensuite, ben, agissez selon vos goûts, et votre appétit ! Du temps de ma mère, ça n'existait pas ! L'eau restait blanche, et la viande rouge. Sauf dans un cas particulier : lorsque ma mère cachait son porte-monnaie en maroquin dans la cocotte-minute, avant d'aller ouvrir quand ça sonnait à la porte. Dans ce cas, par contre, le bouillon de bœuf était vert. Mais les billets de banque parfaitement récupérables. Sur ce : bon appétit à tous et à toutes (du fond du cœur!) Simone NB
Editorial n° 4 En ce temps-là...
En bref, mon 4è bébé était né « à la maison ». Aujourd'hui, avec tous nos progrès, cela mériterait plus qu'un petit entrefilet en page région, peut-être. Mais à l'époque, c'était tout ce qu'il y avait de plus normal. En ce temps-là, les souffrances de l'accouchement n'étaient pas appréhendées. Personne n'était conditionné pour ce faire. Elles paraissaient « normales », ces douleurs. Bienfaisantes. Libératrices. (Forcément!). Et le prélude à toutes les joies et douleurs que les jeunes parents seraient forcément amenés à éprouver lors de leur parcours sur le carton d'un jeu de l'oie particulier, où l'on ne retombe jamais 2 fois de suite sur la case départ. En ce temps-là...la vie était si belle... Belle, vraiment !? Oh oui ! Avec de l'amour, elle était toujours belle. Même dans la douleur. Surtout dans la douleur. Surtout avec le risque. (Il n'y a rien de plus triste qu'une vie trop lisse). Notre sage-femme, en laquelle nous avions placé – sans réflexion ni enquête préalable – toute notre confiance – et nous l'avions bien placée – avait retroussé ses manches, revêtu un grand tablier blanc, désinfecté sa seringue, et elle m'avait aussi expliqué que cela était prévu pour faire accélérer les choses. J'avais poussé, poussé, ainsi que j'en avais une certaine habitude, et le bébé avait vu le jour. Il avait crié, normalement. Il avait été baigné. L'eau avait été mise à chauffer sur le gaz dans une bouilloire. Le bébé était une fille, d'ailleurs. (La première et l'unique fille, en fait.) Pour mes quatre accouchements, une sage-femme s'en était occupée. Pour mes trois premiers, une alerte sexagénaire, qui régnait à l'époque sur son petit monde, à la maternité de Beauregard. Ensuite, une quinqua, les mains rougeaudes, pétant la santé, issue du monde paysan, laquelle personne, en matière de « cabinet », à « Basse-Yutz », disposait, sans que cela ne la gênât le moins du monde, d'un appartement privé, standing moyen, jouxtant la grange où s'ébattait un cochon tout rose, au milieu d'une basse-cour caquetante. J'étais passée par les mains d'un gynéco, néanmoins, en début de grossesse. Juste pour le diagnostic. En ce temps-là, les accouchements par les gynécos se réalisaient principalement dans des cliniques privées, et leur fréquence ne se comparait pas à celle d'aujourd'hui. Les césariennes existaient. Elles étaient craintes. Et heureusement rares. Aujourd'hui, « c'est monnaie courante ». J'ai un jour dans une certaine revue eu l'occasion de prendre connaissance de l'opinion d'un chirurgien, vieux en âge autant qu'en expérience, semble-t-il. Son propos se résumait à ceci : « Il y a abus de césariennes ! Il faut arrêter avec ça ! » Mon idée perso : L'utérus, pour une femme, c'est aussi important que le sexe avec un grand S, pour un homme...Peut-être serait-il opportun – dès lors - ceci dit tout à fait timidement – de se poser publiquement la question de déterminer où, quand et comment, le coup de bistouri est réellement donné « à bon escient », et ce qu'est exactement « le bon escient ». Je prononce le mot « timidement », car je ne suis ni spécialiste de la chose, ni même modeste généraliste. Je suis une femme, quidam parmi de nombreuses autres, (avec – ô joie – un utérus en l'état) – une femme à qui il arrive de réfléchir sur les pratiques actuelles de notre société, avec une sorte de recul « d'historien ». Différence : chez moi, ce n'est pas la culture qui fait « l'historien », c'est une longue vie bourrée de joies, d'embûches de toutes sortes, de comparaisons, de réflexions... de lectures, aussi. D'observations. Et, il faut le dire : de souffrances multiples. Dont certaines auraient pu, et du, être évitées. Si certaines questions s'étaient posées, aux bons moments. Mais j'en reviens à mes mout...à ma présente mouture : (les péridurales) Quant à celles-ci, donc, elles permettent aux futurs parents de voir pointer le bout du nez de leur progéniture sans souffrir d'autres affres que celles de la peur et de l'appréhension. Suivies, heureusement, le plus souvent, de l'exaltation en face de ce nouveau miracle de la création : une petite vie nouvelle, qui va prolonger la vôtre, pour l'éternité, si Dieu le veut ! Encore que, dans l'entourage ouaté et stérilisé de nos salles d'accouchements actuelles, il est permis de penser que la peur soit mise en sourdine, en-même temps que l'agressivité des microbes. Toutefois, l'autre jour, j'ai eu à faire à une jeune femme, grande, saine, et courageuse, qui m'a raconté qu'elle venait de refuser, en accord total avec son époux, une péridurale qui, selon eux, n'avait plus rien de naturel ». Tout s'était bien passé...Le futur papa tenant la main de sa compagne et l'encourageant aux efforts. Elle, avait souffert physiquement, et lui, juste dans son cœur...Mais souffrir physiquement, est-ce que cela n'est pas, d'un côté, plus rassurant que de souffrir « dans son coeur » ? Ils avaient eu l'impression, tous les deux, d'avoir, « à eux deux tout seuls », mis leur bébé au monde. C'était, certes, aussi, beaucoup, grâce à la sage-femme. Un peu, probablement, aussi, grâce au gynéco. Mais « le vrai travail », il avait été fait par eux deux, tout seuls ! Moi, je trouve que c'est super, de pouvoir être fiers, entre autres, pour cette raison-là !
Vous avez dit « télépathie » ?! NB La famille des trois canards
Editorial n° 5
Excusez l'incongruité (toute relative) de ces comparaisons – mais personnellement je représente (entre autre) le troisième « p'tit canard » de la famille, dénommé, à juste titre : P'tit canard bavard. Et tout comme ce dernier, même pas sorti de l'oeuf, s'apprête déjà à projeter de bruyants couâc(s) aux alentours, moi-même me permets donc des comparaisons – fussent-elles incongrues – simplement pour le plaisir de les diffuser – aux alentours. Au départ, donc, existait Le p'tit canard des grandes personnes. Celui-ci donna naissance à P'tit canard malade – dont tous les organes se portaient plutôt bien. Bien nourrit et assez vorace, il grandit assez vite, d'ailleurs, s'ébrouant plaisamment dans sa mare. A présent donc, le géniteur patriarche, P'tit canard des grandes personnes, a couvé un énième œuf, prêt à éclore, et en prêtant l'oreille, l'on entend déjà les raclements du bec du petit impatient, prêt à percer la coquille. Entre autres couacs, le projet est de concilier deux aspirations : celles du lecteur amoureux de lecture, et celle de l'auteur, amoureux d'écriture... Voici le projet du faire-part de naissance. J'espère qu'il vous plaira ! Votre Sim
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NB
Editorial n° 6
Les bis, bisous, biz, bises, bisoux, et autres gâteries
Paraît-il que les chinois, (à moins que ce ne fussent les esquimaux...?) pour montrer qu'ils s'aimaient bien, se frottaient, nez contre nez. Nous, maintenant, en France, ce serait plutôt joue contre joue. Je ne parle pas du bouche-à-bouche, bien sûr, dans un autre contexte, celui-là. Situons les choses clairement :j'entends ici le contexte des bonnes relations, tout bêtement, entre copains, amis, ou similaires.
Curieux comme les mœurs évoluent...Il y a une cinquantaine d'années de cela – comme je suis très jeune, je m'en souviens parfaitement – l'on s'embrassait « bouche contre joue ». Aujourd'hui, c'est joue contre joue, car avec le rouge à lèvre, on ne sait jamais. Et puis, l'hygiène aidant...Autrement dit, si vous aviez l'habitude de placer un baiser sonore sur la joue de votre bonne copine, ou copain presque préféré, à présent, méfiez-vous. Visez plutôt carrément le creux de l'oreille que le coin de la bouche. Par contre pas de sonorités, sinon vous allez risquer de crever les tympans sensibles !
Certes, on se sert encore la main, mais de moins en moins. Certes, une bonne poignée de main, cordiale et franche, est toujours appréciée, celui qui a la main molle hérisse toujours autant. Celui qui condescend, de toute sa hauteur, à abaisser sa main pour vous la tendre irrite, de même, toujours autant. Toutefois, peu à peu, nos rites ont tendance à glisser vers le joue à joue. Certes, celui – ou celle – qui condescend à vous tendre généreusement sa joue, énerve toujours, et celui ou celle qui spontanément vous plaque un baiser sonore et bruyant du côté où vous avez mal aux dents trouve encore, le plus souvent, néanmoins, grâce à vos yeux.
Les biz ( ou bises), se distribuent à présent à tire-larigot. Comme il n'y a pratiquement pas de contact physique (surtout si c'est par lettre ou mail), on risque peu, d'ailleurs, la contamination. C'est un moyen aimable d'entretenir, sinon d'excellentes relations, du moins d'en garantir « la lissitude ». J'entends par là le côté lisse. Je veux dire le côté gentillet. Sans méchanceté, quoi ! Et parfois même avec gentillesse.
Certes, les biz (ou bises) se distribuant dans tous les azimut, tout le temps, ont, comme la monnaie qui se dévalue, par eux (ou elles)-mêmes, peu de valeur.
Pour bien marquer le coup, d'ailleurs, les personnes à la sensibilité à fleur de peau préféreront vous écrire : « je t'embrasse ». C'est plus imagé. Moins banal. Cela signifie : « je me rapproche de toi, te prends dans mes bras, te serre, et te fais la bise, entre vrais amis, cela en vaut bien la peine ! » Et certains, même, à force de le dire, finissent par le croire.
Ô, que de sarcasmes ! Que m'arrive-t-il pour plaisanter ainsi à propos des quelques rares bonnes choses que nous réserve l'existence !?
Vite, revenons à de meilleurs sentiments : Si les biz-bises (ne pas confondre avec bisbilles) se sont ainsi dévalués, à force d'être distribués davantage encore que la pub dans votre boîte à lettres, essayez voir de refuser une poignée de main, ou des biz, à quelqu'un qui vous les offre ! Moyen simple, facile, radical et peu coûteux d'offenser à mort ! Un conseil : ne le faire que dans des cas précis et graves, sinon vous risquez de faire le vide autour de vous, les gens tombant à vos pieds comme des mouches.
Allez, comme je suis de très bonne humeur ce jourd'hui, je vais vous confier un truc : en fait, des biz, bises et bisoux, j'en donne beaucoup. Certes, partout aux alentours, aux copains, copines, personnes amies à diverses degrés, et même à ceux et celles qui font juste semblant de l'être. (Il faut bien vivre avec son temps, que voulez-vous...).
Mais lorsque je vais voir mes amis et amies, recluses, dans des maisons spécialisées pour suppléer aux bons soins qu'aucun conjoint, qu'aucune famille, ne peut plus assurer, je donne « de vrais baisers », souvent sur les deux joues. C'est pur égoïsme de ma part. Car cela me réchauffe le cœur de sentir l'onde de bonheur qui émane de ces joues creuses, osseuses, à la peau blanche et toute plissée, lorsque j'appuie mes lèvres, à quelque part, sur leur visage. Oh, parfois, consciente de la perfection du tracé de mon rouge à lèvres, j'essaye de tricher un peu. J'essaye de faire, juste, du « joue-à-joue ». Alors, je sens la personne que je fais ainsi semblant d'embrasser se révulser, et les ondes de sa déception qui me bombardent de partout. Alors, vite, j'embrasse « vraiment ». Et, aussi vite, ces gens, mes frères, mes sœurs, qui peuvent encore bouger, beaucoup, un peu, ou presque plus, me saisissent la tête, frémissent, et, avec plus ou moins de bonheur, m'étreignent, et m'embrassent « vraiment »... Et me disent « merci » ! Et je comprends bien que cela veut dire : »merci du fond du coeur » !
Alors je réponds : « je vous défends de me dire merci ! ». C'est MOI qui VOUS remercie !
Oh, bien sûr, dans la vie de tous les jours, pour faire comme tout le monde, je reçois des centaines de biz-bises et les redistribue. Sans trop y penser., d'ailleurs. Machinalement.
Mais, à quelque part, j'ai des goûts d'esthète. Ne le répétez pas : j'aime l'authentique !
Votre Sim
NB
ET SI NOUS PARLIONS UN PEU DE L'ECOLE
A propos de « Rouge pointé », dans le forum du RL de ce jour de Mr MALIK DIA, lequel nous entretient du projet de suppression de la notation à l'école...
J'ai beaucoup aimé votre « Pour ce que j'en dis », à propos du projet de la suppression de la notation à l'école !!
En tant qu'ancien prof, je pourrais vous en conter un brin... ! Régulièrement, nos gouvernants, animés d'une saine colère, et d'un angélique esprit de réforme, prenaient leur bâton de pèlerin pour s'en aller, ainsi, dégringoler le chemin de l'enfer ! Une fois c'était le système ABCDE qui remplaçait celui à 20 point, très vite court-circuité, d'ailleurs, par des enseignants amoureux de précisions, le transformant en A-, B+, B-, etc.etc...Le « E », d'ailleurs, ultime déchéance, et équivalent du zéro, devant être évité autant que la perpétuité, aux Assises.
Oui, Mr Malik, bien sûr, non seulement la vie de la société est basée sur la notation, mais une échelle de valeur, fût-elle en chiffres, ou en lettres, ou en couleur, reste le principe même d'une estimation que chacun de nous fait car elle lui est nécessaire pour savoir se situer, par rapport aux autres. Je voudrais bien voir qu'un concours existe sans points accumulés, donc sans « notes ». Qu'une compétition se fasse sans points. Supprimer la notation, c'est rogner encore un peu plus le « prestige » du prof...Lui enlever encore un peu plus de son autorité. De prestige, n'en parlons même pas. Le terme émerge d'un lointain passé... Mais l'autorité est nécessaire dans une classe. La meilleure est certes celle obtenue par l'intérêt que vous savez susciter dans votre auditoire. Mais celui-ci , dispersé entre mille plaisantes occupations telles que tél.portables, jeux vidéos, facebook, et même et encore télévision lorsqu'il n'y a rien de mieux se profilant à l'horizon, est un auditoire plutôt blasé. Il faudra se déguiser en Martien ou Vénusien, bientôt, pour risquer d'interpeller.
La disparition de la notation, c'est un pas de plus vers le nivellement vers le bas : ne pas récompenser les bons – et surtout ne pas secouer les mauvais – sous prétexte de ne pas les traumatiser...
L'angélisme dans toute sa splendeur...
Et pendant ce temps-là, que la roue tourne, et que les lobbys prospèrent... !
NB
LES CAUSERIES DE TANTE YVONNE
Note au lecteur :
Tante Yvonne est la cousine de Tante Mathilde. Un peu plus éduquée, elle parle un langage plus châtié. Elle a obtenu, aussi, son certificat d'études, en 1946 Alors que Tante Mathilde n'avait obtenu, elle, que le diplôme d'aide ménagère.
TANTE YVONNE ET LA CHALEUR
Bonjour mes chéries ! (Ce n'est pas tant que les hommes soient les oubliés de l'histoire...mais de mon temps, c'étaient tous des machos, qui n'avaient pas de leçons à recevoir des femmes. On dirait que depuis, ça a un peu changé, mais bon, je conserve mes bonnes habitudes...m'écoutera celui qui veut...)
Donc, il paraît que nous allons avoir très chaud, prochainement. J'espère que vous avez lu, dans le Répu, tout ce qu'il faut faire et ne pas faire. Naturellement, Tante Yvonne va mettre son grain de sel, sinon la soupe sera ratée !
Est-ce qu'on vous a dit, mes chéries, tout d'abord, qu'il convenait que vous habitiez dans une maison aux gros murs, ça conserve au frais, comme un frigo. Ah, si vous habitez dans une cage à lapin, même isolée avec cette saleté de poly-machin-chouette-vynile-laine-de-verre ou je ne sais quoi, ou si vous avez eu la mauvaise idée d'une mansarde en-dessous du toit, en plus, ça va chauffer, dans tous les sens du terme, je vous le promets !
Bon, on va dire que vous n'avez pas le choix du logement. Admettons. Avez-vous pensé aux persiennes à fermer, de jour ? Vous savez, les bons gros volets en bois, avec les petits cœurs, qui vous évitent la claustro-machin-phobie. Ah, ben, si vous n'avez pas de volets, bon, à la rigueur des stores intérieurs, je ne dis pas non, mais ça ne remplace pas vraiment. Si vous allez à l'hosto les jours de grande chaleur, attention : si vous êtes exposés en plein sud, avec votre lit juste derrière les grandes baies, assurez-vous qu'il y a la clim dans votre chambre. Sinon changez d'hôpital. Mais s'il y a la clim , assurez-vous que vous n'êtes pas en plein courant d'air, sinon vous allez en baver (baver du nez, au sens propre, car cela va réveiller les sinusites endormies – et – à cause des filtres pas assez souvent nettoyés, les microbes aussi, ça les réveille). Bien sûr, vous allez fermer le store intérieur, mais c'est pas pareil : la chaleur, elle est tapie, déjà, entre le carreau et le store, bien décidée à faire ses dégâts. Vous voyez le genre.
Ah, si vous habitez à la campagne, c'est mieux. A la ville, il fait toujours quelques degrés plus chaud. (Toutes ces maisons et grands blocs, ça fait pare-vent, et ça se réchauffe, l'un l'autre.)
Bon, si vous n'avez pas le choix de la ville ou de la campagne : ou que vous soyiez, un chapeau de paille, pour sortir, c'est pas mal. En plus, ça va faire touriste, et vous serez bien vues par tous les commerçants. La paille, c'est mieux que la casquette, c'est plus aérée et frais. Moi ce que je fais quand j'ai trop chaud ? Je mets ma tête sous l'eau, mes chéries. Bien mouillée, à peine ressuyée, ça vous désembrume les idées, illico. Tout le monde n'aime pas. Les unes, c'est parce qu'il faut retourner chez le coiffeur tout de suite après, les autres parce qu'elles ont peur de prendre froid (par 39 ° à l'ombre, faut pas rêver...!), les autres encore parce que « ça ne se fait pas » de se mouiller les cheveux. Les autres : parce que ça dégouline dans le cou. Ah, mais dans la vie, faut savoir choisir, mes chéries. Essayez voir : une nuit où vous étouffez dans votre lit, fenêtre pourtant grande ouverte : 2 gants de toilette imbibés d'eau fraiche, et bien essorés, l'un sur le milieu de la tête, l'autre sur le front, vous m'en direz des nouvelles (pas le temps de compter les moutons que vous ronflerez déjà.)
Sans parler des ventilateurs et "climatisateurs" bien pratiques, il y a aussi la tenue vestimentaire, sur laquelle il convient de jouer. Le lin, c'est l'idéal, mais l'on n'en trouve plus. Evitez le polyester et tous ces trucs en synthétique, qui « collent » à la peau. Mais c'est difficile aujourd'hui d'éviter le synthétique...une bonne cotonnade, à défaut de lin ? OK, pas mal. Sauf que, comme toutes les cotonnades, à présent, sont importées de Chine, il est difficile d'en trouver qui ne soient pas imprégnées de colorants – hm – un peu suspects. Jusqu'au coton écru, à présent, qui paraît vaguement bizarre au toucher. Comme s'il collait un peu aux doigts.
Enfin, en testant sur la fine peau de votre joue, vous pourrez trouver, tout de même, des choses valables, et n'aurez en principe pas besoin de vous promener, nues, ou enveloppée de papier alu.
N'oubliez pas que les socquettes sont très importantes! Se promener pieds nus, c'est ouvrir la porte à toutes sortes de maladies de peau appelées mycoses, bien embêtantes. Et des socquettes en nylon, avec la chaleur, c'est pire que pas de socquette du tout. Se tremper les gambettes plusieurs fois par jour dans le bac à douche, avec de l'eau un peu fraîche, et pourquoi pas tout le corps, si on en a le courage, cela ne peut faire que du bien. A condition d'être prudente, et de ne pas vous étaler ensuite sur le carrelage mouillé.
Pour la boisson : je vous ai déjà dit ce que j'en pensais, je crois me rappeler.
Bon, si vous avez soif, buvez donc ! Le Répu vous l'a dit : de l'eau, c'est mieux ! De mon temps, c'était pas trop conseillé, parce que, parfois, ça donnait mal au ventre, surtout lorsqu'un moissonneur en buvait des litres, en pleine chaleur, après avoir glané, avec le fouet, et dévoré, à pleine dents, quelques pommes encore vertes en bordure de route. Mais aujourd'hui, comme on ne mange pas, normalement, de pommes pas mûres en même temps qu'on boit des litres d'eau, il ne devrait rien vous arriver de mauvais. Si c'est de l'eau minérale, vous ferez, en plus, marcher le commerce, et ce sera mieux (du moins c'est ce qu'on dit maintenant), et si c'est de l'eau ordinaire, et qu'elle ne sent pas trop la javel, vous pouvez aussi.
Maintenant, je vais vous dire : si vous n'avez pas mangé trop salé le midi, si vous n'avez pas rajouté une tonne de sel sur votre saucisse et vos frites, que vous n'avez pas abusé de la moutarde en entrée, ni du camembert au dessert, il se peut que vous n'ayez pas aussi soif que l'on pourrait le penser, aussi, n'ayez pas trop de complexes de culpabilité si vous ne buvez pas 2 l d'eau ou de liquide, par jour...Je me cite en exemple : en aucun cas, je ne parviens à atteindre le litre p.jour (potage et café-au-lait y compris...) Si vous en doutez, je vous envoie une photo récente, et je vous assure que je me porte bien (vous verrez sur la photo!)
Vous savez, de mon temps, on ne buvait pas comme aujourd'hui : ma grand-mère avait un « coquemard » au coin de feu, avec, dedans, une sorte de mixture, qui était un café léger, fait de grains de café moulus, additionnés de malt, et d'une grosse cuillerée de chicorée. Elle jetait tout ça d'un coup dans l'eau frémissante du « coquemard », et laissait reposer. Puis, elle filtrait le breuvage, lentement, dans une passette. Elle le préparait pour la journée, et en consommait encore pas mal. Nous, les gosses, on avait souvent soif. Parfois, on avait droit à de la limonade, mais pas tous les jours. Parfois, on s'empiffrait, à la fontaine, mais, assez vite, on avait perdu l'habitude, parce que ça nous donnait mal au ventre. Je ne me souvient pas avoir vu ma mère ou mon père boire à longueur de journée. Normalement, on buvait aux repas. Point. Parfois nous, les gosses, on buvait entretemps, mais juste quand il faisait chaud. Pourtant, ma mère bossait dur. Des lessives, chez les gens, du matin 6 h à 3 ou 4 h de l'après-midi, avec 2 poses pour du café-au-lait. (Chaque fois un grand bol). Pour vous rassurer : elle vécut jusqu'à 87 ans – il y a 20 ans de cela – et elle ne mourut pas de maladie, du moins pas directement : elle décéda d'être attachée, sans plus avoir le droit de vaquer à ses occupations, car elle était atteinte d'Alzheimer.
On vous parle aussi, dans le Répu, de « pipi foncé ». Bien sûr que ça, c'est une preuve de manque d'eau ! Le mieux, pour que vous compreniez, c'est de comparer avec un bon bouillon de bœuf :
Admettons que vous prépariez un bon bouillon. Ma belle-mère et ma mère avaient chacune à ce propos leurs habitudes et exigences très précises ! Par exemple pour la marmite moyenne (environ 6 l), où l'on plaçait 2 kg de basse-côte, remplie ensuite d'eau claire, on prenait 1 gros poireau ficelé avec quelques branches de persil, une feuille de laurier, un oignon piqué d'au moins 4 clous de girofle, un ou deux navets, une tranche de celeri rave, une branche de céleri verte, au moins deux carottes, ces légumes ficelés ensemble. Parfois du cerfeuil, en tout dernier...Un ou deux os à moelle, un bouillon cube (« Maggi »). Encore deux pincées de gros sel, et on y ajoutait : 2 ou 3 gousses d'ail (on n'enlevait pas le germe, dans le temps...), et plusieurs petits oignons et petites carottes qu'on laissait caraméliser au coin du feu. (Pas de pommes de terre...ça « troublait » le bouillon...)
Vous mettez votre bouillon sur le feu, et vous laissez cuire, quelques heures... Si vous laissez cuire trop longtemps, à gros bouillons, le bouillon va s'évaporer, il y en a même qui va passer par-dessus bord, et si vous vous retrouvez avec la moitié de la marmite, au lieu de la marmite pleine, vous comprenez bien que « ce ne sera plus vraiment de la soupe », mais que cela sera devenu une sauce épaisse... Pour notre palais, ce sera devenu du trop concentré, trop salé - si l'on aime ça, tant mieux – mais s'il s'agit au lieu du bouillon de bœuf de notre liquide intérieur, il vaudrait mieux « rajouter de l'eau » pour que ça fonctionne comme prévu pour la machine. Par contre, vous comprenez bien que si dans la marmite où une partie s'est perdue dans l'air, et l'autre partie sur le fourneau, on rajoute de l'eau, à force, cela risque de donner un mauvais bouillon, qui n'aura plus beaucoup de goût, à la fin.
Ce qu'il y a de bien, avec notre machinerie, à nous (je veux dire le corps), c'est que s'il y a trop d'eau, le corps la chasse. Tââc, un petit coup de pipi par-ci, et de sueur par-là, et tââc, le bouillon est redevenu juste bon à point. Encore que vous avez bien compris que la ménagère ne peut pas passer son temps à laisser cuire et déborder le bouillon et passer son temps à rajouter de l'eau ! Et que notre corps, ben il ne peut pas non plus s'empiffrer à longueur de journée pour ne pas se déshydrater par sa vessie, et tous les pores de la peau. En tout l'excès nuit, et il faut garder une juste mesure.
C'est l'avis de Tante Yvonne.
La prochaine fois, je vous parlerai encore du bouillon de bœuf, mais à propos de l'hémo-heuh, enfin le terme est rébarbatif, c'est pour ça qu'on ne le retient pas. Quand on ne sait pas que hémo veut dire « sang », on retient mal que l'hémoglobine, c'est ce qu'il y a dans nos globules rouges. Je vous en parlerai, à propos du bouillon de bœuf. Car j'adore le bouillon de bœuf, sauf que maintenant, je l'aime moins, parce que dans la basse-côte, et aussi dans la haute-côte, et même dans la plate-côte, ils fourrent systématiquement un colorant – rouge – s'entend. Ou plutôt, c'est le contraire : la viande est fourrée dans un bac pour tremper dans le colorant. Au moins un, le rouge cochenille. Sur internet, il est dit qu'il est inoffensif. Bon, espérons...
Vous ne croyez pas ? Vous avez raison, sinon vous n'allez plus trop aimer le bouillon de bœuf , et même avec colorants, c'est un délice!
= = =
Les reportages et enquêtes :
Dans le cadre de "éducation à la santé et à l'hygiène de vie", l'un des objectifs principaux de l'association Cancer-Espoir, nous vous présenterons dans cette rubrique des reportages concernant le médical ou le paramédical, ou encore l'aspect social qui s'y rapporte. Ceci sous forme de reportages écrits OU de vidéos filmées.Tous ces reportages sont effectués dans le cadre d'un bénévolat réciproque.
Voyez ci-dessous :
Enquête auprès de Régis DAUPHIN, kinésithérapeute établi à Zoufftgen.
QUESTION : Veuillez nous décrire "une journée de travail ordinaire" parmi d'autres
NB
Les reportages et enquêtes : Il s'agit ici d'une ITW de Régis Dauphin, kinésithérapeute établi à Zoufftgen (57330). Petit village près de la frontière du Luxembourg. Mr Dauphin ne se cantonne pas à Zoufftgen... Oyez plutôt :
La journée d'un kinésithérapeute (1).Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
La journée d'un kinésithérapeute (2).Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
La journée d'un kinésithérapeute (3).Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
NB
Enquête sous forme de vidéo auprès d'une infirmière scolaire, au collège Jean-Marie Pelt de Hettange-Grande
Bénédicte PETIT-MEYER va nous entretenir de sa mission d'éducatrice à une bonne hygiène de vie et à la santé auprès des collégiens
Elle sera, dans le cadre de notre ITW, amenée à développer de nombreux points, dont quelques-uns, non exhaustifs, ci-dessous :
QUESTIONS :
Depuis combien de temps exercez-vous la profession d'infirmière ? Depuis combien de temps exercez-vous dans un collège ? Pourquoi avoir choisi précisément d'exercer votre profession sous cette forme particulière ? Nous avons cru comprendre que votre rôle ne se borne pas exactement aux soins de quelques bobos ou malaises – le plus souvent et heureusement – sans gravité – mais ce rôle dépasse largement ce cadre...puisqu'il aborde une véritable éducation à la santé, et ceci sous de nombreuses formes...Nous aimerions que vous développiez à présent ce que vous réalisez, dans ce cadre, précisément...
Nous laisserons Mme PETIT-MEYER développer dans le détail les différents aspects de la chose, et nous bornerons, par-ci, par-là, de demander quelques précisions.
D'avance, nous la remercions vivement d'avoir accepté, avec énormément de bonne grâce, notre proposition d'interview, et de nous avoir entrouvert...un monde ignoré...à savoir le rôle éducatif très réel et efficace que peuvent jouer à présent les infirmières scolaires « qui en veulent »!Aussi bien au niveau de la relaxation, contre le stress – au niveau du « bien dormir » et de « l'assez dormir », en abordant aussi les problèmes de la propreté, de la nutrition, des bonnes attitudes pour ménager son dos, et beaucoup d'autres choses qu'une fois grand, les patients occultent fâcheusement, trop souvent satisfaits de se contenter de « guérir » plutôt que de « prévenir »...
Une infirmière scolaire qui a du punch ! 1Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Une infirmière scolaire qui a du punch ! 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Une infirmière scolaire qui a du punch ! 3Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
Les reportages et enquêtes :
Enquêtes sous forme de vidéo auprès de deux amies, infirmières libérales associées, installées à Zoufftgen .Il s'agit de Virginie CASTAGNA et de Laetitia ANDRZEJEWSKI.
Questions :
Voulez-vous nous détailler votre journée de travail, vos difficultés, vos joies, vos peines...Nous décrire aussi la conception que vous avez du rôle d'une infirmière ?
La journée d'une infirmière libérale.Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
NB
Dans les coulisses du lycée St André:
Ici, nous essayons d'initier le grand public à l'enseignement de l'Optique au travers d'une visite guidée dans les locaux du lycée St André d'Ottange.
Générique du film:
"Visite filmée par Cancer-Espoir
Sur une idée de Simone Schlitter
Intervieweuse : Simone Schlitter
Caméraman : Teddy Ellerkmann
Montage - arrangement image et musique - création artistique : Mr Eric Thiel, directeur technique du Lycée
Avec le concours des élèves et professeurs du lycée, ainsi que le personnel administratif."
Dans les coulisses du lycée St André d'Ottange, département OptiqueUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
Gym douce à la Résidence pour personnes âgées de la Kissel à Hettange-Grande :
A présent, les maisons de retraites se nomment EHPAD (Etablissements pour personnes âgées dépendantes).
Notre association y effectue des ateliers-mémoire ET de la gym douce. Ces exercices font le plus grand bien à des personnes dont la mobilité est réduite par l'âge, le manque d'activités, et hélas aussi l'arthrose et la maladie.
Vous voyez sur les 3 vidéos qui vont suivre Simone à l'oeuvre, avec des élèves appliqués... et ainsi que vous allez le voir, cela se passe en douceur et dans la bonne humeur.
Au programme pour la prochaine fois :
- Quelques blagues de l'été
- Quelques photos de notre activité théâtre et de nos acteurs
- Peut-être d'autres choses intéressantes...
NB Gym douce à l'EHPAD La Kissel 1Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Gym douce à l'EHPAD La Kissel 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Gym douce à l'EHPAD La Kissel 3Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
NB
La leucémie de Dominique Marchal a enfin été reconnue maladie professionnelle - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Dominique Marchal, agriculteur, nous confie :"Grâce à une lutte acharnée, ma leucémie a été reconnue en tant que maladie professionnelle !"
La leucémie de Dominique Marchal a enfin été reconnue maladie professionnelle - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
Le Dr François Villard, responsable des soins palliatifs à l'hôpital de Hayange, nous explique... - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Le Dr François Villard, responsable des soins palliatifs à l'hôpital de Hayange, nous explique... - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
LE TAÏ CHI
==Par le Professeur Roger NOVIEL, de l'Ecole de YUTZ, le DRAGON BLEU
Déjà, ci-dessous, quelques photos. Suivies, régulièrement, de nos ITW en vidéo...
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - L'éventail et l'épéeUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir |
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Geneviève répond aux questions...Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 3è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 2è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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L'Ecole de Taï Chi "LE DRAGON BLEU" - Séance d'échauffement - 1è partieUn film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Les bienfaits du sport...de glace... J'ai de longues années durant, pratiqué un sport emballant: la danse sur glace. Dans la première vidéo, vous me voyez en compagnie de Christian, un autre "drogué" de la glace. Nous dansons la canasta-tango. Mon âge sur cette vidéo : environ 78 ans (le froid conserve!!) Voyez d'autres vidéos de "Simone patinant" sur P'TIT CANARD MALADE et P'TIT CANARD BAVARD"
Les bienfaits du sport : Simone à la patinoireLes bienfaits du sport |
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Notre Club Théâtre :
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Pour vous mettre en appétit...voyez tout d'abord quelques sketchs extraits de notre pièce La Fée Cigarette, ceux-ci présentés au forum des associations à Thionville en octobre 2013.Veuillez excuser la mauvaise qualité du son, tout était réussi au forum, mais le son pas vraiment au point...Sur l'image, vous faites connaissance avec Mr Alcoolo,en la personne de Colélid, pseudonyme de Marie SIMON. Mr Alcoolo, joyeux, tient en main une bouteille...une certaine bouteille...visionnez la suite si vous voulez en savoir plus !
sketchs de pièce au forum des associations"Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Depuis 2012, nous travaillons dans la joie en montant une pièce, La Fée Cigarette, dans le cadre de la lutte anti-tabac. Le scénario et la mise en scène ont été imaginés par la Présidente, Simone, de façon à donner à la pièce une allure burlesque, ce qui incite à en rire plutôt qu'à en pleurer... Car de graves sujets y sont traités sous forme de satire sociale...
La pièce a été présentée plusieurs fois, et fut très applaudie...
- à Garche, salle municipale
- au forum des associations, en 2012
- au forum des associations en 2013 (2 sketchs extraits de la pièce)
- dans de nombreuses EHPAD, dont Ottange – avec article de jounal flatteur...(ici lien avec Intercom-santé 57 – forum – cancer-espoir – théât= article du RL sur théâtre à Ottange)
A la Résidence les Bleuets à Yutz Nous avons d'autres projets pour fin 2014, début 2015...
Pour en savoir plus, envolez-vous vers "Cancer-Espoir et ses canards, et voyez dans Actualités.
Trouvez plein de précisions supplémentaires sur notre Atelier-Théâtre et sa troupe lES BARBIES TURIQUE ET RAC en cliquant [ici]
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La Fée Cigarette - Répétition avec les élèves de la scène 2 de l'acte 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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JOSEPHINA - ENAÏRA – MATHILDA - MARIE-PAYETTE - NICOLE-JUJULE – ET LES AUTRES.=Ou encore : CE QUE NOUS AVONS FAIT AU CENTRE EUROPA A HETTANGE-GRANDE,VENDREDI SOIR, 30 JANVIER 2015...Nous étions là, toutes les cinq...Il y avait Joséphina. C'est ainsi que je la surnomme. Son vrai pseudonyme étant Joséphine sans a. « Baker » en plus les jours où je suis de bonne humeur. Il s'agit de notre Yvette (Wahl-Cassel, pour faire moderne). Joséphina, avec de surprenants cheveux auburn, lisses, vigoureux comme jamais (quel traitement miracle leur avait-elle fait subir!?) Joséphina gonflée à bloc. On allait en découdre ! Il y avait là Enaïra. Imprononçable lorsqu'on manque d'entraînement. Il s'agit en fait d'Ariane, mais retournée sens dessus dessous. Ariane. La fusée, ou simplement le fil que vous suivrez et qui vous conduira -haha – tout droit dans l'antre de la Fée Cigarette qu'elle venait d'incarner avec brio. Il y avait Marie. Marie et sa superbe. Elle, elle avait choisi Payette. Avec Y...Moi j'aurais préféré carrément « Paillettes multicolores ». Payette et son ventre de président du tribunal, son ventre de femme prête à accoucher de tous les coussins dont elle avait bourré son pantalon pour faire gras et bien nourri. Sa perruque blanche et soignée de Gentilhomme, posée sagement sur la tête d'un Mr.Business grondant, tempêtant et gesticulant à plaisir. Il y avait là Nicole. Traduisez : Ju-ju-Lé. Le pseudo évoque les sonorités chantantes de fillettes asiatiques. En fait (il faut le savoir), il a été crée à partir du début de prénoms d'êtres qui lui sont chers. Ju-Ju-Lé, sa voix de soprano, sa chandelle de l'ami Pierrot qui est morte, mais qui, pour nous, revivra éternellement , dans un clair de lune ». Nicole et ses comptines. Sa mère Michel et son chat en peluche. Il y avait Mathilda-Alice, sa tenue blanche de jeune fille romantique et pure comme le lys dans la vallée. Mathilda, c'est moi. Romantique en secret. Mais là, j'avais le droit (et la mission) de le montrer. Alice dansant dans le brouillard, chutant dans le noir et se relevant aussi vite. Faisant semblant de rien. Tombée dans le vide, entre la scène surélevée et la table des mixeurs, au milieu de leur brouillard fumant. (Tac...tendinite, ma vieille, à quelque part au niveau du triceps, t'en a pour 3 semaines, si t'as d'la chance!) Il y avait là Max et son frère William. Et leur matériel de pro. Et leurs projecteurs envoyant leurs flashs multicolores sur Payette-Business, moustachu, indigné, hurlant pour appeler à l'aide l'huissier-Nicole reconduisant éternellement les présumés coupables au vestiaire. Max et son frère William, leur brouillard, leur fumée, nimbant de reflets dorés les cheveux noirs d'Ariane-la fée-sorcière, dont le diadème jetait aux alentours de furieux éclairs. Faisant apparaître Joséphina-Tchernobyl planant, fantomatique, au-dessus des frontières. Joséphina, en Mr Cochon-Saucisse, encore plus rose que nature. Joséphina, en Mr Légume, encore plus vert que des épinards. Avec des micros, en veux-tu-en-voilà, transformant les plaintes en cris d'outre-tombe ! Et les ricanements en prémonitions de bien mauvais augure. Répercutant les trémolos tremblotants, joyeux, et déterminés de Mr Alcoolo-Ariane jusque tout au bout de cette grande salle un peu trop vide pour raison de verglas (ça s'appelle « pas d'chance ! ») Les feux des projecteurs de Max et William, dardant leurs rayons sur des os tout blancs que rognaient Fée-Ariane avide, et Mr Cancer-Joséphina ricanant. Tous deux sagement protégés de serviettes teintées de rouge-sang à l'encre de Chine. La fumée de Max et William, rendant Nicole, prêtresse servile, encore plus mystérieuse. Leur brouillard, faisant errer Alice-Mathilda dans un espace aux lueurs glauques. Et puis des flashs agressifs, tac et tac, complice de l'orgie délirante et décomplexée d'un Mr Alcoolo-Payette réellement « totalement givré ». Et lubrique, de surcroît (beau mec moustachu, entre parenthèse, bien qu'affublé d'un nez rouge-violacé aux allures de betterave forcée aux hormones.) Et puis les ovations que nous avions eues, tous et toutes, d'un public clairsemé, mais si emballé ! Brigitte qui m'avait dit, et re-mailé : « quelle belle soirée – je me suis bien amusée »...Bernadette qui s 'était écrié : « Bravo ! Très bien, vot' pièce ! Et quand vous êtes tombée dans l'trou, brusquement ça a fait tilt, j'vous ai r'connue : vous étiez la prof de tous mes gosses ! Vous ne vous êtes pas fait mal, au moins !? D'abord j'avais cru qu'c'était fait exprès ! ». Et MAX ANIM qui avait remporté tous les suffrages d'applaudissements pour sa jonglerie de feux croisés et de sons savamment dosés. Et le regard des filles, fier, brillant, défiant l'univers entier, d'avoir fait mieux qu'elle ce jour J. Merci, les filles, merci à Max ANIM, aux frères complémentaires, Max, le brun, et William, le gris, égaux pour la belle coupe de cheveux, et pour l'humour, tout de même aussi...! Ils s'étaient déplacés depuis Neufchef, avec leur camion, et leur matériel, avaient, dans le silence, experts, tout monté, tout contrôlé. Gratuitement ce soir-là. Pour nous. Pour Cancer-Espoir. Pour la beauté du geste. Nous recommencerons. Autant qu'il le faudra. Pour montrer qu'on PEUT le faire ! Que c'est beau, ce qu'on fait ! Et amusant, très marrant. Bien qu'éducatif. Et éducatif, justement, parce qu'aussi « très marrant » ! Malgré « la cigarette » de la Fée, titre qui interpelle, et qui, peut-être, suggère la leçon de morale ennuyeuse et barbante. Et ç'avait été tellement tout le contraire que certains nous avaient dit, dans un cri du cœur : « comme on s'est bien amusé, tout de même ! » Bien amusés ! Avec ces capotes de toutes les couleurs et ces saucisses de toutes les grandeurs. Avec ces cris qui fusaient des bouches et de derrière le paravent, et la fausse fumée, quasiment, qui sortait des oreilles. Avec Mme Hamburger, son accent américain, et sa casquette à la Mac Donald - éternellement courroucée - Avec Mr Saucisse, son cousin, rival, et pire ennemi. Avec Mr Business, le Président du tribunal (Payette) - au nom prédestiné - fustigeant d'éternels accusés – qui rentraient- sortaient – boitillant – trébuchant – pérorant et rotant – hilares ou furibonds. Avec cette sorcière, aussi, déguisée en jolie fée, avide de chair fraîche – qui se repaissait, dans un rire sardonique, des dépouilles de tous les accusés du tribunal – et de leur accusateur – en présence de son amant et complice, tout de noir vêtu et à tête de mort: Mr Cé. Traduire : Mr CANCER, pour les non-initiés ! Texte écrit par Mathilda, Simone = nom de Baptême. Présidente de Cancer-Espoir de jour. Créatrice et directrice de la troupe Les Barbies Turiques et Rac...jour et nuit ! |
Quelques rappels sur l'association :
Située à Zoufftgen au 3 rue des peupliers,
- nous recevons les personnes qui veulent se confier sur rendez vous.
- nous leur faisons part de notre expérience, de notre vécu personnel et les soutenons moralement dans l'épreuve.
- nous tenons des ateliers "La tête et les jambes" (alternance gym douce et exercices intellectuels)
- → tous les premiers mardis ET 3è mardis du mois à Thionville au 3 rue du Cygne de 15h 30 à 17h.
- → tous les lundis à la résidence La Kissel, de 10h30 à 12h, à Hettange-Grande
- → tous les jeudis à la résidence le Belvédère, à Algrange, de 10h30 à 12h
- nous tenons un magazine de santé ALLÔ DOCTEUR sur le site d'Intercom-Santé 57, ou nous interviewons des professionnels de santé (ORL, gynécologue, infirmiers, orthophonistes... Et d'autres).
Vous verrez Simone jouant les journalistes pendant l'interview. Ceci sur des thèmes variés en particulier concernant les méfaits du tabac.
Le mot de la présidente Simone :
"Cancer... Le mot fait peur... Et pourtant... On en guérit !
Je suis personnellement passée par là, je peux donc en parler !"
J'ai relaté mon vécu personnel du cancer dans un livre Cancer du Soir... Espoir. Il est à votre disposition.
Prix public 17,50€, bénéfice entièrement reversé à l'association.
NB
Lecture de quelques pages du livre Cancer du soir...Espoir, par Nicole Lohezic
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 1Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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NB
Lecture à haute voix...
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 2Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Lecture à haute voix...
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 3Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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Aujourd'hui : lecture par Nicole Lohezic du livre écrit par Simone Schlitter, parlant de son expérience vécu du cancer...Il s'agit du livre Cancer du soir...Espoir. Série 4
lecture par Nicole Lohezic de quelques pages du livre écrit par Simone Schlitter, Cancer du soir...Espoir, série 4Un film de Simone Schlitter pour l'association Cancer Espoir
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